04/12/2013
Laure-Marie Kawanda Kayena
La guerre totale enclenchée par « la rébellion » conduite par l’ancienne secrétaire permanente du Palu, Laure-Marie Kawanda a connu un dénouement macabre avec mort d’homme, le samedi 30 novembre dernier.
L’infortuné était tué à bout portant, par un autre membre du Palu « nommé Thierry Tshitoko », à en croire le nouveau secrétaire permanent Willy Makiashi dans un communiqué rendu public ce dimanche 1er décembre 2013.
Deux autres membres du Palu pris en charge à la clinique Akram sont dans un état critique. D’ailleurs, le diagnostic critique serait engagé, selon le personnel soignant trouvé sur le lieu. Le bilan pourrait donc s’alourdir.
Ayant pris la mesure du désastre ainsi créé, le secrétaire général, chef du parti Antoine Gizenga, vient de décider l’exclusion définitive du parti des personnes citées comme les instigatrices de la honteuse tentative de déstabilisation.
Il s’agit de Marie-Laure Kawanda, Floribert Matiti, Godefroid Kapaya et Thierry Tshitoko. Il leur est reproché de s’être « rendus coupables d’un comportement tribaliste, régionaliste et d’incitation à la rébellion.
Le patriarche enchaîne : « Ces actes sont réputés des fautes graves ».
Sentence : « Ils sont exclus définitivement du parti lumumbiste unifié » Pour sa part, le tout frais secrétaire permanent du Palu, Willy Makiashi a rendu un communiqué dont la teneur suit : « La direction politique du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) déplore les incidents intervenus ce samedi 30 novembre 2013, à son siège de Kinshasa sis Pont Matete, suite à la cérémonie de remise et reprise organisée à l'occasion de l'installation du secrétaire permanent et porte-parole nommé depuis le 8 novembre 2013.
En particulier, le PALU regrette la mort par balle d'un de ses militants tué à bout portant par le sieur Thierry Tshitoko, assistant du préposé à la discipline du Parti, détenteur illégal d'arme à feu.
Le PALU affirme sa détermination à assurer un encadrement conséquent à ses membres ainsi qu'à l'ensemble de ses structures de base, de façon à accompagner la dynamique de la cohésion nationale et à asseoir le sens du nationalisme, de la solidarité et de la camaraderie qui a toujours caractérisé le combat politique du Parti et de son leader, en la personne du patriarche Antoine Gizenga ».
Willy Makiashi monte sur ses chevaux : « Le Palu condamne de la manière la plus sévère l'esprit de division et d'instrumentalisation d'une cinquantaine de personnes prétendant être militants, par une poignée de ses anciens dirigeants, aujourd'hui mis hors d'état de nuire ».
Il en profite pour remercier les autorités congolaises, en rapport avec le comportement des forces de l’ordre : « Le PALU remercie les autorités de l'Etat, en particulier le président de la République, chef de l'Etat pour son attention particulière et pour le professionnalisme avéré des forces de l'ordre ».
Le nouveau secrétaire permanent annonce l’offensive de son parti contre « les rebelles » qui commence par leur exclusion suivie des poursuites judiciaires : « La Direction politique du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) annonce qu'elle va poursuivre en justice les responsables du climat d'insécurité déploré.
Elle annonce en outre, ce jour, l'exclusion définitive suivie de poursuites judiciaires, conformément à la décision du 30 novembre 2013, des personnes dont les noms ci-après : Mme Laure-Marie Kawanda Kayena, MM. Floribert Matiti et Godefroid Kapaya, anciens membres du Comité exécutif national (CENAL), ainsi que le sieur Thierry Tshitoko, tous jugés de manière flagrante, responsables de comportements tribalistes, régionalistes et d'incitation à la rébellion.
La Direction politique du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) annonce qu'elle va poursuivre en justice les responsables du climat d'insécurité déploré.
___________
© KongoTimes
Laure-Marie Kawanda Kayena
La guerre totale enclenchée par « la rébellion » conduite par l’ancienne secrétaire permanente du Palu, Laure-Marie Kawanda a connu un dénouement macabre avec mort d’homme, le samedi 30 novembre dernier.
L’infortuné était tué à bout portant, par un autre membre du Palu « nommé Thierry Tshitoko », à en croire le nouveau secrétaire permanent Willy Makiashi dans un communiqué rendu public ce dimanche 1er décembre 2013.
Deux autres membres du Palu pris en charge à la clinique Akram sont dans un état critique. D’ailleurs, le diagnostic critique serait engagé, selon le personnel soignant trouvé sur le lieu. Le bilan pourrait donc s’alourdir.
Ayant pris la mesure du désastre ainsi créé, le secrétaire général, chef du parti Antoine Gizenga, vient de décider l’exclusion définitive du parti des personnes citées comme les instigatrices de la honteuse tentative de déstabilisation.
Il s’agit de Marie-Laure Kawanda, Floribert Matiti, Godefroid Kapaya et Thierry Tshitoko. Il leur est reproché de s’être « rendus coupables d’un comportement tribaliste, régionaliste et d’incitation à la rébellion.
Le patriarche enchaîne : « Ces actes sont réputés des fautes graves ».
Sentence : « Ils sont exclus définitivement du parti lumumbiste unifié » Pour sa part, le tout frais secrétaire permanent du Palu, Willy Makiashi a rendu un communiqué dont la teneur suit : « La direction politique du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) déplore les incidents intervenus ce samedi 30 novembre 2013, à son siège de Kinshasa sis Pont Matete, suite à la cérémonie de remise et reprise organisée à l'occasion de l'installation du secrétaire permanent et porte-parole nommé depuis le 8 novembre 2013.
En particulier, le PALU regrette la mort par balle d'un de ses militants tué à bout portant par le sieur Thierry Tshitoko, assistant du préposé à la discipline du Parti, détenteur illégal d'arme à feu.
Le PALU affirme sa détermination à assurer un encadrement conséquent à ses membres ainsi qu'à l'ensemble de ses structures de base, de façon à accompagner la dynamique de la cohésion nationale et à asseoir le sens du nationalisme, de la solidarité et de la camaraderie qui a toujours caractérisé le combat politique du Parti et de son leader, en la personne du patriarche Antoine Gizenga ».
Willy Makiashi monte sur ses chevaux : « Le Palu condamne de la manière la plus sévère l'esprit de division et d'instrumentalisation d'une cinquantaine de personnes prétendant être militants, par une poignée de ses anciens dirigeants, aujourd'hui mis hors d'état de nuire ».
Il en profite pour remercier les autorités congolaises, en rapport avec le comportement des forces de l’ordre : « Le PALU remercie les autorités de l'Etat, en particulier le président de la République, chef de l'Etat pour son attention particulière et pour le professionnalisme avéré des forces de l'ordre ».
Le nouveau secrétaire permanent annonce l’offensive de son parti contre « les rebelles » qui commence par leur exclusion suivie des poursuites judiciaires : « La Direction politique du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) annonce qu'elle va poursuivre en justice les responsables du climat d'insécurité déploré.
Elle annonce en outre, ce jour, l'exclusion définitive suivie de poursuites judiciaires, conformément à la décision du 30 novembre 2013, des personnes dont les noms ci-après : Mme Laure-Marie Kawanda Kayena, MM. Floribert Matiti et Godefroid Kapaya, anciens membres du Comité exécutif national (CENAL), ainsi que le sieur Thierry Tshitoko, tous jugés de manière flagrante, responsables de comportements tribalistes, régionalistes et d'incitation à la rébellion.
La Direction politique du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) annonce qu'elle va poursuivre en justice les responsables du climat d'insécurité déploré.
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© KongoTimes
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