le 4 novembre 2013
Le cessez-le-feu annoncé dimanche par la direction politique du Mouvement du 23-Mars (M23) ne produit pas d’effet sur le terrain. Les rebelles, retranchés dans les hauteurs de Rutshuru, ont tiré ce lundi des obus à Bunagana.
Le bilan provisoire fait état de quatre morts parmi les civils. Quelques plus tard, l’armée a pris le contrôle de la colline de Mbuzi, une de trois dernières positions tenues par le M23.
Vingt-heures après l’annonce de la « cessation des hostilités » par le chef politique du Mouvement du 23-Mars (M23), la rébellion semble plutôt passer à la contre-offensive.
Depuis les collines de Tshanzu, Mbuzi et Runyoni où ses combattants se sont retranchés, « le M23 pillone la localité de Bunagana, son ancien fief, depuis 7 heures du matin », affirme une source onusienne au Nord-Kivu.
À Buray, à 26 km à l’ouest de Bunagana, un soldat a indiqué lundi vers 07 heures 30 à des journalistes de l’AFP que « de violents échanges de tirs [étaient] en cours entre armée et M23 dans la zone de Bunagana ».
Quelques heures plus tard, vers 13 heures (locales), les Forces armées de la RDC (FARDC) ont pris le contrôle de la colline de Mbuzi, une des dernières positions des rebelles du M23 retranchés dans les montagnes de l’Est de la République démocratique du Congo.
« Victoire, victoire », un détachement de soldats gouvernementaux posté à Ntamugenga laisse éclater sa joie en chantant. Ils viennent de recevoir un message radio indiquant que les fantassins ont atteint la crête de la colline de Mbuzi et qu’ils progressent vers le sommet.
De ce point tout proche des combats, à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, deux journalistes de l’AFP entendent les détonations des obus tirés par les rebelles et l’armée, qui attaque sur plusieurs fronts.
Quelques minutes plus tard, un haut responsable ayant requis l’anonymat annonce: l’armée a « conquis totalement le collectif montagnard de Mbuzi ».
« Des obus sont tombés sur des maisons »
Affirmant arriver de cette localité, un homme croisé sur un taxi-moto, a indiqué que les chars de l’armée tiraient également sur la colline de Tshanzu à partir de Bunagana et que le M23 répondait par des tirs de mortiers. « Des obus sont tombés sur des maisons, il y a des blessés », a-t-il affirmé.
Des sources locales parlent « d’au moins quatre personnes tuée » par un obus tombé sur le marché de Bunagana.
Pourtant, dans la matinée, la branche politique du M23, désormais basée à Kampala où se déroulent les dernières tractations pour une issue politique à la crise, accusait l’armée d’avoir repris son offensive dans les montagnes de l’est de la RDC.
Notre mouvement « regrette la poursuite des attaques à l’arme lourde conduites en ce moment par les Forces armées de la RDC (FARDC) contre [ses] positions sur les hauteurs du territoire de Rutshuru », a déclaré, dans un communiqué publié le 4 novembre, Amani Kabasha, le porte-parole de la rébellion.
Dimanche, l’armée avait bombardé pendant huit heures environ les positions du M23, situées à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, et les combats s’étaient même intensifiés après la publication, en début d’après-midi de l’ordre de cessez-le-feu de la direction politique de la rébellion.
_________
(Avec AFP)
Direct!cd
Le cessez-le-feu annoncé dimanche par la direction politique du Mouvement du 23-Mars (M23) ne produit pas d’effet sur le terrain. Les rebelles, retranchés dans les hauteurs de Rutshuru, ont tiré ce lundi des obus à Bunagana.
Le bilan provisoire fait état de quatre morts parmi les civils. Quelques plus tard, l’armée a pris le contrôle de la colline de Mbuzi, une de trois dernières positions tenues par le M23.
Vingt-heures après l’annonce de la « cessation des hostilités » par le chef politique du Mouvement du 23-Mars (M23), la rébellion semble plutôt passer à la contre-offensive.
Depuis les collines de Tshanzu, Mbuzi et Runyoni où ses combattants se sont retranchés, « le M23 pillone la localité de Bunagana, son ancien fief, depuis 7 heures du matin », affirme une source onusienne au Nord-Kivu.
À Buray, à 26 km à l’ouest de Bunagana, un soldat a indiqué lundi vers 07 heures 30 à des journalistes de l’AFP que « de violents échanges de tirs [étaient] en cours entre armée et M23 dans la zone de Bunagana ».
Quelques heures plus tard, vers 13 heures (locales), les Forces armées de la RDC (FARDC) ont pris le contrôle de la colline de Mbuzi, une des dernières positions des rebelles du M23 retranchés dans les montagnes de l’Est de la République démocratique du Congo.
« Victoire, victoire », un détachement de soldats gouvernementaux posté à Ntamugenga laisse éclater sa joie en chantant. Ils viennent de recevoir un message radio indiquant que les fantassins ont atteint la crête de la colline de Mbuzi et qu’ils progressent vers le sommet.
De ce point tout proche des combats, à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, deux journalistes de l’AFP entendent les détonations des obus tirés par les rebelles et l’armée, qui attaque sur plusieurs fronts.
Quelques minutes plus tard, un haut responsable ayant requis l’anonymat annonce: l’armée a « conquis totalement le collectif montagnard de Mbuzi ».
« Des obus sont tombés sur des maisons »
Affirmant arriver de cette localité, un homme croisé sur un taxi-moto, a indiqué que les chars de l’armée tiraient également sur la colline de Tshanzu à partir de Bunagana et que le M23 répondait par des tirs de mortiers. « Des obus sont tombés sur des maisons, il y a des blessés », a-t-il affirmé.
Des sources locales parlent « d’au moins quatre personnes tuée » par un obus tombé sur le marché de Bunagana.
Pourtant, dans la matinée, la branche politique du M23, désormais basée à Kampala où se déroulent les dernières tractations pour une issue politique à la crise, accusait l’armée d’avoir repris son offensive dans les montagnes de l’est de la RDC.
Notre mouvement « regrette la poursuite des attaques à l’arme lourde conduites en ce moment par les Forces armées de la RDC (FARDC) contre [ses] positions sur les hauteurs du territoire de Rutshuru », a déclaré, dans un communiqué publié le 4 novembre, Amani Kabasha, le porte-parole de la rébellion.
Dimanche, l’armée avait bombardé pendant huit heures environ les positions du M23, situées à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, et les combats s’étaient même intensifiés après la publication, en début d’après-midi de l’ordre de cessez-le-feu de la direction politique de la rébellion.
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(Avec AFP)
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