on March 24, 2013

La non-violence au Congo Kinshasa devient l’irresponsabilité, une capitulation et un suicide
Le pire ennemi de l’homme est souvent l’homme lui-même, notamment par sa naïveté et sa capacité à ne pas accepter les choses comme elles sont.
La liberté est l’un des dons précieux que l’homme reçoit en naissant en tant qu’être humain. Il n’a reçu la liberté ni de César, ni d’un quelconque Chef temporel. Déposer cette liberté aux pieds d’un César ou d’un Chef temporel, c’est dégrader sa propre nature humaine.
L’homme est donc libre et il doit être libre. Mais depuis l’arrivée des Portugais au Congo (1482), les Congolais sont soumis aux différents systèmes d’oppression (esclavage, colonisation, génocide, pillage des richesses naturelles…), à des violences, des cruautés, des atrocités, des violences sexuelles, des horreurs, des massacres des civils et des assassinats politiques dont l’ampleur et la durée n’ont jamais été atteintes nulle part ailleurs dans le monde.
Devant cette tragédie qui frappe les Congolais et leur pays, les Congolais ont fini, dans leur Combat pour la libération, par se doter des fondements d’un Etat de droit réellement indépendant, souverain, démocratique, moderne et prospère (Résolutions de la Conférence Nationale Souveraine, CNS, 7 Août 1991-6 Décembre 1992) et de la Vérité des urnes à l’issue de l’Election Présidentielle du 28 Novembre 2011 (Election de Son Excellence Etienne Tshisekedi).
L’application de ces deux Acquis du Combat national est bloquée. Les Congolais et le Congo sont embarqués dans un train qui file à une vitesse folle et dont le gouvernail est dans les mains d’un jeune homme rwandais, tyran et sadique, vers l’Apocalypse finale.
La Tragédie est sortie aujourd’hui de toutes les situations et de tous les cas dans lesquels la non-violence peut avoir encore un sens et peut être efficace.
Nelson Mandela, en Afrique du Sud, a été contraint d’abandonner la non-violence à cause de la durée du Combat non-violent, des massacres de Sharpeville perpétrés le 21 Mars 1960, de l’intensification de l’oppression et de la répression contre les Noirs Sud-Africains ainsi que de l’obstination des Afrikaaners à continuer à appliquer le régime de l’Apartheid.
Rappelons que Nelson Mandela était considéré par les Afrikaaners et par leurs suppôts étrangers comme un terroriste et un communiste dans le contexte de guerre froide, où « l’idéologie de l’apartheid s’affichait comme ligne de défense de l’Occident » dépendante de ses minéraux et métaux (or, platine, chrome, manganèse, uranium, antimoine, diamant…) et dont l’Afrique du Sud, « gardienne de la route maritime du Cap », est l’un des principaux producteurs mondiaux du monde libre.
Nous sommes aujourd’hui convaincus que si les Congolais continuent à appliquer la non-violence, ils prennent l’option de prouver à eux-mêmes et au monde qu’ils sont libres en se suicidant.
Si les Congolais prennent l’option de cesser d’être des esclaves apatrides en voie d’extermination totale, ils doivent opter pour la légitime défense, prendre tous, indistinctement, individuellement et collectivement, part à cette légitime défense, s’organiser en brigades militaires et paramilitaires et agir.
Il faut rendre le pays ingouvernable, agir constamment, partout et en même temps dans tout le pays en posant toutes sortes d’actes de sabotage qui déstabilisent le pouvoir déchu ; provoquent la paralysie et la destruction de tous les symboles du pouvoir déchu ainsi que l’insécurité généralisée contre les hors-la-loi et contre leurs intérêts.
La tragédie vécue par les Congolais et leur pays depuis la traite de l’esclavage jusqu’à ce jour constitue un cas extrême et unique dans toute l’histoire de l’Humanité et a même de loin dépassé le cas de légitime défense.
Tous les Congolais sont des esclaves apatrides, vulnérables, sans aucun moyen de défense et de protection par l’Etat qui n’existe pas et ils sont placés dans une insécurité généralisée et sont des proies faciles jetées en pâture par le sort aux fauves féroces, violents, arrogants, insatiables, impénitents et sadiques.
Et les Congolais sont en voie d’extermination totale.
Le pays est géré par un pouvoir d’occupation, qui est un pouvoir arbitraire, une tyrannie. Les instruments du pouvoir de l’Etat sont dans les mains des mercenaires étrangers qui occupent tous les postes-clé et stratégiques du pays.
Ils sont protégés par des escadrons de la mort qui sont des mercenaires étrangers. Il n’y a ni paix, ni stabilité, ni sécurité, ni intégrité du territoire, ni intangibilité des frontières nationales, ni armée, ni police nationales.
Le pays est un cas d’école en matière de la faillite d’Etat. Il n’y a donc ni Etat, ni Etat de droit, ni Etat de droit démocratique.
Aucune des quatre fonctions régaliennes de l’État – les grandes fonctions souveraines qui fondent l’existence même de l’État et qui ne font, en principe, l’objet d’aucune délégation – n’est réalisée, à savoir : assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire ; assurer la sécurité intérieure et le maintien de l’ordre public, avec, notamment, des forces de police ; définir le droit et rendre la justice ; et détenir la souveraineté économique et financière en émettant de la monnaie, notamment par le biais d’une banque centrale.
Les richesses nationales sont pillées au profit des étrangers. Les Congolais n’en sont ni les véritables propriétaires et les premiers bénéficiaires. Malgré les richesses immenses et diversifiées et les potentialités considérables dont regorge le pays ainsi que les moyens financiers importants octroyés par la Communauté internationale (plus de 16 milliards $US de 2001 à 2007), le Congo/Kinshasa est parmi les pays les plus pauvres de la Planète et la population paupérisée à l’extrême.
Le pays figure pour l’année 2012 à la 186è place sur 186 pays classés dans le rapport de l’indice de développement humain (IDH) du PNUD (santé et longévité, accès à l’instruction et niveau de vie décent).
A Suivre.
Fait le 20 Mars 2013.
Dr François Tshipamba MpuilaE-mail : tshipambampuila@yahoo.fr

La non-violence au Congo Kinshasa devient l’irresponsabilité, une capitulation et un suicide
Le pire ennemi de l’homme est souvent l’homme lui-même, notamment par sa naïveté et sa capacité à ne pas accepter les choses comme elles sont.
La liberté est l’un des dons précieux que l’homme reçoit en naissant en tant qu’être humain. Il n’a reçu la liberté ni de César, ni d’un quelconque Chef temporel. Déposer cette liberté aux pieds d’un César ou d’un Chef temporel, c’est dégrader sa propre nature humaine.
L’homme est donc libre et il doit être libre. Mais depuis l’arrivée des Portugais au Congo (1482), les Congolais sont soumis aux différents systèmes d’oppression (esclavage, colonisation, génocide, pillage des richesses naturelles…), à des violences, des cruautés, des atrocités, des violences sexuelles, des horreurs, des massacres des civils et des assassinats politiques dont l’ampleur et la durée n’ont jamais été atteintes nulle part ailleurs dans le monde.
Devant cette tragédie qui frappe les Congolais et leur pays, les Congolais ont fini, dans leur Combat pour la libération, par se doter des fondements d’un Etat de droit réellement indépendant, souverain, démocratique, moderne et prospère (Résolutions de la Conférence Nationale Souveraine, CNS, 7 Août 1991-6 Décembre 1992) et de la Vérité des urnes à l’issue de l’Election Présidentielle du 28 Novembre 2011 (Election de Son Excellence Etienne Tshisekedi).
L’application de ces deux Acquis du Combat national est bloquée. Les Congolais et le Congo sont embarqués dans un train qui file à une vitesse folle et dont le gouvernail est dans les mains d’un jeune homme rwandais, tyran et sadique, vers l’Apocalypse finale.
La Tragédie est sortie aujourd’hui de toutes les situations et de tous les cas dans lesquels la non-violence peut avoir encore un sens et peut être efficace.
Nelson Mandela, en Afrique du Sud, a été contraint d’abandonner la non-violence à cause de la durée du Combat non-violent, des massacres de Sharpeville perpétrés le 21 Mars 1960, de l’intensification de l’oppression et de la répression contre les Noirs Sud-Africains ainsi que de l’obstination des Afrikaaners à continuer à appliquer le régime de l’Apartheid.
Rappelons que Nelson Mandela était considéré par les Afrikaaners et par leurs suppôts étrangers comme un terroriste et un communiste dans le contexte de guerre froide, où « l’idéologie de l’apartheid s’affichait comme ligne de défense de l’Occident » dépendante de ses minéraux et métaux (or, platine, chrome, manganèse, uranium, antimoine, diamant…) et dont l’Afrique du Sud, « gardienne de la route maritime du Cap », est l’un des principaux producteurs mondiaux du monde libre.
Nous sommes aujourd’hui convaincus que si les Congolais continuent à appliquer la non-violence, ils prennent l’option de prouver à eux-mêmes et au monde qu’ils sont libres en se suicidant.
Si les Congolais prennent l’option de cesser d’être des esclaves apatrides en voie d’extermination totale, ils doivent opter pour la légitime défense, prendre tous, indistinctement, individuellement et collectivement, part à cette légitime défense, s’organiser en brigades militaires et paramilitaires et agir.
Il faut rendre le pays ingouvernable, agir constamment, partout et en même temps dans tout le pays en posant toutes sortes d’actes de sabotage qui déstabilisent le pouvoir déchu ; provoquent la paralysie et la destruction de tous les symboles du pouvoir déchu ainsi que l’insécurité généralisée contre les hors-la-loi et contre leurs intérêts.
La tragédie vécue par les Congolais et leur pays depuis la traite de l’esclavage jusqu’à ce jour constitue un cas extrême et unique dans toute l’histoire de l’Humanité et a même de loin dépassé le cas de légitime défense.
Tous les Congolais sont des esclaves apatrides, vulnérables, sans aucun moyen de défense et de protection par l’Etat qui n’existe pas et ils sont placés dans une insécurité généralisée et sont des proies faciles jetées en pâture par le sort aux fauves féroces, violents, arrogants, insatiables, impénitents et sadiques.
Et les Congolais sont en voie d’extermination totale.
Le pays est géré par un pouvoir d’occupation, qui est un pouvoir arbitraire, une tyrannie. Les instruments du pouvoir de l’Etat sont dans les mains des mercenaires étrangers qui occupent tous les postes-clé et stratégiques du pays.
Ils sont protégés par des escadrons de la mort qui sont des mercenaires étrangers. Il n’y a ni paix, ni stabilité, ni sécurité, ni intégrité du territoire, ni intangibilité des frontières nationales, ni armée, ni police nationales.
Le pays est un cas d’école en matière de la faillite d’Etat. Il n’y a donc ni Etat, ni Etat de droit, ni Etat de droit démocratique.
Aucune des quatre fonctions régaliennes de l’État – les grandes fonctions souveraines qui fondent l’existence même de l’État et qui ne font, en principe, l’objet d’aucune délégation – n’est réalisée, à savoir : assurer la sécurité extérieure par la diplomatie et la défense du territoire ; assurer la sécurité intérieure et le maintien de l’ordre public, avec, notamment, des forces de police ; définir le droit et rendre la justice ; et détenir la souveraineté économique et financière en émettant de la monnaie, notamment par le biais d’une banque centrale.
Les richesses nationales sont pillées au profit des étrangers. Les Congolais n’en sont ni les véritables propriétaires et les premiers bénéficiaires. Malgré les richesses immenses et diversifiées et les potentialités considérables dont regorge le pays ainsi que les moyens financiers importants octroyés par la Communauté internationale (plus de 16 milliards $US de 2001 à 2007), le Congo/Kinshasa est parmi les pays les plus pauvres de la Planète et la population paupérisée à l’extrême.
Le pays figure pour l’année 2012 à la 186è place sur 186 pays classés dans le rapport de l’indice de développement humain (IDH) du PNUD (santé et longévité, accès à l’instruction et niveau de vie décent).
A Suivre.
Fait le 20 Mars 2013.
Dr François Tshipamba MpuilaE-mail : tshipambampuila@yahoo.fr
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