VENDREDI, 20 JUILLET 2012
L'Unesco et l'ONG Fauna and Flora International espèrent récolter 120 000 dollars américains d'ici au 20 juillet de sorte à secourir les familles des sept victimes du dernier braconnage et restaurer le siège du site.
L'appel ainsi lancé fait suite à l'attaque meurtrière opérée le 24 juin par des braconniers armés de fusils AK47. Sept personnes parmi lesquelles deux gardes forestiers ont trouvé la mort lors de cette action malveillante perpétrée sous la conduite d'un réputé braconnier dénommé Morgan, précise le site « Africultures ».
Et le bilan des dégâts établi du côté animal a révélé treize okapis tués.
Par ailleurs, notre source souligne que « les attaquants ont incendié les locaux et détruit le matériel ». Dès lors, la reconstruction des bâtiments ainsi que la réparation ou le remplacement du matériel sont tout aussi dans l'ordre des priorités à l'instar du soutien envisagé à destination des familles des victimes.
Et Guy Debonnet, cité par la source, a indiqué qu'il y avait péril en la demeure. « Si nous ne parvenons pas à rétablir la situation rapidement, ce sera un véritable pas en arrière pour la conservation dans la Réserve de faune à okapis qui abrite la plus grande population existante d'éléphants de forêt de la RDC », a soutenu le chef d'unité des projets spéciaux du Centre du patrimoine mondial de l'Unesco. Du reste, il a signifié toute son indignation et affirmé : « Nous ne pouvons pas laisser ces braconniers tuer des gardes forestiers en toute impunité ».
Le directeur général de l'Institut congolais pour la conservation de la nature ((ICCN) a engagé un plaidoyer en faveur de la Réserve à l'occasion de la récente session du Comité du patrimoine mondial à Saint-Pétersbourg, apprend-on. Lors de cette rencontre avec l'Unesco, Cosma Wilungula, a fait part de graves appréhensions quant à la situation qui prévaut dans la Réserve. Il a dès lors sollicité une aide substantielle à l'Unesco afin d'assurer la reprise des activités de conservation interrompues suite aux faits déplorés.
Ainsi, l'appel d'urgence en cours s'inscrit dans le cadre du Fonds de réponse rapide créé par l'Unesco et Fauna and Flora International. Ce, dans le but légitime « de mobiliser des fonds pour répondre aux situations d'urgence », souligne notre source.
Et, dans le cas précis, il s'agit de lever des fonds nécessaires à une assistance au personnel mais aussi à la reconstruction du siège de la Réserve de faune à okapis d'Epulu Ce petit village d'Ituri situé au nord-ouest de la RDC abrite la Réserve qui participe au patrimoine mondial depuis 1996.
Ce site dont la préservation est capitale passe aussi par la protection des éléphants. Ainsi, les fonds qui pourront être réunis grâce à l'actuelle campagne serviront, entre autres, à sécuriser sa population en déclin à cause du braconnage d'ivoire ; la relance du programme d'élevage d'okapis qui a concouru de manière ostensible à la préservation du capital génétique de cette espèce rare de girafes des forêts qui vit exclusivement dans cette petite région.
Les personnes intéressées à faire un don sont priées de joindre le lien suivant : www.justgiving.com/okapi
www.justgiving.com/okapi
Elles peuvent de même se référer au contact média Roni Amelan pour le compte du service de presse de l'Unesco qu'elles peuvent joindre grace aux coordonnées suivantes : Tel : +33 (0) 1 45 68 16 50,r.amelan@unesco.org
r.amelan@unesco.org
.
Nioni Masela
Photo : Des okapis dans leur milieu naturel répertoriés dans le projet de conservation
L'Unesco et l'ONG Fauna and Flora International espèrent récolter 120 000 dollars américains d'ici au 20 juillet de sorte à secourir les familles des sept victimes du dernier braconnage et restaurer le siège du site.
L'appel ainsi lancé fait suite à l'attaque meurtrière opérée le 24 juin par des braconniers armés de fusils AK47. Sept personnes parmi lesquelles deux gardes forestiers ont trouvé la mort lors de cette action malveillante perpétrée sous la conduite d'un réputé braconnier dénommé Morgan, précise le site « Africultures ».
Et le bilan des dégâts établi du côté animal a révélé treize okapis tués.
Par ailleurs, notre source souligne que « les attaquants ont incendié les locaux et détruit le matériel ». Dès lors, la reconstruction des bâtiments ainsi que la réparation ou le remplacement du matériel sont tout aussi dans l'ordre des priorités à l'instar du soutien envisagé à destination des familles des victimes.
Et Guy Debonnet, cité par la source, a indiqué qu'il y avait péril en la demeure. « Si nous ne parvenons pas à rétablir la situation rapidement, ce sera un véritable pas en arrière pour la conservation dans la Réserve de faune à okapis qui abrite la plus grande population existante d'éléphants de forêt de la RDC », a soutenu le chef d'unité des projets spéciaux du Centre du patrimoine mondial de l'Unesco. Du reste, il a signifié toute son indignation et affirmé : « Nous ne pouvons pas laisser ces braconniers tuer des gardes forestiers en toute impunité ».
Le directeur général de l'Institut congolais pour la conservation de la nature ((ICCN) a engagé un plaidoyer en faveur de la Réserve à l'occasion de la récente session du Comité du patrimoine mondial à Saint-Pétersbourg, apprend-on. Lors de cette rencontre avec l'Unesco, Cosma Wilungula, a fait part de graves appréhensions quant à la situation qui prévaut dans la Réserve. Il a dès lors sollicité une aide substantielle à l'Unesco afin d'assurer la reprise des activités de conservation interrompues suite aux faits déplorés.
Ainsi, l'appel d'urgence en cours s'inscrit dans le cadre du Fonds de réponse rapide créé par l'Unesco et Fauna and Flora International. Ce, dans le but légitime « de mobiliser des fonds pour répondre aux situations d'urgence », souligne notre source.
Et, dans le cas précis, il s'agit de lever des fonds nécessaires à une assistance au personnel mais aussi à la reconstruction du siège de la Réserve de faune à okapis d'Epulu Ce petit village d'Ituri situé au nord-ouest de la RDC abrite la Réserve qui participe au patrimoine mondial depuis 1996.
Ce site dont la préservation est capitale passe aussi par la protection des éléphants. Ainsi, les fonds qui pourront être réunis grâce à l'actuelle campagne serviront, entre autres, à sécuriser sa population en déclin à cause du braconnage d'ivoire ; la relance du programme d'élevage d'okapis qui a concouru de manière ostensible à la préservation du capital génétique de cette espèce rare de girafes des forêts qui vit exclusivement dans cette petite région.
Les personnes intéressées à faire un don sont priées de joindre le lien suivant : www.justgiving.com/okapi
www.justgiving.com/okapi
Elles peuvent de même se référer au contact média Roni Amelan pour le compte du service de presse de l'Unesco qu'elles peuvent joindre grace aux coordonnées suivantes : Tel : +33 (0) 1 45 68 16 50,r.amelan@unesco.org
r.amelan@unesco.org
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Nioni Masela
Photo : Des okapis dans leur milieu naturel répertoriés dans le projet de conservation
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