Lundi 16 juillet 2012
La nouvelle aventure militaire rwandaise à l’Est de la RDC est un échec patent. Le président rwandais s’est complètement trompé dans ses calculs. Incapable de réfléchir au présent, Paul Kagame reste prisonnier du contexte libertaire l’ayant porté au pouvoir.
La dernière trouvaille, le M23, n’a pas fait long feu. Ce mouvement, inventé de toutes pièces et voulu crédible parce qu’expurgé de Bosco Ntaganda, est devenu une peste dans la région. Personne ne veut être associée ni de près ni de loin à cette triste imposture.
Même les opportunistes qui avaient accouru au festin dans un premier temps, se sont mis à capituler les uns après les autres. Sur la scène politique congolaise, c’est un crime en ce moment de se faire identifier au M23.
Sur cette question, les Congolais se sont levés comme un seul homme, en dépit de leurs dissensions chroniques.
Très critique envers Kabila et son système, l’Opposition a cependant surpris le monde en ne faisant pas de quartier à la nième agression rwandaise.
Démystification
Pourtant, Kagame s’était avisé de jeter en appât, le thème très prisé de la “vraie démocratisation “ et du social.
Il était sûr qu’au regard du lourd contentieux électoral mettant aux prises Pouvoir et Opposition, cette dernière allait saisir sans réfléchir la perche tendue par le M23.
Ainsi, l’homme fort de Kigali allait jeter, une nouvelle fois, les Congolais les uns contre les autres. Comme en 1996-1997, en 2000 et dans très moindre mesure en 2006.
Mais les Congolais, toutes tendances confondues, ont su démontrer qu’ils peuvent se battre sur tout, sauf sur la question de l’agression rwandaise. Le coup de gueule des confessions religieuses du pays, sonne comme un sévère avertissement.
Kagame a vite compris qu’il était en retard de presque deux décennies par rapport à l’évolution de la région.
Preuve évidente de ce retard, l’Onu lui a flanqué un carton rouge, tandis que l’Union Africaine (Ua) a formellement rangé le M23 au nombre de forces négatives. Et elle demande désormais la constitution d’une force panafricaine de surveillance aux frontières congolo-rwandaises.
Du coup, toute l’arrogance de Kagame s’est mise à tomber en miettes.
Hagard et importun dans la chute de Bunagana, Rutshuru, Kiwanga, etc., le M23 se met soudain à capituler sur tous les fronts.
Essayant maladroitement de présenter la situation comme un gage de bonne foi et d’engagement en faveur de la paix.
Pourtant, la vérité est fort simple : Kagame s’est trompé sur le Congo, son peuple et sa classe politique.
Il se croyait capable de séduire les Congolais avec la perspective d’une unième remise en question de l’ordre institutionnel. Il en eu pour son compte et doit rentrer impérativement aux études.
LP
Le Palmares
La nouvelle aventure militaire rwandaise à l’Est de la RDC est un échec patent. Le président rwandais s’est complètement trompé dans ses calculs. Incapable de réfléchir au présent, Paul Kagame reste prisonnier du contexte libertaire l’ayant porté au pouvoir.
Il n’a pas eu le temps durant les 18 ans de règne (déjà) de comprendre que le chèque en blanc lui accordé par la Communauté internationale, à la suite du génocide de 1994, est aujourd’hui sans provision.
Lors de la guerre dite de Libération en 1996-1997, il avait reçu plein mandat de réécrire l’histoire des Grands Lacs africains. La copie ayant été raturée, puis chiffonnée par L.D. Kabila, un nouveau bail lui fut accordé à partir du 2 août 1998. Mais rien n’y fit. Kagame a été systématiquement désorienté dans ses visées.
Lors de la guerre dite de Libération en 1996-1997, il avait reçu plein mandat de réécrire l’histoire des Grands Lacs africains. La copie ayant été raturée, puis chiffonnée par L.D. Kabila, un nouveau bail lui fut accordé à partir du 2 août 1998. Mais rien n’y fit. Kagame a été systématiquement désorienté dans ses visées.
La dernière trouvaille, le M23, n’a pas fait long feu. Ce mouvement, inventé de toutes pièces et voulu crédible parce qu’expurgé de Bosco Ntaganda, est devenu une peste dans la région. Personne ne veut être associée ni de près ni de loin à cette triste imposture.
Même les opportunistes qui avaient accouru au festin dans un premier temps, se sont mis à capituler les uns après les autres. Sur la scène politique congolaise, c’est un crime en ce moment de se faire identifier au M23.
Sur cette question, les Congolais se sont levés comme un seul homme, en dépit de leurs dissensions chroniques.
Très critique envers Kabila et son système, l’Opposition a cependant surpris le monde en ne faisant pas de quartier à la nième agression rwandaise.
Démystification
Pourtant, Kagame s’était avisé de jeter en appât, le thème très prisé de la “vraie démocratisation “ et du social.
Il était sûr qu’au regard du lourd contentieux électoral mettant aux prises Pouvoir et Opposition, cette dernière allait saisir sans réfléchir la perche tendue par le M23.
Ainsi, l’homme fort de Kigali allait jeter, une nouvelle fois, les Congolais les uns contre les autres. Comme en 1996-1997, en 2000 et dans très moindre mesure en 2006.
Mais les Congolais, toutes tendances confondues, ont su démontrer qu’ils peuvent se battre sur tout, sauf sur la question de l’agression rwandaise. Le coup de gueule des confessions religieuses du pays, sonne comme un sévère avertissement.
Kagame a vite compris qu’il était en retard de presque deux décennies par rapport à l’évolution de la région.
Preuve évidente de ce retard, l’Onu lui a flanqué un carton rouge, tandis que l’Union Africaine (Ua) a formellement rangé le M23 au nombre de forces négatives. Et elle demande désormais la constitution d’une force panafricaine de surveillance aux frontières congolo-rwandaises.
Du coup, toute l’arrogance de Kagame s’est mise à tomber en miettes.
Hagard et importun dans la chute de Bunagana, Rutshuru, Kiwanga, etc., le M23 se met soudain à capituler sur tous les fronts.
Essayant maladroitement de présenter la situation comme un gage de bonne foi et d’engagement en faveur de la paix.
Pourtant, la vérité est fort simple : Kagame s’est trompé sur le Congo, son peuple et sa classe politique.
Il se croyait capable de séduire les Congolais avec la perspective d’une unième remise en question de l’ordre institutionnel. Il en eu pour son compte et doit rentrer impérativement aux études.
LP
Le Palmares
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire