Neuf personnes ont été tuées ce samedi 10 novembre tôt dans la matinée à Ruvumbura dans le territoire de Rutshuru. Plusieurs personnes ont également été blessées et six filles violées.
Des sources locales attribuent cette attaque à des combattants de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23). D’autres sources parlent plutôt d’une incursion des rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Ces assaillants auraient investi la localité à 5 heures locales et pillé plusieurs habitations avant de se retirer.
Les rebelles du M23 occupent plusieurs localités du territoire de Rutshuru depuis le mois de mai dernier.
Le 1er novembre dernier, l’armée congolaise leur a repris la localité de Busumbasitué dans le même territoire.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont délogé les mutins du M23 conduits par le lieutenant-colonel Badege, lors d’une opération de bouclage et de ratissage menée le 1er novembre, a indiqué
Selon le porte-parole militaire de la Monusco, la reprise de cette localité est intervenue après une opération de bouclage et de ratissage menée par les militaires congolais.
Pour les parlementaires de la Communauté internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), la solution de la crise que traverse actuellement l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité créée par divers groupes armés, passe par la voie diplomatique et politique.
« Les parlementaires de la CIRGL sont conscients des problèmes d’insécurité dans la partie est de la RDC », a récemment déclaré le secrétaire général du forum des parlements de la CIRGL.
De son côté, le président Kabila, qui soutient les options diplomatique et politique, n’a jamais exclu l’option militaire ou la combinaison des trois.
A la tribune du XIVe sommet de la Francophonie, il avait déclaré qu’il misait sur «toutes les solutions» pour résoudre la crise dans l’Est du pays. Il avait tenu le même discoursau mois de juillet devant des journalistes congolais.
La RDC, l’Onu et plusieurs organisations accusent le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, accusée elle-même d’exactions contre des populations civiles.
Plusieurs milliers de personnes se sont déplacées pour fuir ces violations des droits de l’homme.
Direct!cd
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