Vendredi, 15 Novembre 2013
Après l’ex-rébellion du M23 parrainée par le président rwandais Paul Kagame, c’est le tour de l’ougandais Yoweri Museveni, de récidiver.
Alors qu’il avait déjà soutenu à son temps le MLC de Jean-Pierre Bemba, le RCD/KML de Mbusa et le RCD/N de Mbusa Nyamuisi, des sources sûres révèlent que Museveni serait en phase de préparation d’une nouvelle rébellion ayant pour objectif de continuer la déstabilisation de la partie Est de la RD-Congo.
Le Chef d’Etat ougandais viserait, selon les mêmes sources, l’exploitation du pétrole dans le lac Albert, dans le district de l’Ituri, en Province Orientale.
Plusieurs signes confirment la maux foi du gouvernement ougandais d’aider la RDCongo à atteindre son éternelle ambition de pacifier l’ensemble de son territoire.
Le refus prémédité de Kampala de mettre à la disposition des autorités RD-congolaises, le chef militaire du Mouvement du 23 mars -M23- et certains de ses hommes refugiés en Ouganda après leur défaite militaire contre les FARDC, prouve à suffisance le plan macabre de Kampala contre la RD-Congo.
Si les trois pays voisins notamment le Rwanda, l’Ouganda et la RDCongo sont appelés à mener une politique mutuelle de stabilisation de la région, cela conformément à l’accord- cadre d’Addis-Abeba et de Kampala, la réalité est tout autre sur le terrain.
Le gouvernement ougandais n’a ainsi pas de raison de garder ces rebelles dans son pays, sous prétexte qu’il fallait d’abord attendre la signature effective d’un accord de paix entre Kinshasa et la branche politique de l’ex-M23.
Dans les colonnes du Magazine français Jeune Afrique, le porte- parole du ministère de la Défense et de l’armée ougandaise, le Colonel Paddy Ankunda, a confirmé et justifié la position de son pays quant à l’extradition de ces rebelles en RD-Congo.
«Ils ne sont pas prisonniers. Ce sont des soldats fuyant la guerre, nous les accueillons et les aidons parce que c‘est de notre responsabilité, comme nous l’avons aussi fait pour des soldats de l‘armée de la RDCongo par le passé», a-t-il fait savoir.
L’officier militaire ougandais dont les propos engagent son pays, ignore ou se refuse de reconnaître que Sultani Makenga et ses hommes sont bel et bien des rebelles, mieux des criminels de guerre qui ne devaient pas bénéficier du même traitement que des militaires appartenant à une armée régulière.
Ce pays voisin ferait mieux de les remettre à la justice du pays dans lequel ils ont commis des exactions. Visiblement, l’Ouganda, pourtant membre de la CIRGL, a pris une position qui s’oppose à la logique de l’accord-cadre d’Addis-Abeba qui stipule, entre autres, que « il est interdit aux Etats de la région de tolérer ou de fournir une quelconque assistance à des groupes armés ».
A en croire certains analystes politiques, le gouvernement ougandais préfère protéger sur son territoire Makenga et ses hommes, dans le seul but de les convaincre à s’associer aux hommes du Colonel déchu John Tshibangu afin d’attaquer de nouveau, sous la caution de Museveni, la RDCongo pourtant longtemps fragilisée dans sa partie Est.
Une idée aussi déjà dénoncée par la société civile du Nord-Kivu. La presse à Kinshasa fait état d’une déclaration de la même société civile devant les médias, dénonçant la présence du Colonel John Tshibangu dans l’Est de la RD-Congo.
Certes, ce dernier serait le pion principal de Museveni dans l’imminente attaque qu’il prépare contre la RD-Congo.
En désaccord depuis belle lurette avec sa hiérarchie, l’officier des FARDC John Tshibangu avait déjà déclenché une rébellion dans le Kasaï pour continuer de déstabiliser l’Est de la RD-Congo.
Cette fois-ci, c’est vers le pétrole tant convoité de l’Ituri que sera orientée la nouvelle tentative de déstabilisation.
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Olitho KAHUNGU
Après l’ex-rébellion du M23 parrainée par le président rwandais Paul Kagame, c’est le tour de l’ougandais Yoweri Museveni, de récidiver.
Alors qu’il avait déjà soutenu à son temps le MLC de Jean-Pierre Bemba, le RCD/KML de Mbusa et le RCD/N de Mbusa Nyamuisi, des sources sûres révèlent que Museveni serait en phase de préparation d’une nouvelle rébellion ayant pour objectif de continuer la déstabilisation de la partie Est de la RD-Congo.
Le Chef d’Etat ougandais viserait, selon les mêmes sources, l’exploitation du pétrole dans le lac Albert, dans le district de l’Ituri, en Province Orientale.
Plusieurs signes confirment la maux foi du gouvernement ougandais d’aider la RDCongo à atteindre son éternelle ambition de pacifier l’ensemble de son territoire.
Le refus prémédité de Kampala de mettre à la disposition des autorités RD-congolaises, le chef militaire du Mouvement du 23 mars -M23- et certains de ses hommes refugiés en Ouganda après leur défaite militaire contre les FARDC, prouve à suffisance le plan macabre de Kampala contre la RD-Congo.
Si les trois pays voisins notamment le Rwanda, l’Ouganda et la RDCongo sont appelés à mener une politique mutuelle de stabilisation de la région, cela conformément à l’accord- cadre d’Addis-Abeba et de Kampala, la réalité est tout autre sur le terrain.
Le gouvernement ougandais n’a ainsi pas de raison de garder ces rebelles dans son pays, sous prétexte qu’il fallait d’abord attendre la signature effective d’un accord de paix entre Kinshasa et la branche politique de l’ex-M23.
Dans les colonnes du Magazine français Jeune Afrique, le porte- parole du ministère de la Défense et de l’armée ougandaise, le Colonel Paddy Ankunda, a confirmé et justifié la position de son pays quant à l’extradition de ces rebelles en RD-Congo.
«Ils ne sont pas prisonniers. Ce sont des soldats fuyant la guerre, nous les accueillons et les aidons parce que c‘est de notre responsabilité, comme nous l’avons aussi fait pour des soldats de l‘armée de la RDCongo par le passé», a-t-il fait savoir.
L’officier militaire ougandais dont les propos engagent son pays, ignore ou se refuse de reconnaître que Sultani Makenga et ses hommes sont bel et bien des rebelles, mieux des criminels de guerre qui ne devaient pas bénéficier du même traitement que des militaires appartenant à une armée régulière.
Ce pays voisin ferait mieux de les remettre à la justice du pays dans lequel ils ont commis des exactions. Visiblement, l’Ouganda, pourtant membre de la CIRGL, a pris une position qui s’oppose à la logique de l’accord-cadre d’Addis-Abeba qui stipule, entre autres, que « il est interdit aux Etats de la région de tolérer ou de fournir une quelconque assistance à des groupes armés ».
A en croire certains analystes politiques, le gouvernement ougandais préfère protéger sur son territoire Makenga et ses hommes, dans le seul but de les convaincre à s’associer aux hommes du Colonel déchu John Tshibangu afin d’attaquer de nouveau, sous la caution de Museveni, la RDCongo pourtant longtemps fragilisée dans sa partie Est.
Une idée aussi déjà dénoncée par la société civile du Nord-Kivu. La presse à Kinshasa fait état d’une déclaration de la même société civile devant les médias, dénonçant la présence du Colonel John Tshibangu dans l’Est de la RD-Congo.
Certes, ce dernier serait le pion principal de Museveni dans l’imminente attaque qu’il prépare contre la RD-Congo.
En désaccord depuis belle lurette avec sa hiérarchie, l’officier des FARDC John Tshibangu avait déjà déclenché une rébellion dans le Kasaï pour continuer de déstabiliser l’Est de la RD-Congo.
Cette fois-ci, c’est vers le pétrole tant convoité de l’Ituri que sera orientée la nouvelle tentative de déstabilisation.
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Olitho KAHUNGU
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