le 18 juillet 2012.
La coordination de la mutinerie entend instruire ses forces à se mettre en position défensive vis-à-vis des contingents onusiens.
Les récents bombardements des positions du M23 au nord-Kivu n’ont pas enchanté la branche politique de cette mutinerie. Ils en exigent des explications du Conseil de sécurité sur le mandat de la Monusco. Dans les cas échéants, il n’est pas exclu que les casques bleus de la mission onusienne soient pris pour cible par les hommes du colonel Sultani Makenga.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, le coordonnateur politique du M23, Jean-Marie Bishop Runiga, a exigé des éclaircissements de l’organe suprême de l’ONU sur le mandat de Mission onusienne en République Démocratique du Congo (RDC). « …
Les récents bombardements des positions du M23 au nord-Kivu n’ont pas enchanté la branche politique de cette mutinerie. Ils en exigent des explications du Conseil de sécurité sur le mandat de la Monusco. Dans les cas échéants, il n’est pas exclu que les casques bleus de la mission onusienne soient pris pour cible par les hommes du colonel Sultani Makenga.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, le coordonnateur politique du M23, Jean-Marie Bishop Runiga, a exigé des éclaircissements de l’organe suprême de l’ONU sur le mandat de Mission onusienne en République Démocratique du Congo (RDC). « …
La Coordination du mouvement tient à savoir si la Monusco a changé pour devenir une force offensive et hostile afin de tirer toutes les conséquences qui en découlent et instruire nos forces à se mettre en position défensive vis-à-vis des contingents onusiens, leur dispositif ainsi que leur personnel », a relevé la lettre.
Selon des analystes, la lettre du M23 exprime de manière voilée, l’intention de la mutinerie de s’en prendre désormais aux contingents de la Monusco. Ils notent que la force de la Monusco a agi, en appui à l’armée congolaise, conformément à son mandat de protéger la population civile dont la sécurité était menacée par les attaques des mutins sous les ordres de Sultani Makenga.
À la veille de la prorogation du mandat de la Monusco, une certaine opinion avait reproché à la mission onusienne d’être passive face au regain de l’insécurité observée depuis le mois d’avril dans l’est de la RDC et de la soutenir.
Selon des analystes, la lettre du M23 exprime de manière voilée, l’intention de la mutinerie de s’en prendre désormais aux contingents de la Monusco. Ils notent que la force de la Monusco a agi, en appui à l’armée congolaise, conformément à son mandat de protéger la population civile dont la sécurité était menacée par les attaques des mutins sous les ordres de Sultani Makenga.
À la veille de la prorogation du mandat de la Monusco, une certaine opinion avait reproché à la mission onusienne d’être passive face au regain de l’insécurité observée depuis le mois d’avril dans l’est de la RDC et de la soutenir.
Cette frange de la population, a précisé Radio Okapi, a estimé que la Monusco avait failli à sa mission principale de protection des civils et assistait sans intervenir aux massacres des civils.
Jules Tambwe Itagali
Jules Tambwe Itagali
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