Mercredi, 20 Novembre 2013
La construction d'Inga 3 pourrait débuter en octobre 2015. © Jean-Luc Dolmaire/JA
La Banque africaine de développement a approuvé un financement de 68 millions de dollars au profit de "Inga 3", la première phase du projet hydroélectrique "Grand Inga" en RD Congo.
Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé le 20 novembre 2013 un financement de 68 millions de dollars au profit du Projet d’appui au développement du secteur de l’électricité (PASEL) et du site multinational d’Inga.
Cliquez sur l'image.
L'appui financier de la BAD à PASEL permettra de finaliser la préparation du “projet Inga 3″, la première phase du projet hydroélectrique Grand Inga, une centrale hydroélectrique située sur les rives du fleuve Congo.
Le potentiel de cette centrale est estimé à 44 000 MW, soit la moitié de la capacité électrique installée sur tout le continent africain.
Achat d'énergie
Le projet Inga 3 consiste à développer une capacité de production électrique de 4 800 mégawatts (MW) sur le site d’Inga et à aménager des lignes de transport électrique pour approvisionner à la fois la RD Congo et l’Afrique du Sud.
En effet, Pretoria a signé un accord avec la RDC pour importer environ la moitié (2 500 MW) de la puissance de Inga 3. Le traité relatif à l’accord d’achat d’énergie a été paraphé par les présidents des deux pays en octobre 2013.
En outre, selon le communiqué publié par la BAD, le projet Inga 3 permettra d'accroître l'accès à l'électricité en RDC de 9 % actuellement à plus de 40 % en 2020. Il devrait également profiter à plus de 25 000 foyers installés dans les zones semi-urbaines de Kinshasa.
Grand inga : 12 milliards de dollars
L’appui financier de la BAD, qui représente 43 % du coût total du projet Inga 3 (169 millions de dollars), provient de la Facilité en faveur des États fragiles (7,7 millions de dollars) et du Fonds africain de développement (FAD) à hauteur de 60,6 millions.
Avec ce financement, la contribution globale de la BAD au projet Grand Inga atteint 90 millions de dollars.
Cet investissement ne représente néanmoins qu'une partie infime du coût total de la centrale Inga qui est estimé à 8,5 milliards de dollars, un montant qui pourrait atteindre 12 milliards en tenant compte de l'inflation et des frais financiers.
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Jeune Afrique
La construction d'Inga 3 pourrait débuter en octobre 2015. © Jean-Luc Dolmaire/JA
La Banque africaine de développement a approuvé un financement de 68 millions de dollars au profit de "Inga 3", la première phase du projet hydroélectrique "Grand Inga" en RD Congo.
Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement a approuvé le 20 novembre 2013 un financement de 68 millions de dollars au profit du Projet d’appui au développement du secteur de l’électricité (PASEL) et du site multinational d’Inga.
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L'appui financier de la BAD à PASEL permettra de finaliser la préparation du “projet Inga 3″, la première phase du projet hydroélectrique Grand Inga, une centrale hydroélectrique située sur les rives du fleuve Congo.
Le potentiel de cette centrale est estimé à 44 000 MW, soit la moitié de la capacité électrique installée sur tout le continent africain.
Achat d'énergie
Le projet Inga 3 consiste à développer une capacité de production électrique de 4 800 mégawatts (MW) sur le site d’Inga et à aménager des lignes de transport électrique pour approvisionner à la fois la RD Congo et l’Afrique du Sud.
En effet, Pretoria a signé un accord avec la RDC pour importer environ la moitié (2 500 MW) de la puissance de Inga 3. Le traité relatif à l’accord d’achat d’énergie a été paraphé par les présidents des deux pays en octobre 2013.
En outre, selon le communiqué publié par la BAD, le projet Inga 3 permettra d'accroître l'accès à l'électricité en RDC de 9 % actuellement à plus de 40 % en 2020. Il devrait également profiter à plus de 25 000 foyers installés dans les zones semi-urbaines de Kinshasa.
Grand inga : 12 milliards de dollars
L’appui financier de la BAD, qui représente 43 % du coût total du projet Inga 3 (169 millions de dollars), provient de la Facilité en faveur des États fragiles (7,7 millions de dollars) et du Fonds africain de développement (FAD) à hauteur de 60,6 millions.
Avec ce financement, la contribution globale de la BAD au projet Grand Inga atteint 90 millions de dollars.
Cet investissement ne représente néanmoins qu'une partie infime du coût total de la centrale Inga qui est estimé à 8,5 milliards de dollars, un montant qui pourrait atteindre 12 milliards en tenant compte de l'inflation et des frais financiers.
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Jeune Afrique
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