
Le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli, a déclaré lundi que les militaires rwandais et congolais, impliqués dans l’échange de tirs du 3 novembre étaient « en divagation ».
L’incident qui a coûté la vie à un soldat congolais a eu lieu le 3 novembre à Kanyanja, le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda.
Le soldat en question était allé chercher la nourriture en traversant la frontière rwandaise, a déclaré le colonel Hamuli, tout en excluant toute volonté de provocation des Forces armées de la RDC (FARDC).
« L’échange des tirs entre militaires congolais et ceux rwandais (…) n’impliquait pas les commandements des deux armées », a poursuivi le colonel Hamuli.
Selon un officier des FARDC, les officiers militaires congolais basés dans cette partie de la RDC ont conduit lundi les journalistes congolais et étrangers à la frontière avec le Rwanda.
Sur place, les officiers n’ont fourni aucune explication sur les raisons de la dispute qui a conduit à l’échange des tirs.
Dimanche, les autorités militaires rwandaises ont amené à cet endroit des journalistes et des diplomates, accusant les militaires congolais de provocation.
Le porte-parole de l’armée rwandaise, le général Joseph Nzabamwita, a affirmé que les soldats congolais avaient pénétré en territoire rwandais « en mission de reconnaissance.
Il a accusé les soldats congolais d’être les premiers à tirer.

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