Les envoûteurs du Congo ont repris du service. Comme lors de la guerre d’agression du 2 août 1998, Londres et Washington multiplient les manoeuvres pour empêcher l’aboutissement de tout schéma pouvant aider la Rdc à sortir la tête de l’eau.
C’est le cas du projet de résolution soumis par la France au conseil de sécurité. Le bloc anglo-saxon s’oppose à son volet essentiel, lequel consiste à envisager l’intervention des troupes étrangères africaines aux côtés des Fardc.
Ce redoutable bloc se montre disposé à discuter de tout, sauf de cette question cruciale. Pourtant, c’est la seule qui peut apporter un début de solution évidente.
De toutes les façons, à Paris, on ne se faisait aucune illusion. On savait d’avance que le projet de résolution devait achopper sur cette question capitale.
C’est pourquoi la France a dû préparer une sorte de plan B. Question de contourner l’adversité au cas où le plan A butait contre une résistance.
Comme plan de secours, Paris exige que l’on modifie le mandat de la Monusco, de sorte à la rendre réellement opérationnelle et capable de riposter contre tout assaut des mutins.
On pensait que le bloc anglo-saxon allait se gêner d’attaquer la seconde option française. C’était mal connaître les tenants de ce lobby mortel. Ils ne se sont nullement gênés de manifester beaucoup de réticence à la matérialisation du Plan B.
Une manière claire de signifier que le développement de la situation actuelle à l’Est, avec la chute de Goma comme point focal, s’inscrit bien dans le goût de Londres et Washington.
Ces deux, épicentres du bloc anglo-saxon sont revenus dans la logique originelle les ayant caractérisé entre 1998 et 2002.
Le signe
Washington connaissait avec la plus grande précision le plan d’attaque et de chute de Goma 3 mois à l’avance. Et lorsqu’un mois avant, tout était fin prêt du côté Kigali, que la cargaison de lunettes infra rouges a débarqué au Rwanda, Washington s’est mis à évacuer son personnel en poste à Goma.
Concernant Londres, tout le monde sait qu’environ deux mois avant la chute de Goma, l’aide financière préalablement coupée au Rwanda, a été rétablie dans des circonstances aussi floues que suspectes.
Des sources affirment que ce rétablissement a servi de détonateur à la décision rwandaise de foncer sur Goma.
Le roi de l’ombre
Il y a un terrible double jeu qui se joue à Washington. Officiellement, l’administration américaine s’est répandue en condamnations contre le M23 et ses dirigeants, dont Sultani Makenga stigmatisé comme un criminel de guerre et qui a vu ses comptes gelés.
On peut facilement se laisser prendre à ce piège typiquement anglo-saxon.
Pourtant, la vérité est que l’Amérique parallèle, celle des services, la Cia et la DMI en tête, ainsi que celle des multinationales, détient le vrai pouvoir.
C’est elle qui soutient activement l’agression rwandaise et tient à imposer une nouvelle cartographie géostratégique dans les Grands Lacs.
L’Amérique officielle, tout bonnement, est contrainte de jouer le jeu de la légalité et de la normalité.
Elle aura ainsi à se dédouaner à bon compte devant l’opinion internationale lorsque les gourous de l’ombre auront réussi à imposer le chaos au Congo-Kinshasa.
Ce qui se déroule sous nos yeux est la réplique parfaite du schéma américain au Chili sous Allende en 1962.
Il faut donc apprendre à se méfier de toutes les prises de position officielles. Même celles de la Monusco qui répond totalement de l’Amérique parallèle.
LP
Direct!cd
C’est le cas du projet de résolution soumis par la France au conseil de sécurité. Le bloc anglo-saxon s’oppose à son volet essentiel, lequel consiste à envisager l’intervention des troupes étrangères africaines aux côtés des Fardc.
Ce redoutable bloc se montre disposé à discuter de tout, sauf de cette question cruciale. Pourtant, c’est la seule qui peut apporter un début de solution évidente.
De toutes les façons, à Paris, on ne se faisait aucune illusion. On savait d’avance que le projet de résolution devait achopper sur cette question capitale.
C’est pourquoi la France a dû préparer une sorte de plan B. Question de contourner l’adversité au cas où le plan A butait contre une résistance.
Comme plan de secours, Paris exige que l’on modifie le mandat de la Monusco, de sorte à la rendre réellement opérationnelle et capable de riposter contre tout assaut des mutins.
On pensait que le bloc anglo-saxon allait se gêner d’attaquer la seconde option française. C’était mal connaître les tenants de ce lobby mortel. Ils ne se sont nullement gênés de manifester beaucoup de réticence à la matérialisation du Plan B.
Une manière claire de signifier que le développement de la situation actuelle à l’Est, avec la chute de Goma comme point focal, s’inscrit bien dans le goût de Londres et Washington.
Ces deux, épicentres du bloc anglo-saxon sont revenus dans la logique originelle les ayant caractérisé entre 1998 et 2002.
Le signe
Washington connaissait avec la plus grande précision le plan d’attaque et de chute de Goma 3 mois à l’avance. Et lorsqu’un mois avant, tout était fin prêt du côté Kigali, que la cargaison de lunettes infra rouges a débarqué au Rwanda, Washington s’est mis à évacuer son personnel en poste à Goma.
Concernant Londres, tout le monde sait qu’environ deux mois avant la chute de Goma, l’aide financière préalablement coupée au Rwanda, a été rétablie dans des circonstances aussi floues que suspectes.
Des sources affirment que ce rétablissement a servi de détonateur à la décision rwandaise de foncer sur Goma.
Le roi de l’ombre
Il y a un terrible double jeu qui se joue à Washington. Officiellement, l’administration américaine s’est répandue en condamnations contre le M23 et ses dirigeants, dont Sultani Makenga stigmatisé comme un criminel de guerre et qui a vu ses comptes gelés.
On peut facilement se laisser prendre à ce piège typiquement anglo-saxon.
Pourtant, la vérité est que l’Amérique parallèle, celle des services, la Cia et la DMI en tête, ainsi que celle des multinationales, détient le vrai pouvoir.
C’est elle qui soutient activement l’agression rwandaise et tient à imposer une nouvelle cartographie géostratégique dans les Grands Lacs.
L’Amérique officielle, tout bonnement, est contrainte de jouer le jeu de la légalité et de la normalité.
Elle aura ainsi à se dédouaner à bon compte devant l’opinion internationale lorsque les gourous de l’ombre auront réussi à imposer le chaos au Congo-Kinshasa.
Ce qui se déroule sous nos yeux est la réplique parfaite du schéma américain au Chili sous Allende en 1962.
Il faut donc apprendre à se méfier de toutes les prises de position officielles. Même celles de la Monusco qui répond totalement de l’Amérique parallèle.
LP
Direct!cd
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