10.01.2014
Les dirigeants d'Afrique centrale réunis dans la capitale tchadienne ont demandé dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 janvier aux parlementaires centrafricains de préparer la mise à l'écart de leur président Michel Djotodia et de son premier ministre Nicolas Tiengaye pour faciliter une sortie de crise à Bangui, selon des sources proches des négociations.
Ces tractations se sont tenues jusqu'à 4 heures, entre les membres du Conseil national de transition (CNT), des proches du chef de l'Etat centrafricain issus de l'ex-rebellion Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en mars, et des représentants de milices antibalaka, hostiles à Michel Djotodia.
Lire : En Centrafrique, le président Djotodia est sur la sellette
NOUVELLE SÉANCE CONVOQUÉE À 9 HEURES
Une nouvelle séance de travail du sommet est convoquée vendredi à partir de 9 heures pour sceller le sort du président centrafricain, à qui la communauté internationale reproche de ne pas avoir mis fin aux violences interreligieuses et aux exactions dans son pays.
Le vote du CNT est indispensable à un changement de la Constitution provisoire de Centrafrique pour décider du départ de Michel Djotodia et de son premier ministre.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), rassemblés à l'initiative du président tchadien Idriss Déby – puissant voisin de la Centrafrique – ont envoyé jeudi en fin de journée un avion à Bangui pour amener dans la capitale tchadienne les 135 membres du CNT.
« Personne ne peut parler d'un changement à la place des Centrafricains. La solution ne peut venir que des Centrafricains eux-mêmes. [...] Il y a un régime, ses institutions et une charte, des responsables : il appartient à ses responsables de décider du sort de leur pays », avait expliqué à la presse le secrétaire général de la CEEAC, Ahmat Allami, à la suspension des travaux.
MANIFESTATION À BANGUI CONTRE LE RETOUR DE DJOTODIA
Aux cris de « Djotodia démission », plusieurs milliers d'habitants de Bangui manifestaient vendredi aux abords du quartier de Boy-Rabe, non loin de l'aéroport, sous la surveillance de soldats français et de la force africaine (Misca).
« Il nous faut une nouvelle personne pour diriger le pays », réclamait un manifestant. « Ce petit maladroit nous a tués, massacrés. Qu'il reste à N'Djamena », disait un autre. Peu avant 9 heures, aucun incident n'avait été signalé.
Voir aussi : Carte : pourquoi la France intervient en Centrafrique
Le Monde.fr
Les dirigeants d'Afrique centrale réunis dans la capitale tchadienne ont demandé dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 janvier aux parlementaires centrafricains de préparer la mise à l'écart de leur président Michel Djotodia et de son premier ministre Nicolas Tiengaye pour faciliter une sortie de crise à Bangui, selon des sources proches des négociations.
Ces tractations se sont tenues jusqu'à 4 heures, entre les membres du Conseil national de transition (CNT), des proches du chef de l'Etat centrafricain issus de l'ex-rebellion Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en mars, et des représentants de milices antibalaka, hostiles à Michel Djotodia.
Lire : En Centrafrique, le président Djotodia est sur la sellette
NOUVELLE SÉANCE CONVOQUÉE À 9 HEURES
Une nouvelle séance de travail du sommet est convoquée vendredi à partir de 9 heures pour sceller le sort du président centrafricain, à qui la communauté internationale reproche de ne pas avoir mis fin aux violences interreligieuses et aux exactions dans son pays.
Le vote du CNT est indispensable à un changement de la Constitution provisoire de Centrafrique pour décider du départ de Michel Djotodia et de son premier ministre.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), rassemblés à l'initiative du président tchadien Idriss Déby – puissant voisin de la Centrafrique – ont envoyé jeudi en fin de journée un avion à Bangui pour amener dans la capitale tchadienne les 135 membres du CNT.
« Personne ne peut parler d'un changement à la place des Centrafricains. La solution ne peut venir que des Centrafricains eux-mêmes. [...] Il y a un régime, ses institutions et une charte, des responsables : il appartient à ses responsables de décider du sort de leur pays », avait expliqué à la presse le secrétaire général de la CEEAC, Ahmat Allami, à la suspension des travaux.
MANIFESTATION À BANGUI CONTRE LE RETOUR DE DJOTODIA
Aux cris de « Djotodia démission », plusieurs milliers d'habitants de Bangui manifestaient vendredi aux abords du quartier de Boy-Rabe, non loin de l'aéroport, sous la surveillance de soldats français et de la force africaine (Misca).
« Il nous faut une nouvelle personne pour diriger le pays », réclamait un manifestant. « Ce petit maladroit nous a tués, massacrés. Qu'il reste à N'Djamena », disait un autre. Peu avant 9 heures, aucun incident n'avait été signalé.
Voir aussi : Carte : pourquoi la France intervient en Centrafrique
Le Monde.fr
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