mercredi 4 décembre 2013

Dernier virage à Kampala. Kabila – Museveni : voici les secrets de leur rencontre !

Mardi, 03 Décembre 2013



Le Chef de l’Etat congolais a quitté le pays hier pour Kampala. Toujours hier, un tête-à- tête a eu lieu entre lui et son homologue Ougandais en vue de sceller les conditions de signature de la déclaration de Kampala. Nul doute que cette rencontre au sommet va ouvrir la voie à la signature tant attendue.


De toute évidence, Joseph Kabila n’a pas manqué de porter à l’occasion la voix des Congolais sur le document élaboré à Kampala. Kabila et Museveni ont donc la lourde responsabilité de baliser le chemin vers un compromis politique à la satisfaction de toutes les parties engagées dans le de processus de pacification des Grands Lacs.


La partie s’est révélée très dure. La facilitation ougandaise a eu tout le mal du monde pour trouver un terrain d’entente entre Kinshasa et le M23. Elle était sur le point de capituler lorsque la situation s’est décrispée de manière inattendue.

Les secrets d’un face-à-face

Tout est parti de la battue de Mary Robinson dans la région des Grands Lacs. Chargée de trouver à tout prix une solution à la crise s’étant déclarée à Kampala, l’Envoyée de Ban Ki-Moon a proposé le sésame à sa hiérarchie.


Après avoir été avec Jakaya Kikwete, Kagame, Sassou Nguesso, Kabila et Museveni, Robinson s’est fait une idée précise sur la solution à proposer : il fallait coûte que coûte arracher un tête-à-tête Kabila-Museveni.


La diplomate onusienne, après le go de sa tutelle, s’est lancée dans une opération à haut risque. Elle a été à Rutshuru rencontrer Joseph Kabila en personne. 


Première stratégie d’approche au nom de la Communauté internationale, elle a entrepris de rassurer le Chef de l’Etat congolais. Devant ce dernier et prenant le patron de la Monusco à témoin, elle a, pour la première fois, reconnu la pertinence des revendications congolaises. 

A savoir qu’il fallait prendre en compte la défaite militaire du M23 et revoir par conséquent certaines clauses du document de Kampala.

La manœuvre a porté et la glace a fondu. Fort du revirement de la Communauté internationale, Joseph Kabila e accepté d’aller rencontrer son homologue ougandais.


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