22/09/2013
Raymond Tshibanda N'tungamulongo
Les pourparlers de Kampala amorcent leur dernière ligne droite. Mais, l’incertitude plane toujours sur la signature d’un éventuel accord, dans le délai de 14 jours convenus dans le cadre de la CIRGL.
Des nouvelles en provenance de la capitale ougandaise sont plutôt alarmistes et font état d’une impasse entre les deux délégations.
Le gouvernement et le M23 camperaient chacun sur leur position, rapportent des sources présentes à Kampala. A défaut d’un blocage, un accord à Kampala paraît de plus improbable – du moins dans les conditions actuelles.
Le président Joseph Kabila a confirmé son déplacement de New York où se tient, en marge de l’assemblée générale de l’ONU, une réunion spéciale sur la région des Grands Lacs.
Le code de déverrouillage des pourparlers de Kampala, où se dessine déjà l’ombre d’une impasse entre Kinshasa et le M23, pourrait sortir du siège des Nations unies.
Les pourparlers de Kampala amorcent leur dernière ligne droite. Mais, l’incertitude plane toujours sur la signature d’un éventuel accord, dans le délai de 14 jours convenus dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Des nouvelles en provenance de la capitale ougandaise sont plutôt alarmistes et font état d’une impasse entre les deux délégations. Le gouvernement et le M23 camperaient chacun sur leur position, rapportent des sources présentes à Kampala.
A défaut d’un blocage, un accord à Kampala paraît de plus improbable – du moins dans les conditions actuelles.
La dernière sortie médiatique à Kinshasa du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a ravivé cette incertitude. Kinshasa s’est montré intransigeant sur certaines matières, notamment l’amnistie et l’intégration de certains militaires issus des rangs du M23.
L’ULTIME SAUVETAGE
Kampala ayant montré ses limites, c’est à New York que les Nations unies tentent de désamorcer la bombe, dans l’objectif d’éviter un nouvel échec aux négociations entre les deux protagonistes.
En marge de la 68ème assemblée générale des Nations unies, une réunion spéciale a été convoquée à New York sur la situation qui prévaut dans les Grands Lacs.
Le chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange a annoncé sa participation à cette réunion. Il est donc attendu ce week-end à au siège des Nations unies où il prendra part aux travaux de la 68ème assemblée générale des Nations unies.
Kinshasa s’est bien préparé pour affronter les discussions de New York. Une réunion du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba a été d’ailleurs organisée le jeudi 19 septembre à la présidence de la République autour du chef de l’Etat. C’est la preuve du sérieux avec lequel le gouvernement entend aborder cette réunion de New York.
Kinshasa a-t-il bien ménagé sa monture pour aller loin ? La fin justifie les moyens, dit-on. La RDC ne devrait pas rater cette opportunité de faire triompher sa thèse, c’est-à-dire celle de l’agression dont elle est victime de la part de ses voisins rwandais et ougandais.
La délégation congolaise pourra dénoncer le soutien dont bénéficie le M23 dans la guerre qu’il mène contre les forces loyalistes dans la province du Nord-Kivu.
D’autant que ce groupe armé, classé force négative, se livre également à des actes de violences, des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il s’agit, pour la RDC, de faire entendre sa voix et amener la communauté internationale non seulement à condamner cette guerre injuste, mais aussi à l’arrêter. Ce qui passe par, notamment, le désarmement du M23 et sa dissolution en tant que force négative et terroriste.
Pour certains observateurs, le succès de la réunion de New York dépendra de la volonté à cerner le mal qui déstabilise la région des Grands Lacs et la détermination à l’extirper.
Nommer les régimes de Kigali et de Kampala comme fauteurs des troubles dans la sous-région serait de la lapalissade.
Plusieurs rapports des experts des Nations unies les confirment. Toutefois, nommer le mal c’est bien, mais le combattre, c’est mieux. C’est ce que la population congolaise attend de l’ONU. La déstabilisation des Grands Lacs prend ses racines dans la convoitise des voisins de la RDC.
Depuis l’AFDL jusqu’au M23, le Rwanda et l’Ouganda ont mis en place une vaste entreprise de pillage des ressources de la RDC. Cela en entretenant toutes les rébellions et autres groupes armés qui pullulent dans la partie orientale de la RDC.
Couper le cordon ombilical de Kigali et Kampala aux groupes armés qui écument les Grands Lacs serait résoudre une bonne partie de la crise. La réunion de New York ferait œuvre utile en empruntant cette voie.
Il est à noter qu’en marge des travaux de l’assemblée générale des Nations unies, il est fort possible qu’au niveau du Conseil de sécurité l’on puisse également faire le point du Mécanisme conjoint de vérification des frontières, mis en place dans le cadre de la CIRGL.
MECANISME CONJOINT DE VERIFICATION DES FRONTIERES
Il y a lieu de rappeler que la Monusco a adhéré, début septembre 2013, au Mécanisme conjoint de vérification des frontières. A cette occasion, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler, s’était dit satisfait de la décision du 7ème sommet extraordinaire des pays membres de la CIRGL d’intégrer la Monusco dans le Mécanisme conjoint de vérification des frontières élargi à d’autres pays membres.
Cette décision a été prise le 5 septembre 2013 à Kampala, en Ouganda, au 7ème sommet des chefs d’Etat de la région des Grands Lacs. Elle permettra de rétablir la confiance entre les pays de la région.
« J’espère que ce mécanisme de vérification pourrait se développer dans le temps et être plus efficace. Et nous avons une position très ferme dans le mécanisme. C’est la paix que nous voulons. Nous voulons que la guerre finisse et que les viols en masse finissent. Nous voulons avancer la situation ici vers la prospérité, vers la paix », avait déclaré le chef de la Monusco.
Le Mécanisme conjoint de vérification des frontières a été institué en septembre 2012. Il était constitué jusque-là des délégués des pays membres de la CIRGL et a pour objectif de renforcer la vérification de la frontière entre la RDC et le Rwanda.
== / ==
Kinshasa donne la preuve de l’infiltration de l’armée congolaise par des éléments RDF
En excluant une centaine de rebelles M23 de toute amnistie, en raison, entre autres, de leur nationalité douteuse, Kinshasa vient de donner la preuve de la grande infiltration des Forces armées de la RDC depuis l’époque de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Rwanda jusqu’aux récentes opérations de brassage et mixage dont ont été bénéficiaires les militaires du CNDP.
La question de l’amnistie se discute à Kampala, en Ouganda, où se tiennent des pourparlers entre le gouvernement et le M23, mais aussi à Kinshasa, dans le cadre des concertations nationales.
Jeudi 19 septembre, le porte-parole du gouvernement a indiqué que l’amnistie des rebelles se fera « au cas par cas », une centaine d’entre eux ayant d’ores et déjà été exclus du processus.
Le porte-parole du gouvernement s’est voulu très explicite. Lambert Mende Omalanga a affirmé que l’amnistie des rebelles et leur éventuelle réintégration dans l’armée régulière ne sera pas globale.
En effet, une catégorie de personnes ne devrait pas y avoir droit. C’est le cas de ceux qui ont commis des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, tué des civils, recruté des enfants soldats, pillé les richesses de la RDC.
« Nous avons informé le ministre ougandais de la Défense, ce qui facilite les pourparlers de Kampala, explique Lambert Mende Omalanga.
Et à sa demande, nous lui avons remis une liste d’une centaine de personnes sur les 1 700 que compte le M23, qui ne peuvent pas dans ces conditions-là être éligibles à l’amnistie, ou même à la réintégration au sein des forces armées.
Cette démarche a le soutien des représentants des Nations unies, aussi bien dans la région des Grands Lacs qu’en RDC ».
Le premier nom sur cette liste est celui de Bosco Ntaganda, dit Terminator, aujourd’hui transféré devant la Cour pénale internationale (CPI).
Derrière son nom figurent quelques lignes de biographie. «Sujet rwandais, né à Kinigi au Rwanda, ancien instructeur en chef au centre de Gabiro de l’Armée patriotique rwandaise (APR) ».
Sept autres officiers supérieurs du M23 sont identifiés par Kinshasa comme de nationalité rwandaise. Les plus connus : Innocent Kainan, dit India Queen, Innocent Zimurinda réfugié depuis mars 2013 au Rwanda, Bizimungu Masozera qui aurait fait partie du contingent rwandais au Darfour ou encore Bosco Mberabagabo, dit Castro.
GROUPES ARMES PROCHES DE KIGALI
D’autres sont qualifiés par le gouvernement congolais d’anciens membres de l’APR ou des Forces rwandaises de défense (RDF), l’actuelle dénomination de l’armée rwandaise.
Sultani Makenga, aujourd’hui chef militaire du M23, aurait eu le grade de sergent au sein de l’APR. Baudouin Ngaruye aurait été, lui, instructeur au centre de Gabiro, comme Bosco Ntaganda, et son cousin, Patrick Safari, caporal au sein des RDF.
Pour l’écrasante majorité des officiers du M23 présents sur cette liste, la biographie se limite à leurs appartenances successives aux groupes armés accusés d’être proches de Kigali : le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), le M23, ou encore l’Union des patriotes congolais (UPC) en Ituri.
Avec parfois une indication sur leur degré de proximité avec leurs chefs militaires, c’est-à-dire Laurent Nkunda, Bosco Ntaganda ou Sultani Makenga.
______
[RFI/LP]
© KongoTimes
Raymond Tshibanda N'tungamulongo
Les pourparlers de Kampala amorcent leur dernière ligne droite. Mais, l’incertitude plane toujours sur la signature d’un éventuel accord, dans le délai de 14 jours convenus dans le cadre de la CIRGL.
Des nouvelles en provenance de la capitale ougandaise sont plutôt alarmistes et font état d’une impasse entre les deux délégations.
Le gouvernement et le M23 camperaient chacun sur leur position, rapportent des sources présentes à Kampala. A défaut d’un blocage, un accord à Kampala paraît de plus improbable – du moins dans les conditions actuelles.
Le président Joseph Kabila a confirmé son déplacement de New York où se tient, en marge de l’assemblée générale de l’ONU, une réunion spéciale sur la région des Grands Lacs.
Le code de déverrouillage des pourparlers de Kampala, où se dessine déjà l’ombre d’une impasse entre Kinshasa et le M23, pourrait sortir du siège des Nations unies.
Les pourparlers de Kampala amorcent leur dernière ligne droite. Mais, l’incertitude plane toujours sur la signature d’un éventuel accord, dans le délai de 14 jours convenus dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
Des nouvelles en provenance de la capitale ougandaise sont plutôt alarmistes et font état d’une impasse entre les deux délégations. Le gouvernement et le M23 camperaient chacun sur leur position, rapportent des sources présentes à Kampala.
A défaut d’un blocage, un accord à Kampala paraît de plus improbable – du moins dans les conditions actuelles.
La dernière sortie médiatique à Kinshasa du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a ravivé cette incertitude. Kinshasa s’est montré intransigeant sur certaines matières, notamment l’amnistie et l’intégration de certains militaires issus des rangs du M23.
L’ULTIME SAUVETAGE
Kampala ayant montré ses limites, c’est à New York que les Nations unies tentent de désamorcer la bombe, dans l’objectif d’éviter un nouvel échec aux négociations entre les deux protagonistes.
En marge de la 68ème assemblée générale des Nations unies, une réunion spéciale a été convoquée à New York sur la situation qui prévaut dans les Grands Lacs.
Le chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange a annoncé sa participation à cette réunion. Il est donc attendu ce week-end à au siège des Nations unies où il prendra part aux travaux de la 68ème assemblée générale des Nations unies.
Kinshasa s’est bien préparé pour affronter les discussions de New York. Une réunion du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba a été d’ailleurs organisée le jeudi 19 septembre à la présidence de la République autour du chef de l’Etat. C’est la preuve du sérieux avec lequel le gouvernement entend aborder cette réunion de New York.
Kinshasa a-t-il bien ménagé sa monture pour aller loin ? La fin justifie les moyens, dit-on. La RDC ne devrait pas rater cette opportunité de faire triompher sa thèse, c’est-à-dire celle de l’agression dont elle est victime de la part de ses voisins rwandais et ougandais.
La délégation congolaise pourra dénoncer le soutien dont bénéficie le M23 dans la guerre qu’il mène contre les forces loyalistes dans la province du Nord-Kivu.
D’autant que ce groupe armé, classé force négative, se livre également à des actes de violences, des crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il s’agit, pour la RDC, de faire entendre sa voix et amener la communauté internationale non seulement à condamner cette guerre injuste, mais aussi à l’arrêter. Ce qui passe par, notamment, le désarmement du M23 et sa dissolution en tant que force négative et terroriste.
Pour certains observateurs, le succès de la réunion de New York dépendra de la volonté à cerner le mal qui déstabilise la région des Grands Lacs et la détermination à l’extirper.
Nommer les régimes de Kigali et de Kampala comme fauteurs des troubles dans la sous-région serait de la lapalissade.
Plusieurs rapports des experts des Nations unies les confirment. Toutefois, nommer le mal c’est bien, mais le combattre, c’est mieux. C’est ce que la population congolaise attend de l’ONU. La déstabilisation des Grands Lacs prend ses racines dans la convoitise des voisins de la RDC.
Depuis l’AFDL jusqu’au M23, le Rwanda et l’Ouganda ont mis en place une vaste entreprise de pillage des ressources de la RDC. Cela en entretenant toutes les rébellions et autres groupes armés qui pullulent dans la partie orientale de la RDC.
Couper le cordon ombilical de Kigali et Kampala aux groupes armés qui écument les Grands Lacs serait résoudre une bonne partie de la crise. La réunion de New York ferait œuvre utile en empruntant cette voie.
Il est à noter qu’en marge des travaux de l’assemblée générale des Nations unies, il est fort possible qu’au niveau du Conseil de sécurité l’on puisse également faire le point du Mécanisme conjoint de vérification des frontières, mis en place dans le cadre de la CIRGL.
MECANISME CONJOINT DE VERIFICATION DES FRONTIERES
Il y a lieu de rappeler que la Monusco a adhéré, début septembre 2013, au Mécanisme conjoint de vérification des frontières. A cette occasion, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler, s’était dit satisfait de la décision du 7ème sommet extraordinaire des pays membres de la CIRGL d’intégrer la Monusco dans le Mécanisme conjoint de vérification des frontières élargi à d’autres pays membres.
Cette décision a été prise le 5 septembre 2013 à Kampala, en Ouganda, au 7ème sommet des chefs d’Etat de la région des Grands Lacs. Elle permettra de rétablir la confiance entre les pays de la région.
« J’espère que ce mécanisme de vérification pourrait se développer dans le temps et être plus efficace. Et nous avons une position très ferme dans le mécanisme. C’est la paix que nous voulons. Nous voulons que la guerre finisse et que les viols en masse finissent. Nous voulons avancer la situation ici vers la prospérité, vers la paix », avait déclaré le chef de la Monusco.
Le Mécanisme conjoint de vérification des frontières a été institué en septembre 2012. Il était constitué jusque-là des délégués des pays membres de la CIRGL et a pour objectif de renforcer la vérification de la frontière entre la RDC et le Rwanda.
== / ==
Kinshasa donne la preuve de l’infiltration de l’armée congolaise par des éléments RDF
En excluant une centaine de rebelles M23 de toute amnistie, en raison, entre autres, de leur nationalité douteuse, Kinshasa vient de donner la preuve de la grande infiltration des Forces armées de la RDC depuis l’époque de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Rwanda jusqu’aux récentes opérations de brassage et mixage dont ont été bénéficiaires les militaires du CNDP.
La question de l’amnistie se discute à Kampala, en Ouganda, où se tiennent des pourparlers entre le gouvernement et le M23, mais aussi à Kinshasa, dans le cadre des concertations nationales.
Jeudi 19 septembre, le porte-parole du gouvernement a indiqué que l’amnistie des rebelles se fera « au cas par cas », une centaine d’entre eux ayant d’ores et déjà été exclus du processus.
Le porte-parole du gouvernement s’est voulu très explicite. Lambert Mende Omalanga a affirmé que l’amnistie des rebelles et leur éventuelle réintégration dans l’armée régulière ne sera pas globale.
En effet, une catégorie de personnes ne devrait pas y avoir droit. C’est le cas de ceux qui ont commis des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, tué des civils, recruté des enfants soldats, pillé les richesses de la RDC.
« Nous avons informé le ministre ougandais de la Défense, ce qui facilite les pourparlers de Kampala, explique Lambert Mende Omalanga.
Et à sa demande, nous lui avons remis une liste d’une centaine de personnes sur les 1 700 que compte le M23, qui ne peuvent pas dans ces conditions-là être éligibles à l’amnistie, ou même à la réintégration au sein des forces armées.
Cette démarche a le soutien des représentants des Nations unies, aussi bien dans la région des Grands Lacs qu’en RDC ».
Le premier nom sur cette liste est celui de Bosco Ntaganda, dit Terminator, aujourd’hui transféré devant la Cour pénale internationale (CPI).
Derrière son nom figurent quelques lignes de biographie. «Sujet rwandais, né à Kinigi au Rwanda, ancien instructeur en chef au centre de Gabiro de l’Armée patriotique rwandaise (APR) ».
Sept autres officiers supérieurs du M23 sont identifiés par Kinshasa comme de nationalité rwandaise. Les plus connus : Innocent Kainan, dit India Queen, Innocent Zimurinda réfugié depuis mars 2013 au Rwanda, Bizimungu Masozera qui aurait fait partie du contingent rwandais au Darfour ou encore Bosco Mberabagabo, dit Castro.
GROUPES ARMES PROCHES DE KIGALI
D’autres sont qualifiés par le gouvernement congolais d’anciens membres de l’APR ou des Forces rwandaises de défense (RDF), l’actuelle dénomination de l’armée rwandaise.
Sultani Makenga, aujourd’hui chef militaire du M23, aurait eu le grade de sergent au sein de l’APR. Baudouin Ngaruye aurait été, lui, instructeur au centre de Gabiro, comme Bosco Ntaganda, et son cousin, Patrick Safari, caporal au sein des RDF.
Pour l’écrasante majorité des officiers du M23 présents sur cette liste, la biographie se limite à leurs appartenances successives aux groupes armés accusés d’être proches de Kigali : le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), le M23, ou encore l’Union des patriotes congolais (UPC) en Ituri.
Avec parfois une indication sur leur degré de proximité avec leurs chefs militaires, c’est-à-dire Laurent Nkunda, Bosco Ntaganda ou Sultani Makenga.
______
[RFI/LP]
© KongoTimes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire