Des éléments du M23 esquissant des pas de danse.
Après des combats acharnés avec des troupes FARDC venues de Bukavu sous le commandement du général Pacifique Masunzu, les rebelles du M23 ont pris, lundi 19 novembre, le contrôle de l’aéroport International de Goma au début de la soirée.
"Les éléments de la garde présidentielle ont incendié leurs installations avant de prendre la fuite", signale une source proche de la rébellion. Après la "pacification" de la ville, le M23 entend procéder à l’installer de "son" administration dans l’ensemble de la province tout en exigeant des "négociations politiques dans les brefs délais".
"Joseph Kabila" aurait dépêché à Kampala, en Ouganda, l’abbé Appolinaire Malu Malu et le gouverneur du Nord Kivu Julien Paluku afin d’entamer des pourparlers. Selon la source précitée, le "Mouvement du 23 mars" se refuse de prendre part à des "négociations secrètes".
On apprend que l’entrée des éléments du M23 dans le chef-lieu du Nord Kivu devait avoir lieu dans la soirée du dimanche 18 novembre.
"Cette entrée a été retardée par des garanties que le M23 devait donner à la Monusco ainsi qu’à certaines grandes puissances".
Lesquelles?
Quelle est la nature de ces "garanties"? Silence radio.
"A ces grandes puissances, les responsables du M23 ont réaffirmé leur objectif qui reste le renversement de Joseph Kabila", a conclu la source.
Dans un communiqué daté du lundi 19 novembre 2012 sous la signature de Sultani Makenga, l’état-major général de l’Armée révolutionnaire congolaise (ARC/M23) accuse les Forces armées de la RD Congo d’avoir relancé les hostilités le dimanche 18 novembre "en faisant appel à des nouvelles unités venues fraichement des provinces voisines pour conforter leurs velléités bellicistes".
Et d’ajouter : "L’état-major général de l’Armée révolutionnaire congolaise invite tous les habitants de la ville de Goma et ses environs à garder leur calme et à suivre tranquillement l’évolution de la situation à partir de leurs résidences.
Nos forces se chargeront de garantir la sécurité et la quiétude à tous, comme il en est le cas
partout sur l’étendue du territoire que nous contrôlons". (Nous y reviendrons).
B.A.W
© Congoindépendant
Après des combats acharnés avec des troupes FARDC venues de Bukavu sous le commandement du général Pacifique Masunzu, les rebelles du M23 ont pris, lundi 19 novembre, le contrôle de l’aéroport International de Goma au début de la soirée.
"Les éléments de la garde présidentielle ont incendié leurs installations avant de prendre la fuite", signale une source proche de la rébellion. Après la "pacification" de la ville, le M23 entend procéder à l’installer de "son" administration dans l’ensemble de la province tout en exigeant des "négociations politiques dans les brefs délais".
"Joseph Kabila" aurait dépêché à Kampala, en Ouganda, l’abbé Appolinaire Malu Malu et le gouverneur du Nord Kivu Julien Paluku afin d’entamer des pourparlers. Selon la source précitée, le "Mouvement du 23 mars" se refuse de prendre part à des "négociations secrètes".
On apprend que l’entrée des éléments du M23 dans le chef-lieu du Nord Kivu devait avoir lieu dans la soirée du dimanche 18 novembre.
"Cette entrée a été retardée par des garanties que le M23 devait donner à la Monusco ainsi qu’à certaines grandes puissances".
Lesquelles?
Quelle est la nature de ces "garanties"? Silence radio.
"A ces grandes puissances, les responsables du M23 ont réaffirmé leur objectif qui reste le renversement de Joseph Kabila", a conclu la source.
Dans un communiqué daté du lundi 19 novembre 2012 sous la signature de Sultani Makenga, l’état-major général de l’Armée révolutionnaire congolaise (ARC/M23) accuse les Forces armées de la RD Congo d’avoir relancé les hostilités le dimanche 18 novembre "en faisant appel à des nouvelles unités venues fraichement des provinces voisines pour conforter leurs velléités bellicistes".
Et d’ajouter : "L’état-major général de l’Armée révolutionnaire congolaise invite tous les habitants de la ville de Goma et ses environs à garder leur calme et à suivre tranquillement l’évolution de la situation à partir de leurs résidences.
Nos forces se chargeront de garantir la sécurité et la quiétude à tous, comme il en est le cas
partout sur l’étendue du territoire que nous contrôlons". (Nous y reviendrons).
B.A.W
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