Vendredi, 13 Juillet 2012
Plus d’un Congolais est dans tous ses états à cause de la situation qui se passe au chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Vivant dans la ville de Goma, le théâtre d’un conflit armé opposant l’armée congolaise aux infiltrés rwandais du M23, les Congolais de Goma sont malades de ce qui se passe dans leur province.
Pour ne pas croiser les pouces, et ne pas être considérés comme complices des agresseurs, les Gomatraciens ont suspendu toutes leurs activités le mercredi 11 juillet 2012. Ils ont organisé une journée ville morte au point que le chef-lieu du Nord-Kivu ressemblent à une ville fantôme.
La journée ville morte était décrétée en réaction aux récentes violences dans le Nord-Kivu entre les rebelles du M23 et les FARDC. La population attend des mesures concrètes de la part du gouvernement pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré et qui met mal à l’aise non seulement les habitants de la province du Nord-Kivu, mais aussi tous les Congolais qui souffrent dans leur chair suite au calvaire enduré par d’autres compatriotes à l’Est.
Le gouvernement est au pied du mur, car il doit donner des signaux forts, à la population dans le sens d’une piste de sortie de, la crise. Le silence du gouvernement face à cet événement, le huis clos décrété on ne sait pourquoi par Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale, sur la question orale adressée au ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants en rapport avec les événements de l’Est donnent matière à réflexion à tous les Congolais.
Curieusement, certains membres de l’exécutif congolais se comportent comme si tout était normal, comme si le pays vivait un temps de la paix. Les Congolais sont maintenant éveillés et attendent des décisions responsables et concrètes de la part du gouvernement.
Il est à craindre que ce qui s’est passé à Goma fasse tâche d’huile à travers le pays où la population commence à perdre patience quant à la capacité du gouvernement à trouver une solution à ce problème.
A Goma, mercredi dernier, les magasins étaient fermés toute la journée. Tout le monde a préféré rester chez soi. Il n’y a que des chars de la Monusco et des FARDC qui sillonnaient la ville. Certains compatriotes n’ont même pas osé ouvrir leur basse-cour pour éviter que les coqs, les poules et les canards ne donnent la vie à une ville fantôme.
Les Congolais réclament la paix sur toute l’étendue de leur territoire. Ils ne veulent pas vivre dans l’insécurité, ils veulent être rassurés que la journée se terminera dans le calme et non dans l’incertitude la plus totale.
Le gouvernement doit agir aujourd’hui, car demain ce sera peut-être trop tard.
Jean-René Bompolonga
Plus d’un Congolais est dans tous ses états à cause de la situation qui se passe au chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Vivant dans la ville de Goma, le théâtre d’un conflit armé opposant l’armée congolaise aux infiltrés rwandais du M23, les Congolais de Goma sont malades de ce qui se passe dans leur province.
Pour ne pas croiser les pouces, et ne pas être considérés comme complices des agresseurs, les Gomatraciens ont suspendu toutes leurs activités le mercredi 11 juillet 2012. Ils ont organisé une journée ville morte au point que le chef-lieu du Nord-Kivu ressemblent à une ville fantôme.
La journée ville morte était décrétée en réaction aux récentes violences dans le Nord-Kivu entre les rebelles du M23 et les FARDC. La population attend des mesures concrètes de la part du gouvernement pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré et qui met mal à l’aise non seulement les habitants de la province du Nord-Kivu, mais aussi tous les Congolais qui souffrent dans leur chair suite au calvaire enduré par d’autres compatriotes à l’Est.
Le gouvernement est au pied du mur, car il doit donner des signaux forts, à la population dans le sens d’une piste de sortie de, la crise. Le silence du gouvernement face à cet événement, le huis clos décrété on ne sait pourquoi par Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale, sur la question orale adressée au ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants en rapport avec les événements de l’Est donnent matière à réflexion à tous les Congolais.
Curieusement, certains membres de l’exécutif congolais se comportent comme si tout était normal, comme si le pays vivait un temps de la paix. Les Congolais sont maintenant éveillés et attendent des décisions responsables et concrètes de la part du gouvernement.
Il est à craindre que ce qui s’est passé à Goma fasse tâche d’huile à travers le pays où la population commence à perdre patience quant à la capacité du gouvernement à trouver une solution à ce problème.
A Goma, mercredi dernier, les magasins étaient fermés toute la journée. Tout le monde a préféré rester chez soi. Il n’y a que des chars de la Monusco et des FARDC qui sillonnaient la ville. Certains compatriotes n’ont même pas osé ouvrir leur basse-cour pour éviter que les coqs, les poules et les canards ne donnent la vie à une ville fantôme.
Les Congolais réclament la paix sur toute l’étendue de leur territoire. Ils ne veulent pas vivre dans l’insécurité, ils veulent être rassurés que la journée se terminera dans le calme et non dans l’incertitude la plus totale.
Le gouvernement doit agir aujourd’hui, car demain ce sera peut-être trop tard.
Jean-René Bompolonga
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire