lundi 20 janvier 2014

Le dernier rapport de l’Onu ayant tout clarifié : Kagame dans la ligne de mire de Washington !

lundi 20 janvier 2014



La Maison Blanche a marre de continuer de soutenir un régime dont le côté sanguinaire devient plus qu’évident pour le monde. Que la très prestigieuse consœur TV5 l’ait ouvertement révélé dans son édition Afrique de 21h30’, le samedi 18 janvier, reste significatif de la suite des événements. 


Les services secrets américains n’ont plus de doute quant au fait que le despote rwandais dirige une vaste organisation criminelle dans les Grands Lacs africains. Sa dernière déclaration pleine de hauteur devant la presse internationale a servi de détonateur à Washington.

En effet, Kagame a juré que tout celui qui se mettrait en travers de l’action de son système serait éliminé sans autre forme de procès. Le Département d’Etat américain a réagi sur le coup. Affirmant comprendre désormais que le meurtre de Patrick Karegerya en Afrique du Sud est le fait de l’action sanguinaire de Kagame.

La roue de l’histoire

Mais il y a pire. Le dernier rapport des experts de l’Onu accuse de nouveau et formellement le Rwanda. Coincé et ne sachant où donner de la tête, Kigali a décidé de s’opposer par toutes les voies de fait à l’adoption de ce rapport au niveau du Conseil de Sécurité. Un véritable bras de fer est engagé avec l’Onu.


Seulement, Washington n’est pas dupe. Kagame peut toujours jongler. Mais au bout du processus, la roue de l’histoire va le rattraper. Mobutu et Savimbi ont été de loin plus introduits que Kagame dans les couloirs de la Maison Blanche, mais on connaît comment ils ont fini. 


C’est maintenant le tour de Kagame. Le vent tourne inexorablement contre lui. Tôt ou tard, il finira par avoir raison de sa folle suffisance.

Riposte

En attendant, et puisque les faits sont flagrants, la RDC a décidé de ne pas dormir sur ses lauriers. A l’ex M23 qui tente de se réorganiser et à ses mentors, le Gouvernement congolais a lancé une sévère mise en garde.

La RDC est prête à toute éventualité, a indiqué vendredi 17 janvier le porte-parole du gouvernement congolais, le sémillant Lambert-Mende, en réaction aux déclarations selon lesquelles des cadres du M23 tenteraient de réorganiser ce mouvement rebelle. 


«Je ne leur donne pas plus de chance que lors des premières opérations au cours desquelles ils ont été laminés», a déclaré Lambert Mende. Il regrette cependant que les pays «voisins» à la RDC considèrent l’accord cadre d’Addis-Abeba, qui doit pacifier la région, comme du «papier que l’on peut fouler au pied».

«Si cette information se confirmait, ... ça remet en cause tous les espoirs que le peuple congolais et la communauté internationale a pu placer sur les perspectives de pacification», a-t-il déploré.

Lambert Mende considère néanmoins cette situation comme une interpellation, pour la RDC, de poursuivre la «montée en puissance de son armée », qu’il reconnaît être «la première ligne de défense pour la paix et la sécurité» dans ce pays.

« En tout état de cause, la RDC est préparée à toute éventualité. Nous tirerons les conséquences en ce moment là... Je pense qu’il va de leur intérêt [le M23] et de ceux qui essaient de les encourager à ne pas tenter de nouvelles aventures en RDC», a-t-il affirmé.
 

Au cours de sa conférence de presse hebdomadaire mercredi 15 janvier, la Monusco avait fait part de ses inquiétudes sur des manœuvres opérées par certains cadres du M23 pour se réorganiser militairement.

Ce mouvement rebelle a été militairement défait début novembre 2013 par les Forces armées de la RDC qui ont bénéficié de l’appui de la brigade d’intervention de la Monusco.

Le conseil de sécurité de l’ONU a créé en mars de la même année cette brigade, une innovation dans les missions de maintien de paix, et l’a doté d’un mandat plus offensif pour neutraliser les groupes armés nationaux et étrangers opérant en RDC. 


Ses troupes composées d’environ 2 500 hommes sont issues du Malawi, de l’Afrique du Sud t de la Tanzanie.

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