jeudi 12 juillet 2012

Les langues se délient - Trahison à l’Est : des noms sont avancés !



Jeudi, 12 Juillet 2012


Antipas Mbusa Nyamuisi

La rébellion du M23 a été dotée par Kigali d’une branche politique remarquablement élaborée. Des personnalités politiques congolaises de haut rang sont membres actifs de la conjuration. Ils n’attendent que l’heure H pour sortir de l’ombre.

Cette information ultrasensible a été livrée en primeur par votre quotidien en début de semaine. Eh bien, des sources crédibles nous donnent aujourd’hui raison et commencent à citer des noms. Des sources très proches de provincial du Nord-Kivu, le nom d’Antipas Mbusa Nyamuisi a été avancé.

On apprend ainsi que cet ex-seigneur de guerre, jadis patron du Rcd/Kml, a repris du service. Comme hier, il a exploité la filière ougandaise pour rejoindre le commandement politique du M23. C’est un député national, conseiller particulier du gouverneur du Nord-Kivu, qui livre l’information avec assurance.

A Kinshasa, on a mis en cause publiquement et sans détours, des députés nationaux dans la trahison qui se déroule à l’Est.

Le parti présidentiel l’a dit tout haut depuis la tribune de l’esplanade de la Foire internationale de Kinshasa.
Ça commence à venir et très bientôt, renseignent d’autres sources, d’autres noms, complètement inattendus, seront rendus public.

On annonce des personnalités de presque tous les bords. Même et surtout celles de la Majorité présidentielle. Ces génies du mal jouent aux tireurs de ficelle dans l’ombre et entendent tirer de substantiels dividendes de la nouvelle aventure militaire au Kivu.

Ce sont ces nouveaux chevaux de Troie qui ont fourni tous les renseignements nécessaires à Kigali en vue de rendre possible l’agression en cours au pays. En effet, il apparaît en ce jour, après recoupement, qu’avant de lancer l’aventure du M23, les stratégies de Kigali ont pris tout le temps pour cerner la situation politique globale de la Rdc. Il s’est principalement agi de savoir quelles étaient les chances de réussite de la nouvelle agression du pays.

Infiltration

A Kigali, on tenait à savoir, mieux à mesurer l’épaisseur de l’équilibre politique des forces après les élections du 28 novembre 2011.

Ainsi, jour après jour, heure après heure, des indics congolais dressaient un monitoring de la situation globale du pays à l’attention de Kigali. Les notes ainsi ficelées, assurent des sources, atterrissaient sur la table de Kagame après avoir transité par le ministère de la Défense.

Tout indique que les comploteurs de Kigali ont finalement trouvé la faille qu’ils recherchaient tant, au lendemain de la mise en place du bureau définitif de la Chambre basse.

La rupture républicaine intervenue alors contre l’Opposition et la Majorité, a constitué l’élément déterminant pour que l’option définitive soit levée à Kigali.

Il y aussi, renseigne-t-on toujours, la deuxième rupture du pacte républicain ayant eu cours lors du huis clos sur les contacts entre la Rdc et le Rwanda.

Le complot, comme on peut le voir remonte à très loin. Il s’est d’abord nourri de données politiques avant que le plan militaire n’entre en action.

Sur ce point précis, il est important de révéler que tous les débats politiques sur les différents plateaux de télévision sont suivis avec beaucoup d’attention à Kigali. Kagame connaîtrait en personne et nommément, certains acteurs politiques congolais à cause de leurs positions et vues tranchées sur le Rwanda et son régime.

La présidence rwandaise possède ainsi une radioscopie politique de la Rdc et de sa classe politique comme dirigeants.


LP

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