jeudi 21 mars 2013

A Propos De Jules Mutebutsi à Bosco Ntaganda, comme au théâtre !

Jeudi, 21 Mars 2013



« La RD Congo n’est pas officiellement en guerre ; elle est victime d’une agression armée », a déclaré, hier sur Radio France internationale, RFI, la ministre française en charge de la Francophonie, Yamina Benguigui.

Sa brève intervention a porté sur « les droits des femmes francophones », thème retenu pour un forum prévu à Paris, en marge de la journée de l’Organisation internationale de la Francophonie, OIF.

En effet, le déroulement de l’agression armée qui inquiète notamment par son élasticité dans le temps, -(pour reprendre les termes, ô combien limpides de cette officielle française)- pose entre autres préoccupations, celle du profil des acteurs.

Ce sont principalement ces sujets apparents qui se présentent d’emblée comme des interlocuteurs (valables) du gouvernement de la République, dans le cadre notamment des concertations. Ensuite, ils quittent la scène, et de manière spectaculaire.

C’est ainsi qu’avec un peu de recul, les bonnes consciences ont pu constater la manière ahurissante qu’en son temps, le colonel Jules Mutebutsi a évacué, 2002-2003, laissant trôner ainsi le général Laurent Nkundabatware.

Il ya deux années, les bonnes consciences ont appris la « fin abracadabra » du général Nkundabatware, sous la poussée de son alter ego, Bosco Ntaganda. Dans le tréfonds de l’âme congolaise, ce dernier était apparu comme un allié, venu déguerpir du territoire national un indésirable.

Peu après, le général Bosco Ntaganda se dévoilant, a montré que chasser le général Laurent Nkundabatware n’était pas synonyme d’un rapprochement de Kinshasa.

« Celui qui n’est pas avec moi, disperse », a dit Jésus Christ, cité par l’Evangéliste biblique Marc. Lundi 18 mars courant, intervient la reddition de Bosco Ntaganda, sous la pression armée du général Sultani MaKenga.

Enigme du scénario, de la scène et des coulisses

En art dramatique, les acteurs sur scène, sont utilisés dans leurs rôles respectifs pour rendre un scénario, dans le cadre de la représentation d’une histoire de conflit humain.

Cette histoire, vécue ou fictive, ne tient pas nécessairement des armes. Il existe donc trois temps pour chaque acteur : d’abord, paraître (en tant que personnage) et selon la distribution des rôles qu’effectue le metteur en scène.

Ensuite, jouer. C’est le moment sublime, où le personnage se dévoile devant le public, conformément à la ligne directrice du metteur scène. Et, enfin, rentrer dans les coulisses après avoir tout donné du personnage.

Ce qui est dans les coulisses échappe d’ordinaire au public, et c’est là notamment la « demeure » du souffleur. Dans les coulisses, en effet, se retrouvent et se parlent en des termes routiniers le metteur en scène et les acteurs s’alternant à la scène.

Tandis que la scène suit son cours, le metteur en scène qui attend l’un après l’autre ses poulains dans les coulisses, n’y applique pas à leur encontre de sanctions corporelles.

Parlant de la reddition du général Bosco Ntanganda, RFI dans sa tranche Afrique –matin d’hier mercredi, s’est éberlué en ces termes : « Il n’est pas courant qu’un chef de troupes se rende de la sorte ! ». De là à déceler la connotation réel des coulisses telles que ci-haut explicitées, le pas est vite franchi.

Dans le contexte de la mondialisation, les peuples et les gouvernements de leurs pays respectifs sont appelés à se souder, à consolider la démocratie et à poursuivre les efforts, dans la constance, pour les enjeux du développement et de la compétitivité.

Il s’avère donc que toutes les forces négatives allant à l’encontre des aspirations des masses populaires, sont éphémères et irresponsables, qu’elles (ces forces négatives) se comptent au Conseil de sécurité des Nations Unies ou au sein de la communauté internationale ou parmi les pays voisins ou dans une opposition interne déconnectée du tréfonds du peuple.

Dimpa

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire