Vendredi, 13 Juillet 2012
Kolomoni Ndjibu
C’est hier jeudi 12 juillet que la nouvelle relative à la suspension conservatoire du Dg de la RTNC prise 24 heures auparavant tard dans la soirée s’est répandue commune une traînée de poudre. Se confiant à Radio Okapi, le ministre en charge de la Communication et Nouvelle citoyenneté a indiqué avoir adressé une demande d’explication assortie d’une suspension à M. Kolomoni Ndjibu à cause des propos que cette autorité a jugé vexatoires et xénophobes relayés sur les antennes de la RTNC.
Malheureusement, les propos en question n’ont pas été mis à la disposition du public pour qu’il se fasse bien l’idée de cette mesure.
Dans le but de répondre à l’appel de mobilisation générale lancée la semaine passée par le gouvernement contre la guerre et l’insécurité qui sévissent à l’Est, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) est monté au créneau en organisant une matinée politique à la FIKIN.
C’est de cette manière que la formation phare de la majorité au pouvoir a tenu à se manifester pour sensibiliser les siens contre ceux que les ténors du parti considèrent comme les instigateurs de l’insécurité à l’Est à travers des guerres à répétition.
Le Rwanda a été abondamment cité sur base de nombreux rapports ayant identifié le véritable meneur de la guerre en cours au Nord-Kivu. Le pays aux milles collines est nommément cité et certaines de ses autorités ne sont pas épargnées.
A l’heure qu’il est, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la RDC est agressée par le pays voisin avec lequel elle partage des parents de part et d’autre au regard de la présence des populations à la même culture sur les deux territoires concernés.
Faute de se prononcer sur les dérapage à l’absence des propos jugés vexatoires et xenophophes, les militants du PPRD ont besoin d’être fixés par ses officiels sur les tenants et aboutissants de la situation à l’Est avant de s’engager dans une mobilisation voulue tous azimuts contre les agresseurs de la RDC.
C’est en vertu en tout cas des précisions claires que tout Congolais se sentira interpellé pour apporter sa contribution au retour de la paix sérieusement malmenée au Kivu. La bonne information autour de la situation à l’Est s’avère donc prioritaire avant une quelconque union sacrée. Une synergie doit être perceptible entre les rapports clairs confirmant sans atermoiements l’implication de Kigali dans les combats au Nord-Kivu et les positions des officiels congolais.
Quand ces derniers se prononcent différemment, cela n’est pas de nature à favoriser la communion d’esprits et la combinaison d’efforts en faveur de la défense de l’intégrité du pays.
Si égarements il y a eus, les officiels du PPRD doivent avoir leur courage pour clarifier la position du parti. Le gouverneur de Kinshasa, en sa qualité du Président de l’Interfédéral de cette formation politique pour la ville-province de Kinshasa, a donné le ton.
Quant à nos frères du Kivu qui se sentiraient en danger comme ils l’ont fait à travers une délégation qui est allée solliciter hier jeudi 12 juillet une protection auprès du ministre de l’intérieur, doivent éviter d’apporter de l’eau au moulin de ceux qui ont cherché à nous séparer d’eux.
Ce n’est pas le moment de se sentir marginalisés et de le manifester publiquement maintenant que l’un de ses anciens alliés est accusé comme principal instigateur d’une nouvelle aventure militaire en RDC. Les Congolais savent juger et apprécier les acteurs. Le dialogue intercongolais a clos le dossier de la nationalité.
Plus de distraction.
Le ministre Mende qui dit avoir suivi en direct les propos discourtois, pourquoi n’a-t-il pas ordonné de couper la retransmission en direct de la manifestation?
Par le passé, il s’est singularisé par des coupures intempestives des émissions et des chaînes de TV privées avant que ses actes déplorables ne soient formalisés par l’instance publique en droit de cette prérogative.
Tout le monde est interpellé.
MKM
Kolomoni Ndjibu
C’est hier jeudi 12 juillet que la nouvelle relative à la suspension conservatoire du Dg de la RTNC prise 24 heures auparavant tard dans la soirée s’est répandue commune une traînée de poudre. Se confiant à Radio Okapi, le ministre en charge de la Communication et Nouvelle citoyenneté a indiqué avoir adressé une demande d’explication assortie d’une suspension à M. Kolomoni Ndjibu à cause des propos que cette autorité a jugé vexatoires et xénophobes relayés sur les antennes de la RTNC.
Malheureusement, les propos en question n’ont pas été mis à la disposition du public pour qu’il se fasse bien l’idée de cette mesure.
Dans le but de répondre à l’appel de mobilisation générale lancée la semaine passée par le gouvernement contre la guerre et l’insécurité qui sévissent à l’Est, le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) est monté au créneau en organisant une matinée politique à la FIKIN.
C’est de cette manière que la formation phare de la majorité au pouvoir a tenu à se manifester pour sensibiliser les siens contre ceux que les ténors du parti considèrent comme les instigateurs de l’insécurité à l’Est à travers des guerres à répétition.
Le Rwanda a été abondamment cité sur base de nombreux rapports ayant identifié le véritable meneur de la guerre en cours au Nord-Kivu. Le pays aux milles collines est nommément cité et certaines de ses autorités ne sont pas épargnées.
A l’heure qu’il est, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la RDC est agressée par le pays voisin avec lequel elle partage des parents de part et d’autre au regard de la présence des populations à la même culture sur les deux territoires concernés.
Faute de se prononcer sur les dérapage à l’absence des propos jugés vexatoires et xenophophes, les militants du PPRD ont besoin d’être fixés par ses officiels sur les tenants et aboutissants de la situation à l’Est avant de s’engager dans une mobilisation voulue tous azimuts contre les agresseurs de la RDC.
C’est en vertu en tout cas des précisions claires que tout Congolais se sentira interpellé pour apporter sa contribution au retour de la paix sérieusement malmenée au Kivu. La bonne information autour de la situation à l’Est s’avère donc prioritaire avant une quelconque union sacrée. Une synergie doit être perceptible entre les rapports clairs confirmant sans atermoiements l’implication de Kigali dans les combats au Nord-Kivu et les positions des officiels congolais.
Quand ces derniers se prononcent différemment, cela n’est pas de nature à favoriser la communion d’esprits et la combinaison d’efforts en faveur de la défense de l’intégrité du pays.
Si égarements il y a eus, les officiels du PPRD doivent avoir leur courage pour clarifier la position du parti. Le gouverneur de Kinshasa, en sa qualité du Président de l’Interfédéral de cette formation politique pour la ville-province de Kinshasa, a donné le ton.
Quant à nos frères du Kivu qui se sentiraient en danger comme ils l’ont fait à travers une délégation qui est allée solliciter hier jeudi 12 juillet une protection auprès du ministre de l’intérieur, doivent éviter d’apporter de l’eau au moulin de ceux qui ont cherché à nous séparer d’eux.
Ce n’est pas le moment de se sentir marginalisés et de le manifester publiquement maintenant que l’un de ses anciens alliés est accusé comme principal instigateur d’une nouvelle aventure militaire en RDC. Les Congolais savent juger et apprécier les acteurs. Le dialogue intercongolais a clos le dossier de la nationalité.
Plus de distraction.
Le ministre Mende qui dit avoir suivi en direct les propos discourtois, pourquoi n’a-t-il pas ordonné de couper la retransmission en direct de la manifestation?
Par le passé, il s’est singularisé par des coupures intempestives des émissions et des chaînes de TV privées avant que ses actes déplorables ne soient formalisés par l’instance publique en droit de cette prérogative.
Tout le monde est interpellé.
MKM
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