le samedi 15 février 2014
La situation sécuritaire est encore préoccupante dans quelques territoires du Katanga. Preuve : les localités de Tutente et Katendezi ont été attaquées, dans la nuit de mardi à mercredi 12 février, par des miliciens Bakata-Katanga.
La nuit de mardi à mercredi 12 février n’était pas de tout repos pour les habitants de Tutente et Katendezi, des localités situées dans le groupement Kasongo Mwana. Et pour cause.
Les miliciens Maï-Maï, communément appelés «Bakata-Katanga», ont attaqué ces deux villages de la province du Katanga.
Des sources locales, citées par radiookapi.net, rapportent que ces hors-la-loi ont incendié plusieurs maisons, obligeant des milliers de personnes à trouver refuge à Katendezi.
Avant de noter que ces derniers étaient munis d’armes blanches et des fusils à feu de marque AK 47. Ils étaient à la recherche du chef du groupement Kasongo Mwana qui, selon la même source, a réussi à s’enfuir.
Pour le chef de poste de Kilwa, les Bakata-Katanga reprochent à ce chef du groupement d’avoir fourni aux troupes loyalistes des informations à leur sujet.
En l’absence de la personne recherchée, les assaillants ont enlevé le chef de village de Tutente.
Interrogé au sujet de cette situation, le chef de poste de Kilwa a fait savoir que des dispositions sécuritaires ont été prises. Une équipe d’éléments de la force terrestre et navale aurait été déployée dans ce secteur, a-t-il ajouté.
Pour la petite histoire, des miliciens indépendantistes Bakata-Katanga ont incendié 66 villages durant les cinq derniers mois dans le triangle formé par les territoires de Mitwaba, Manono, Pweto. Le même scénario a été enregistré dans le territoire de Malemba Nkulu.
Préoccupé par la recrudescence de l’insécurité au Katanga, le gouvernement de la RDC a, par l’entremise du ministère de l’Intérieur, invité tous les groupes armés de la province à déposer les armes. Faute de quoi, ils seront traqués à l’instar des rebelles du M23 et les ADF.
C’est également l’avis de la Monusco qui, à en croire Martin Kobler, envisage de renforcer sa présence dans le Katanga, pour protéger les populations civiles.
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Le Potentiel
La situation sécuritaire est encore préoccupante dans quelques territoires du Katanga. Preuve : les localités de Tutente et Katendezi ont été attaquées, dans la nuit de mardi à mercredi 12 février, par des miliciens Bakata-Katanga.
La nuit de mardi à mercredi 12 février n’était pas de tout repos pour les habitants de Tutente et Katendezi, des localités situées dans le groupement Kasongo Mwana. Et pour cause.
Les miliciens Maï-Maï, communément appelés «Bakata-Katanga», ont attaqué ces deux villages de la province du Katanga.
Des sources locales, citées par radiookapi.net, rapportent que ces hors-la-loi ont incendié plusieurs maisons, obligeant des milliers de personnes à trouver refuge à Katendezi.
Avant de noter que ces derniers étaient munis d’armes blanches et des fusils à feu de marque AK 47. Ils étaient à la recherche du chef du groupement Kasongo Mwana qui, selon la même source, a réussi à s’enfuir.
Pour le chef de poste de Kilwa, les Bakata-Katanga reprochent à ce chef du groupement d’avoir fourni aux troupes loyalistes des informations à leur sujet.
En l’absence de la personne recherchée, les assaillants ont enlevé le chef de village de Tutente.
Interrogé au sujet de cette situation, le chef de poste de Kilwa a fait savoir que des dispositions sécuritaires ont été prises. Une équipe d’éléments de la force terrestre et navale aurait été déployée dans ce secteur, a-t-il ajouté.
Pour la petite histoire, des miliciens indépendantistes Bakata-Katanga ont incendié 66 villages durant les cinq derniers mois dans le triangle formé par les territoires de Mitwaba, Manono, Pweto. Le même scénario a été enregistré dans le territoire de Malemba Nkulu.
Préoccupé par la recrudescence de l’insécurité au Katanga, le gouvernement de la RDC a, par l’entremise du ministère de l’Intérieur, invité tous les groupes armés de la province à déposer les armes. Faute de quoi, ils seront traqués à l’instar des rebelles du M23 et les ADF.
C’est également l’avis de la Monusco qui, à en croire Martin Kobler, envisage de renforcer sa présence dans le Katanga, pour protéger les populations civiles.
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Le Potentiel
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