Les associations pensent que ces actes sont de nature à opposer les différentes tribus du pays. Le collectif des ONG de défense des droits de l’Homme a appelé le procureur général de la République (PGR) à ouvrir une instruction afin d’identifier l’auteur des menaces de mort contre le député de l’opposition et rapporteur du groupe parlementaire UDPS/forces acquises au changement, Fabrice Puela, et sa famille.
Cette reconnaissance passera, selon cette structure, par la découverte de l’utilisateur de la carte sim qui a servi à l’envoi des messages contenant ces menaces.Dans une communication faite le 27 octobre au siège de l’ONG, les Amis de Nelson Mandela pour la défense des droits de l’Homme (ANMDH), à Matonge, ce collectif a également sollicité du président de l’Assemblée nationale son implication personnelle afin que cessent de telles menaces contre un député.
Les ONG ont noté que le président de la chambre basse du Parlement a, entre autres responsabilités, la sécurisation des membres de cette institution.
Pour les dirigeants des ONG, les dénonciations faites sont pour préserver la paix, en évitant de voir dressées les communautés congolaises les unes contre les autres.
« Nous dénonçons par amour en vue d’amener l’auteur de ces menaces, s’il nous entend, à rectifier son tir ou à cesser ces actions », a expliqué le coordonateur des ANMDH, Robert Ilunga.
Selon les ONG, ces menaces, en Français et en Swahili, sont proférées depuis le 19 octobre contre le député, après sa motion de défiance du 18 octobre contre le vice-Premier ministre et ministre de la Défense et des anciens combattants sur la désorganisation de l’armée et la mauvaise gestion de la guerre à l’est du pays.
Dans ces messages, l’auteur rappelle au député que s’il a un problème contre un Katangais, il provoque tous les Katangais et le pouvoir actuel est entre les mains des ressortissants de cette province, qui ont la possibilité de l’atteindre en tout lieu et à tout moment.
L’émetteur s’enorgueillit d’avoir mis fin aux jours de Lumumba, de Chebeya ainsi que d’Armand Tungulu et d’avoir imposé le silence à Ne Muanda Nsemi. « Puela, pour qui te prend tu. Où est Chebeya ? Maintenant tu vas crever. Le fil que tu as mis à ton cou, tu n’arriveras pas à le faire sortir », l’a-t-il notamment menacé.
Une diversion
Dans leurs hypothèses, les ONG ont indiqué que l’auteur du message pourrait ne pas être un Katangais. Il pourrait s’agir d’une personne ayant des intérêts dans la situation qui prévaut dans l’est du pays, qui se cacherait derrière la communauté katangaise en vue de mettre à porte-à-faux les différentes communautés de la RDC et faire diversion.
Tout en rappelant que la motion était une prérogative constitutionnelle reconnue au député, le collectif a par ailleurs rappelé que les différentes prises de position des Katangais qui, selon Christopher Ngoy, parfois utilisent le « nous Katangais » dominant.
Lucien Dianzenza
Direct!cd
« Nous dénonçons par amour en vue d’amener l’auteur de ces menaces, s’il nous entend, à rectifier son tir ou à cesser ces actions », a expliqué le coordonateur des ANMDH, Robert Ilunga.
Selon les ONG, ces menaces, en Français et en Swahili, sont proférées depuis le 19 octobre contre le député, après sa motion de défiance du 18 octobre contre le vice-Premier ministre et ministre de la Défense et des anciens combattants sur la désorganisation de l’armée et la mauvaise gestion de la guerre à l’est du pays.
Dans ces messages, l’auteur rappelle au député que s’il a un problème contre un Katangais, il provoque tous les Katangais et le pouvoir actuel est entre les mains des ressortissants de cette province, qui ont la possibilité de l’atteindre en tout lieu et à tout moment.
L’émetteur s’enorgueillit d’avoir mis fin aux jours de Lumumba, de Chebeya ainsi que d’Armand Tungulu et d’avoir imposé le silence à Ne Muanda Nsemi. « Puela, pour qui te prend tu. Où est Chebeya ? Maintenant tu vas crever. Le fil que tu as mis à ton cou, tu n’arriveras pas à le faire sortir », l’a-t-il notamment menacé.
Une diversion
Dans leurs hypothèses, les ONG ont indiqué que l’auteur du message pourrait ne pas être un Katangais. Il pourrait s’agir d’une personne ayant des intérêts dans la situation qui prévaut dans l’est du pays, qui se cacherait derrière la communauté katangaise en vue de mettre à porte-à-faux les différentes communautés de la RDC et faire diversion.
Tout en rappelant que la motion était une prérogative constitutionnelle reconnue au député, le collectif a par ailleurs rappelé que les différentes prises de position des Katangais qui, selon Christopher Ngoy, parfois utilisent le « nous Katangais » dominant.
Lucien Dianzenza
Direct!cd

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