Vendredi, 20 Juillet 2012
Depuis l’Accord d’Addis-Abeba du 15 juillet 2012, l’acceptation ou le refus du déploiement d’une force internationale neutre le long de frontière entre la R.D.Congo et le Rwanda est nouveau slogan sur toutes les bouches et dans tous les medias.
Dans les commentaires sur le déploiement de cette force, on commence à voir un changement de langage sur le lieu géographique du déploiement. Au début, on parlait d’un déploiement le long de la frontière entre la R.D. Congo et le Rwanda ‘’pour neutraliser les rebelles du M23 et les FDLR’’.
Depuis l’Accord d’Addis-Abeba du 15 juillet 2012, l’acceptation ou le refus du déploiement d’une force internationale neutre le long de frontière entre la R.D.Congo et le Rwanda est nouveau slogan sur toutes les bouches et dans tous les medias.
Dans les commentaires sur le déploiement de cette force, on commence à voir un changement de langage sur le lieu géographique du déploiement. Au début, on parlait d’un déploiement le long de la frontière entre la R.D. Congo et le Rwanda ‘’pour neutraliser les rebelles du M23 et les FDLR’’.
Dans la conférence de presse animée le Jeudi 19 juillet 2012 par les Ministres des Affaires Etrangères et des Medias, les deux excellences ont parlé du déploiement de la force internationale neutre qui aurait comme objectif «la sécurisation de la zone frontalière commune entre la R.D.Congo et le Rwanda ».
On est donc passé d’un déploiement à la frontière à un déploiement dans une zone frontalière commune dont la délimitation n’est pas connue. Quand on sait qu’il n’existe pas de carte géographique sur l’emplacement exact des rebelles qui endeuillent l’Est de la R.D.Congo depuis 1996, la zone d’action de la force internationale neutre dont il est question dans l’accord d’Addis-Abeba pourrait être illimitée.
Ensuite, les mots utilisés par les différents intervenants n’ont pas le même sens : éradiquer, neutraliser, sécuriser, frontière, zone frontalière commune, etc.
D’où la nécessité de rendre public le texte complet de l’accord d’Addis-Abeba pour éclairer la religion des congolais qui ne veulent pas être de nouveau flouer par un slogan creux qui cacherait une poursuite de la guerre d’occupation par un nouveau nom et des nouveaux acteurs.
Les congolais veulent savoir si le déploiement de la force internationale est la seule matière traitée dans l’accord d’Addis-Abeba ?
D’où la nécessité de rendre public le texte complet de l’accord d’Addis-Abeba pour éclairer la religion des congolais qui ne veulent pas être de nouveau flouer par un slogan creux qui cacherait une poursuite de la guerre d’occupation par un nouveau nom et des nouveaux acteurs.
Les congolais veulent savoir si le déploiement de la force internationale est la seule matière traitée dans l’accord d’Addis-Abeba ?
Quel sera le rôle de la Monusco vis-à-vis de cette force ?
Qui financera l’action de cette force internationale neutre ?
Aussi, quel sera le rôle de l’armée congolaise et de la police dans la zone d’action de cette force internationale neutre?
Qu’entend-on par neutralité ?
Est-ce une neutralité qui sera différente de celle de la Monusco ?
Quelles relations existeront entre les communautés locales de la zone d’action et les troupes de la force internationale neutre ?
Les opérations de la force internationale neutre seront-elles discrètes, sans couverture d’une presse indépendante comme lors des opérations militaires précédentes ?
Peut-être que le texte de l’accord contient déjà des réponses à toutes ces interrogations. D’où la nécessité de le rendre public. L’opacité des opérations militaires du passé a eu comme résultat le fiasco sécuritaire actuel.
S’agissant de la frontière commune entre la R.D. Congo et le Rwanda, les livres de géographie rappellent qu’elle est longue de 216 km, et qu’elle est en ce sens la plus courte de toutes les frontières de la R.D.Congo avec ses 9 pays voisins.
Peut-être que le texte de l’accord contient déjà des réponses à toutes ces interrogations. D’où la nécessité de le rendre public. L’opacité des opérations militaires du passé a eu comme résultat le fiasco sécuritaire actuel.
S’agissant de la frontière commune entre la R.D. Congo et le Rwanda, les livres de géographie rappellent qu’elle est longue de 216 km, et qu’elle est en ce sens la plus courte de toutes les frontières de la R.D.Congo avec ses 9 pays voisins.
Une grande partie de ces 216 km de frontière avec le Rwanda est faite d’eau (Lac Kivu), un fait qui la rend facile à surveiller.
©Beni-Lubero Online
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