lundi 4 mars 2013

La RDC possède 34.000 milliards USD en réserves minières avec un capital humain « à développer »

lundi 4 mars 2013


La République démocratique du Congo (RDC), dont la richesse est essentiellement « naturelle », possède des réserves minières estimées à 34.000 milliards USD, mais est confrontée à des infrastructures « limitées » et un capital humain « à développer ».

« Le pays détient des ressources minières considérables : 2ème réserve de cuivre du monde, ¼ des réserves mondiales d’or, il produit 4/5 du coltan mondial. Le secteur minier représente 15% du produit intérieur brut (PIB), 11% des recettes propres et 90% des exportations », selon la Banque mondiale.

Cependant, la gouvernance du secteur minier bute sur la fraude et la contrebande, la corruption, l’évasion fiscale et sur l’insuffisance des sanctions positives et/ou négatives.

Selon des experts, le développement actuel du secteur minier en RDC génère des problèmes « non prévus » dans la législation. Il s’agit de la « confusion » entretenue dans l’octroi de visa spécifique et de la carte de travail pour étrangers ainsi qu’entre les régies financières provinciales et la DGRAD (Direction générale des recettes administratives et domaniales), le conflit de compétence entre d’une part le ministère des Mines et ceux de l’Environnement et des Affaires foncières et, d’autre part, entre le gouvernement central et les provinces (ministère des Mines et ministères provinciaux des Mines).

Les faiblesses des capacités institutionnelles des administrations des mines et autres ainsi que le conflit de compétence entre le ministère provinciaux des Mines et les chefs de divisions provinciales des Mines sont autant d’autres problèmes.

Réformes

La conférence sur la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier en RDC, qui s’est tenue les 30 et 31 janvier 2013 à Lubumbashi (Katanga), a fait plusieurs recommandations au gouvernement ainsi qu’aux entreprises minières et à toutes les autres parties prenantes en vue de redynamiser ce pan important de la vie économique du pays.

Elles sont axées notamment sur l’harmonisation et la vulgarisation des textes légaux et réglementaires, la finalisation du processus de la révision du Code minier, la finalisation de l’élaboration des mesures d’application de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement, la révision du plan directeur d’aménagement du territoire en intégrant tous les domaines sectoriels en rapport avec l’industrie extractive.

Angelo Mobateli
Le Potentiel

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