Dans la mesure où plus d’une fois, des experts de la Mission onusienne au Congo, Monusco ont rédigé des rapports destinés au Conseil de sécurité, mettant en accusation le gouvernement du président Kagame pour son appui au M23, le mouvement armé déstabilisant la partie Est de la RD Congo.
« Dès lors qu’un gouvernement qui trouble la paix chez les voisins se fait rendre le prestige de briguer quelque mandat au sommet du monde cela pose, par-dessus le marché, un problème de déficit de conscience au sommet du monde », a déploré un père de famille, dont des proches sont établis dans une localité sous occupation.
En son temps, feu le général De Gaulle (d’heureuse mémoire) avait fait preuve de constance, en prenant ses distances (psychologiques) vis-à-vis de cette macrostructure qu’il qualifiait de « gros machin ».
Pour qui sait lire dans l’histoire, en effet, le général que l’humanité considère comme un grand parmi les grands, avait su faire la part des choses, de son vivant, entre la perception de l’ONU sur le plan aussi bien du fond que de la forme.
Parlant de la forme, le général avait reconnu ce besoin de rapprochement des nations, pour notamment des raisons ayant prévalu à la création de cette Organisation : le rapprochement, les échanges, la solidarité, la recherche de la paix, la promotion de la démocratie, le développement, etc.
Sur le plan du fond, hélas, l’instinct de domination des uns sur les autres occasionnant l’avènement d’un espace humain où les nations ne s’attirent guère, mais se repoussent.
A ce jour, la crainte exprimée en son temps fait l’objet de récupération des membres de l’ONU qui se réclament quelque ascendance sur d’autres, au gré des intérêts. D’où, le prestige membre permanent, et la flatterie de membre non permanent.
Dans cet ordre d’idée, un article vieux de neuf (9) ans dans les colonnes de Jeune Afrique, JA/L’Intelligent interpelle : « (…) la Jamahiriya renonce à briguer, au mois de septembre, le poste de membre non permanent du Conseil de sécurité auquel le système de rotation en vigueur dans cette instance lui donnait droit, pour deux ans.
C’est l’Algérie qui sera candidate à sa place, la Libye portant ses espoirs sur le scrutin de 2008. Comment expliquer ce désistement ? Officiellement, par le fait qu’un pays soumis à des sanctions onusiennes – ce qui est le cas de la Libye – ne peut être membre du Conseil de sécurité.
Mais les Etats-Unis, jugeant une éventuelle candidature libyenne parfaitement « inopportune », ont demandé pour plus de sûreté aux Algériens de négocier un arrangement à l’amiable avec Mouammar Kadhafi. (…) » (Lire en page 15, JA/L’Intelligent n°2218, du 13 au 19 juillet 2003).
Comme on le comprend, le Rwanda a beau figurer au centre des accusations des experts onusiens de la Monusco.
Le pays, toutefois, profite sans équivoque de la part favorable des puissances anglo-saxonnes, qui trouvent « opportun » que le bénéfice des deux ans au conseil de sécurité l’emporte sur les accusations relatives au dossier de la RD Congo.
Quand on sait que dans la cohabitation new-yorkaise, le siège des Nations Unies répond du Département d’Etat américain, l’on ne peut s’empêcher de concevoir que le mandat hillarienne (néologisme issu d’Hillary Clinton, l’actuelle secrétaire d’Etat américaine), couvre Kigali comme une poule ses petits.
Car onze (11) ans jour après jour, les démocrates au pouvoir aux Etats Unis d’Amérique sous le règne de Bill Clinton, La RD Congo perdait, sous le plan concocté par l’ennemi, un visionnaire doublé de patriote, M’Zee Laurent Désiré Kabila.
Payne
L'Avenir

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