18 novembre 2013
C’est devenu un rite politique en République Démocratique du Congo : chaque fois «Kabila» annonce un événement et se tait, et puis le peuple congolais (du moins les plus naifs de nos compatriotes) et sa classe politique attendent anxieusement durant des jours, des semaines voire des mois, avant que le «raïs» veuille bien faire connaître sa décision quand il lui plaira de le faire.
Tenez, il a annoncé la convocation d’un dialogue national en décembre 2012 dans le but, disait-il, de colmater les brèches créées par le hold-up électoral de novembre 2011.
Mais ceux des congolais qui ont accordé de l’importance à cette annonce, ont attendu plus de neuf mois que «Joseph Kabila» daigne de nouveau évoquer cette promesse lors de ses rarissimes adresses publiques.
Et depuis lors, c’est devenu un rituel : à chaque étape du processus, les congolais ont dû attendre; ils ont attendu durant des semaines la date de la convocation, ils ont attendu durant des longs jours le discours de clôture, ils ont encore attendu durant des semaines le discours annonçant les décisions du «raïs» concernant les recommandations des concertateurs, et maintenant, ils attendent encore depuis des semaines la sortie du gouvernement que Kanambe avait promis pour les jours à venir.
Et à chaque fois, la presse laudatrice au service de l’imposteur annonce aux congolais que le «chef réfléchit » dans le silence parce qu’il n’aime pas agir sous pression de l’opinion.
La vérité est cependant très loin des commentaires soporifiques de ces griots de la cour de Kingakati. La rédaction de L’œil du Patriote qui suit de très près les tractations secrètes de cette mise en scène a essayé de déceler pour vous les préoccupations des vrais metteurs en scène.
Ceux qui opèrent dans les coulisses, derrière les rideaux avec le concours de leurs «souffleurs» qui transmettent des ordres aux hommes politiques congolais devenus les marionnettes que le public congolais entend et voit gesticuler, comme des pantins, sur la scène politique congolaise.
Et la vérité dans tout ça, c’est que «Joseph Kabila», la principale marionnette de cette mise en scène, est actuellement bloqué parce qu’étant pris entre l’enclume et le marteau, il ne sait plus à quel saint se vouer. L’étau se resserre irréversiblement sur lui de toute part. Et pour cause, les alliances se défont parce que les enjeux des gros intérêts opposent aujourd’hui ses vassaux congolais à ses mentors occidentaux.
L’imposteur rwandais se méfie désormais de tout le monde, y compris de ses propres frères et mentors rwandais. Dans sa ceinture de sécurité rapprochée, on ne compte plus de militaires congolais ni même rwandais.
L’ancien taximan de Dar-es Salaam s’entoure désormais des militaires tanzaniens recrutés dans ses milieux d’enfance en Tanzanie, et qu’il a lui-même envoyés en formation accélérée en Russie, en Ukraine et en Iran. Son cortège a subi des changements substantiels et lui-même a pris plusieurs précautions de sécurité individuelle (que nous ne décrirons pas ici) pour assurer ses arrières. Mais nous pouvons l’assurer que le jour J, tout cela ne lui servira à rien !
Les Belges et les Américains veulent rééditer avec
Kengo l’exploit de 1995 contre Mobutu
L’histoire n’est qu’un éternel recommencement des événements passés, dit-on. La classe politique de l’ex-Zaïre se rappellera en effet qu’en 1995, lorsque les «maîtres» occidentaux avaient décidé de la fin de règne de leur ancien protégé Mobutu, ils avaient recouru à leur Cheval de Troie auprès de lui, un certain Léon Kengo wa Dondo, pour l’affaiblir d’abord et le déstabiliser ensuite.
Première étape : ils ont imposé à Mobutu, à travers les pressions conjuguées et exercées par le FMI, la Banque mondiale, et les chancelleries occidentales à Kinshasa, le retour forcé de Kengo wa Dondo à la primature.
Deuxième étape : pour réussir sa mission, Léon Kengo a exigé et obtenu de ses mentors occidentaux qu’en plus de la primature, on lui concède le contrôle absolu de la Banque du Zaïre (Banque Centrale du Congo aujourd’hui), et des ministères clés et stratégiques des Finances, du Budget, de l’Intérieure et des Transports. L’ambassadeur américain à Kinshasa Daniel Simpson fut chargé de transmettre l’ultimatum à Mobutu.
Il fut suivi par des émissaires spéciaux en provenance de Washington qui vinrent confirmer cet ultimatum. Mobutu acculé, mais qui comptait encore sur la présence des « leaders politiques » de sa «Famille présidentielle» au sein de ce gouvernement céda à la pression. Kéngo fit débarquer sans façon le gouverneur de la Banque du Zaïre Ndiang Kabul, nommé par Mobutu, pour le remplacer par son « frère » Djamboleka. Il plaça ses hommes de confiance à la tête des ministères des Finances et autres.
L’objectif de Kengo et des occidentaux était d’étrangler financièrement Mobutu comme le boa étouffe sa proie. Tous les «kengo’s boys» avaient reçu les instructions fermes de n’exécuter aucun ordre émanant de Mobutu concernant le mouvement des fonds.
Pour n’avoir pas respecté cet ordre, le ministre des finances Pay Pay fut débarqué sans façon du gouvernement le soir même de son voyage pour une mission à Washington auprès du FMI.
Mobutu affaibli par la maladie, la guerre et le «blocus financier» assista impuissant à «l’achat» de ses hommes y compris les «députés» par Kengo wa Dondo qui, devenu plus puissant, bloqua toutes les initiatives du Maréchal.
Le cas le plus mémorable reste la désignation ratée d’Etienne Tshisekedi comme premier ministre au lendemain de son retour triomphal de Nice. Mais malheureusement pour Kengo, il ignorait l’existence du plan B des occidentaux : placer à la place de Mobutu un autre Joker autre qu’un «mobutiste» du pré-carré de Mobutu. Et ce fut Laurent-Désiré Kabila qui lui dama le pion.
RDC: Pour qui sonne le glas ?
Voilà qu’aujourd’hui, les Belges et les Américains reprennent le même schéma. Et comme on ne change pas l’équipe qui « gagne », ils ont porté de nouveau leur choix vers cet ancien joueur qui a déjà fait ses preuves.
C’est donc sur Léon Kengo wa Dondo que les lobbies politiques et financiers belges et américains ont porté leur choix pour appliquer la même stratégie du boa pour étrangler cette fois-ci l’imposteur rwandais qu’ils ont imposé aux congolais mais qui, malheureusement pour eux, est devenu gênant pour leurs intérêts en RDC et dans la région. (Nous réservons les détails sur ce dossier pour des raisons de stratégie de notre combat.)
Et comme à l’époque de Mobutu, Léon Kengo wa Dondo que les «maîtres-décideurs» ont pratiquement imposés à Hyppolite Kanambe, pousse «l’opposition» politique à réclamer en plus de la BCC, les portefeuilles des Finances, du Budget, de l’Intérieur et des Transports. Un véritable remake de 1995.
Mais cette exigence de plus exaspère les jeunes loups affamés de la « Majorité présidentielle » qui n’acceptaient déjà pas de se voir arracher la primature sensée leur revenir de droit.
Lors d’un débat houleux à Kingakati, d’aucuns ont proféré en sourdine des menaces de plier bagage et de changer de camp avant qu’il ne soit trop tard.
Du coup Kanambe alerté, est partagé. Il craint d’être isolé et livré en pâture au vieux crocodile des marais qui lui, ne tarit plus de promesses à l’égard des transfuges potentiels du PPRD et de la «majorité» actuelle. Voilà pourquoi Kanambe tourne en rond.
Le choix qui s’impose à lui est cornélien. Il n’a plus un Samba Kaputo pour lui servir de cerveau et l’aider à décider. Que fera-t-il ? Saura-t-il résister à la pression de l’Occident ? Pourra-t-il défier son frère de sang Kengo qui le double avec le quitus de Kagamé et de Ruberwa, lequel a reçu à son tour la promesse du portefeuille de la Défense?
Toute cette saga des Rwandais pour se succéder à la tête de la RDC ne peut distraire ni échapper à la vigilance des congolais et particulièrement des patriotes résistants.
Car ils ne doivent pas perdre de vue que le principal souci du lobby tutsi est de ne pas perdre la main en RDC afin de ne pas compromettre l’achèvement du plan de balkanisation et d’annexion du Kivu au Rwanda.
Aujourd’hui, la classe politique rwandaise a jeté le masque et parle à visage découvert.
L’intervention des parlementaires tutsis rwandais à la rencontre des parlementaires panafricains a choqué. http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/11/13/un-territoire-rwandais-se-trouve-en-rdc-affirme-un-depute-rwandais/
Mais au-delà du choc, elle a confirmé l’alerte maintes fois lancée par Honoré Ngbanda et dont certains congolais doutaient encore jusqu’hier.
Les masques sont tombés. Le moment est donc venu où tous les congolais doivent concentrer leur énergie sur la présence au sommet et au sein de nos institutions des imposteurs rwandais qui opèrent avec l’aide des collabos congolais pour parachever le projet de mise à mort de l’Etat congolais et de son peuple.
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Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
IKAZE IWACU
C’est devenu un rite politique en République Démocratique du Congo : chaque fois «Kabila» annonce un événement et se tait, et puis le peuple congolais (du moins les plus naifs de nos compatriotes) et sa classe politique attendent anxieusement durant des jours, des semaines voire des mois, avant que le «raïs» veuille bien faire connaître sa décision quand il lui plaira de le faire.
Tenez, il a annoncé la convocation d’un dialogue national en décembre 2012 dans le but, disait-il, de colmater les brèches créées par le hold-up électoral de novembre 2011.
Mais ceux des congolais qui ont accordé de l’importance à cette annonce, ont attendu plus de neuf mois que «Joseph Kabila» daigne de nouveau évoquer cette promesse lors de ses rarissimes adresses publiques.
Et depuis lors, c’est devenu un rituel : à chaque étape du processus, les congolais ont dû attendre; ils ont attendu durant des semaines la date de la convocation, ils ont attendu durant des longs jours le discours de clôture, ils ont encore attendu durant des semaines le discours annonçant les décisions du «raïs» concernant les recommandations des concertateurs, et maintenant, ils attendent encore depuis des semaines la sortie du gouvernement que Kanambe avait promis pour les jours à venir.
Et à chaque fois, la presse laudatrice au service de l’imposteur annonce aux congolais que le «chef réfléchit » dans le silence parce qu’il n’aime pas agir sous pression de l’opinion.
La vérité est cependant très loin des commentaires soporifiques de ces griots de la cour de Kingakati. La rédaction de L’œil du Patriote qui suit de très près les tractations secrètes de cette mise en scène a essayé de déceler pour vous les préoccupations des vrais metteurs en scène.
Ceux qui opèrent dans les coulisses, derrière les rideaux avec le concours de leurs «souffleurs» qui transmettent des ordres aux hommes politiques congolais devenus les marionnettes que le public congolais entend et voit gesticuler, comme des pantins, sur la scène politique congolaise.
Et la vérité dans tout ça, c’est que «Joseph Kabila», la principale marionnette de cette mise en scène, est actuellement bloqué parce qu’étant pris entre l’enclume et le marteau, il ne sait plus à quel saint se vouer. L’étau se resserre irréversiblement sur lui de toute part. Et pour cause, les alliances se défont parce que les enjeux des gros intérêts opposent aujourd’hui ses vassaux congolais à ses mentors occidentaux.
L’imposteur rwandais se méfie désormais de tout le monde, y compris de ses propres frères et mentors rwandais. Dans sa ceinture de sécurité rapprochée, on ne compte plus de militaires congolais ni même rwandais.
L’ancien taximan de Dar-es Salaam s’entoure désormais des militaires tanzaniens recrutés dans ses milieux d’enfance en Tanzanie, et qu’il a lui-même envoyés en formation accélérée en Russie, en Ukraine et en Iran. Son cortège a subi des changements substantiels et lui-même a pris plusieurs précautions de sécurité individuelle (que nous ne décrirons pas ici) pour assurer ses arrières. Mais nous pouvons l’assurer que le jour J, tout cela ne lui servira à rien !
Les Belges et les Américains veulent rééditer avec
Kengo l’exploit de 1995 contre Mobutu
L’histoire n’est qu’un éternel recommencement des événements passés, dit-on. La classe politique de l’ex-Zaïre se rappellera en effet qu’en 1995, lorsque les «maîtres» occidentaux avaient décidé de la fin de règne de leur ancien protégé Mobutu, ils avaient recouru à leur Cheval de Troie auprès de lui, un certain Léon Kengo wa Dondo, pour l’affaiblir d’abord et le déstabiliser ensuite.
Première étape : ils ont imposé à Mobutu, à travers les pressions conjuguées et exercées par le FMI, la Banque mondiale, et les chancelleries occidentales à Kinshasa, le retour forcé de Kengo wa Dondo à la primature.
Deuxième étape : pour réussir sa mission, Léon Kengo a exigé et obtenu de ses mentors occidentaux qu’en plus de la primature, on lui concède le contrôle absolu de la Banque du Zaïre (Banque Centrale du Congo aujourd’hui), et des ministères clés et stratégiques des Finances, du Budget, de l’Intérieure et des Transports. L’ambassadeur américain à Kinshasa Daniel Simpson fut chargé de transmettre l’ultimatum à Mobutu.
Il fut suivi par des émissaires spéciaux en provenance de Washington qui vinrent confirmer cet ultimatum. Mobutu acculé, mais qui comptait encore sur la présence des « leaders politiques » de sa «Famille présidentielle» au sein de ce gouvernement céda à la pression. Kéngo fit débarquer sans façon le gouverneur de la Banque du Zaïre Ndiang Kabul, nommé par Mobutu, pour le remplacer par son « frère » Djamboleka. Il plaça ses hommes de confiance à la tête des ministères des Finances et autres.
L’objectif de Kengo et des occidentaux était d’étrangler financièrement Mobutu comme le boa étouffe sa proie. Tous les «kengo’s boys» avaient reçu les instructions fermes de n’exécuter aucun ordre émanant de Mobutu concernant le mouvement des fonds.
Pour n’avoir pas respecté cet ordre, le ministre des finances Pay Pay fut débarqué sans façon du gouvernement le soir même de son voyage pour une mission à Washington auprès du FMI.
Mobutu affaibli par la maladie, la guerre et le «blocus financier» assista impuissant à «l’achat» de ses hommes y compris les «députés» par Kengo wa Dondo qui, devenu plus puissant, bloqua toutes les initiatives du Maréchal.
Le cas le plus mémorable reste la désignation ratée d’Etienne Tshisekedi comme premier ministre au lendemain de son retour triomphal de Nice. Mais malheureusement pour Kengo, il ignorait l’existence du plan B des occidentaux : placer à la place de Mobutu un autre Joker autre qu’un «mobutiste» du pré-carré de Mobutu. Et ce fut Laurent-Désiré Kabila qui lui dama le pion.
RDC: Pour qui sonne le glas ?
Voilà qu’aujourd’hui, les Belges et les Américains reprennent le même schéma. Et comme on ne change pas l’équipe qui « gagne », ils ont porté de nouveau leur choix vers cet ancien joueur qui a déjà fait ses preuves.
C’est donc sur Léon Kengo wa Dondo que les lobbies politiques et financiers belges et américains ont porté leur choix pour appliquer la même stratégie du boa pour étrangler cette fois-ci l’imposteur rwandais qu’ils ont imposé aux congolais mais qui, malheureusement pour eux, est devenu gênant pour leurs intérêts en RDC et dans la région. (Nous réservons les détails sur ce dossier pour des raisons de stratégie de notre combat.)
Et comme à l’époque de Mobutu, Léon Kengo wa Dondo que les «maîtres-décideurs» ont pratiquement imposés à Hyppolite Kanambe, pousse «l’opposition» politique à réclamer en plus de la BCC, les portefeuilles des Finances, du Budget, de l’Intérieur et des Transports. Un véritable remake de 1995.
Mais cette exigence de plus exaspère les jeunes loups affamés de la « Majorité présidentielle » qui n’acceptaient déjà pas de se voir arracher la primature sensée leur revenir de droit.
Lors d’un débat houleux à Kingakati, d’aucuns ont proféré en sourdine des menaces de plier bagage et de changer de camp avant qu’il ne soit trop tard.
Du coup Kanambe alerté, est partagé. Il craint d’être isolé et livré en pâture au vieux crocodile des marais qui lui, ne tarit plus de promesses à l’égard des transfuges potentiels du PPRD et de la «majorité» actuelle. Voilà pourquoi Kanambe tourne en rond.
Le choix qui s’impose à lui est cornélien. Il n’a plus un Samba Kaputo pour lui servir de cerveau et l’aider à décider. Que fera-t-il ? Saura-t-il résister à la pression de l’Occident ? Pourra-t-il défier son frère de sang Kengo qui le double avec le quitus de Kagamé et de Ruberwa, lequel a reçu à son tour la promesse du portefeuille de la Défense?
Toute cette saga des Rwandais pour se succéder à la tête de la RDC ne peut distraire ni échapper à la vigilance des congolais et particulièrement des patriotes résistants.
Car ils ne doivent pas perdre de vue que le principal souci du lobby tutsi est de ne pas perdre la main en RDC afin de ne pas compromettre l’achèvement du plan de balkanisation et d’annexion du Kivu au Rwanda.
Aujourd’hui, la classe politique rwandaise a jeté le masque et parle à visage découvert.
L’intervention des parlementaires tutsis rwandais à la rencontre des parlementaires panafricains a choqué. http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/11/13/un-territoire-rwandais-se-trouve-en-rdc-affirme-un-depute-rwandais/
Mais au-delà du choc, elle a confirmé l’alerte maintes fois lancée par Honoré Ngbanda et dont certains congolais doutaient encore jusqu’hier.
Les masques sont tombés. Le moment est donc venu où tous les congolais doivent concentrer leur énergie sur la présence au sommet et au sein de nos institutions des imposteurs rwandais qui opèrent avec l’aide des collabos congolais pour parachever le projet de mise à mort de l’Etat congolais et de son peuple.
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Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
IKAZE IWACU
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