
The Winners are... Jean Bamanisa (Province Orientale) et Jacques Mbadu Nsitu (Bas-Congo). Les candidats soutenus personnellement par "Joseph Kabila" ont subi une cuisante défaite. Il s’agit de l’ex-RCD Déo Nkusu (Bas-Congo), vice gouverneur sortant, et Jean-Pierre Daruwezi Mokobe, ancien patron de l’Agence nationale de renseignements.
Mardi 30 octobre, la mouvance kabiliste dite "majorité présidentielle" (MP) tentait déjà d’aller "au secours de la victoire" des "candidats indépendants" restés en lice. Au motif qu’ils seraient membre de la mouvance présidentielle. Pour les observateurs, le "système Kabila" connaît ses premiers "ratages".
Les dés sont jetés. Comme prévu, le second tour de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de la province du Bas-Congo et de la Province Orientale a eu lieu, ce mercredi 31 octobre.
A Matadi, Jacques Mbadu est sorti vainqueur face à Déo Nkusu. La nouvelle a été accueillie par une explosion de joie, indique des sources au chef-lieu de la province du Bas-Congo
A Kisangani, Jean Bamanisa l’a emporté face à Jean Tokole Ilongo placé pourtant en tête au premier tour.
Une tension certaine était perceptible dans les états-majors politiques. L’opposition redoutait que le pouvoir kabiliste fasse usage des magouilles habituelles pour faire passer "son" candidat Déo Nkusu de gré ou de force.
Le cartel "Forces acquises au changement" (FAC) n’a pas menagé ses efforts en appelant les "grands électeurs" que sont les députés provinciaux "à privilégier l’intérêt supérieur de la nation" par rapport à toute autre considération.
Dans un article daté du 30 octobre, le journal kinois "CongoNews" a provoqué la stupeur en annonçant que "le deuxième tour de l’élection du gouverneur de la Province Orientale a été renvoyé à une date ultérieure".
Au motif que la Commision électorale nationale "indépendante" (Ceni) aurait "été saisie d’une demande de la Cour d’appel de Kisangani de surseoir l’élection en attendant l’examen d’une requête réceptionnée le 29 octobre". Une requête qui auraité été introduite par le Conseil de Jean-Pierre Daruwezi Mokobe, le "candidat malheureux" de la mouvance kabiliste.
Comme pour détendre l’atmosphère, dès mardi 30 octobre, la "majorité présidentielle" semblait aller "au secours de la victoire". "C’est une preuve concrète qu’au sein de la MP, c’est la démocratie qui est le monde de gestion, a déclaré sans rire le député national Gaston Musemena". Et d’ajouter, sans conviction, que "Joseph Kabila" n’avait "aucun candidat".
Poursuivant sa "communication", Musemena de laisser entendre que Mbadu, Bamanisa et Tokole sont membres de la majorité présidentielle. Autrement dit, "Joseph Kabila" demeure le "vainqueur final". En tous cas, des voyageurs en provenance de Boyoma Singa Mwambe assurent que la RTNC/Kisangani a consacré plusieurs émissions de propagande au seul candidat Daruwezi Mokobe.
Pour les observateurs, le vote qui vient d’avoir lieu à Matadi et à Kisangani constitue un "échec magistral" pour "Joseph Kabila" et son "système" fondé sur la magouille, la corruption et la violence. Pour ces observateurs, en dépit de leur appartenance à la "majorité présidentielle", les députés provinciaux, tant à Matadi qu’à Kisangani, ont laissé parler leur conscience ignorant superbement les "injonctions" données personnellement par "Joseph".
On rappele que le samedi 20 octobre, le locataire du Palais de la nation s’était rendu à Matadi au volant de sa Jeep 4X4, près de 400 kilomètres à parcourir à l’aller comme au retour. Le mardi 23 octobre, de retour d’Afrique du Sud, il a fait escale à Kisangani pour conférer le lendemain avec les membres de l’Assemblée provinciale. L’homme, réputé orgueilleux et puéril, doit être meurtri dans son ego. Le "système Kabila" connaîtrait-il ses premiers "ratés"?
A Matadi, Jacques Mbadu est sorti vainqueur face à Déo Nkusu. La nouvelle a été accueillie par une explosion de joie, indique des sources au chef-lieu de la province du Bas-Congo
A Kisangani, Jean Bamanisa l’a emporté face à Jean Tokole Ilongo placé pourtant en tête au premier tour.
Une tension certaine était perceptible dans les états-majors politiques. L’opposition redoutait que le pouvoir kabiliste fasse usage des magouilles habituelles pour faire passer "son" candidat Déo Nkusu de gré ou de force.
Le cartel "Forces acquises au changement" (FAC) n’a pas menagé ses efforts en appelant les "grands électeurs" que sont les députés provinciaux "à privilégier l’intérêt supérieur de la nation" par rapport à toute autre considération.
Dans un article daté du 30 octobre, le journal kinois "CongoNews" a provoqué la stupeur en annonçant que "le deuxième tour de l’élection du gouverneur de la Province Orientale a été renvoyé à une date ultérieure".
Au motif que la Commision électorale nationale "indépendante" (Ceni) aurait "été saisie d’une demande de la Cour d’appel de Kisangani de surseoir l’élection en attendant l’examen d’une requête réceptionnée le 29 octobre". Une requête qui auraité été introduite par le Conseil de Jean-Pierre Daruwezi Mokobe, le "candidat malheureux" de la mouvance kabiliste.
Comme pour détendre l’atmosphère, dès mardi 30 octobre, la "majorité présidentielle" semblait aller "au secours de la victoire". "C’est une preuve concrète qu’au sein de la MP, c’est la démocratie qui est le monde de gestion, a déclaré sans rire le député national Gaston Musemena". Et d’ajouter, sans conviction, que "Joseph Kabila" n’avait "aucun candidat".
Poursuivant sa "communication", Musemena de laisser entendre que Mbadu, Bamanisa et Tokole sont membres de la majorité présidentielle. Autrement dit, "Joseph Kabila" demeure le "vainqueur final". En tous cas, des voyageurs en provenance de Boyoma Singa Mwambe assurent que la RTNC/Kisangani a consacré plusieurs émissions de propagande au seul candidat Daruwezi Mokobe.
Pour les observateurs, le vote qui vient d’avoir lieu à Matadi et à Kisangani constitue un "échec magistral" pour "Joseph Kabila" et son "système" fondé sur la magouille, la corruption et la violence. Pour ces observateurs, en dépit de leur appartenance à la "majorité présidentielle", les députés provinciaux, tant à Matadi qu’à Kisangani, ont laissé parler leur conscience ignorant superbement les "injonctions" données personnellement par "Joseph".
On rappele que le samedi 20 octobre, le locataire du Palais de la nation s’était rendu à Matadi au volant de sa Jeep 4X4, près de 400 kilomètres à parcourir à l’aller comme au retour. Le mardi 23 octobre, de retour d’Afrique du Sud, il a fait escale à Kisangani pour conférer le lendemain avec les membres de l’Assemblée provinciale. L’homme, réputé orgueilleux et puéril, doit être meurtri dans son ego. Le "système Kabila" connaîtrait-il ses premiers "ratés"?
B.A.W
© Congoindépendant
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