vendredi 13 juillet 2012

Nyarungabu et consorts chez Muyej

Vendredi, 13 Juillet 2012


Moïse Nyarungabu

Ils se sentent désormais en insécurité après les propos tenus en direct sur la Télévision nationale par des cadres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD, à l’endroit des certains politiques, originaires de la province du Kivu.

Même si les ténors du PPRD affirment qu’ils n’ont pas usé du micro pour appeler à la haine comme l’a fait entendre le ministre de la Communication et Médias avant de suspendre le responsable de la télévision nationale qui a fait passer les images en direct et sur satellite, la communauté tutsi de Kinshasa se dit être en danger.

C’est la raison qui a amené Moïse Nyarungabu, Serufuli et autres ténors de cette ethnie qui se dit menacée à rencontrer le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, à son Cabinet de travail. Dans le camp du secrétaire général du PPRD, ses collaborateurs indiquent que si l’ancien speaker de l’Assemblée nationale a tenu à organiser cette matinée politique, c’était dans la ligne droite du gouvernement qui a appelé à une mobilisation et à la vigilance sur la situation de l’Est.

Ils donnent leurs mains à couper à quiconque veut les contredire d’identifier une seule phrase d’un des cadres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie appelant à la haine. Des collaborateurs du secrétaire général du PPRD reconnaissent que leur chef a évoqué la levée d’immunité de certains députés et sénateurs qui sont dé mèche avec les mutins du M-23.

Ces derniers estiment que, c’est à la justice d’investiguer sur les propos de Boshab et transmettre aux deux présidents du Parlement les noms des députés et sénateurs suspectés de travailler en synergie avec la rébellion du M-23.

«Il n’y a aucune raison de transformer l’appel de Boshab à une forme d’incitation à la haine ethnique», ont conclu les collaborateurs d’Evariste Boshab.


Eric MASIMO

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