mardi 11 février 2014

Sale temps pour être Colonel ou General au sein des FARDC…

dimanche, 09 février 2014 

 

Le Lieutenant-Colonel Edmond Lengo Dia Mawete, Commandant du Centre D’Instruction de Mikondo/ Camp CETA est mort assassiné !

Le Lt Colonel Edmond Lengo est mort en martyr en défendant les intérêts des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC.

Les faits : Certains Haut gradés de l’armée, en complicité avec Monsieur Nepa Malu-Malu, chef coutumier de Mpasa ( localité jouxtant le Camp CETA) veulent s’approprier et vendre les terrains militaires qui servent de champ des tirs et de lieu d’entrainement pour les nouvelles recrues de l’armée.

Le Colonel Edmond Lengo s’est donc donné pour mission d’empêcher cette spoliation des terres appartenant à l’armée et a donc commencer une vraie croisade en contactant l’État-Major General des FARDC pour mettre fin à cet etat des choses..

Il a donc écrit plus de 8 fois à l’État-Major General de l’Armée sans que personne à l’État-Major ne réagisse. Il a écrit 6 fois à son chef direct, le General François Olenga , Chef d’État-Major des Forces Terrestre, sans suite ! Et une autre lettre était adressée au General Didier Etumba, chef d’État-Major General des FARDC.

L’une des ses lettres et les différents coup de fils à l’EMG ont scellés son sort car on a tout simplement décidé de l’éliminer comme on le ferait avec une mouche qui dérange. Et on a même pas chercher à camoufler son élimination de quelque façon que ce soit !

Le Lieutenant-Colonel Edmond Lengo Dia Mawete, Commandant du Centre D’Instruction de Mikondo/ Camp CETA est donc mort le 26 Novembre, assasiné !

Deux jours auparavant, soit le 24 Novembre, il avait rendez-vous au Camp CETA, sur instruction de la Hiérarchie, avec le Colonel Shomari de l’Auditorat Militaire pour traiter des problèmes liés aux terrains militaires du Camp CETA que des Haut Gradés de l’Armée ont spoliés.

D’habitude le Commandant ne va pas au Camp le Dimanche , mais ce jour-là puisque c’était sur instructions de la Hiérarchie et que le Colonel Shomari avait insisté pour que le rendez-vous tienne lieu le Dimanche, il a accepté et s’est donc pointé au Camp dès 9 heures du matin.

L’un de ses gardes du corps nous raconte donc la suite : « Vers 10H00 du matin, nous avons vu arriver le Colonel Shomari avec sa Jeep et il demanda au Colonel Lengo de monter à bord de celui-ci. 


Le Colonel Lengo, en toute confiance, est monté dans la Jeep et c’est alors que le Colonel Shomari intima l’ordre qu’aucun des garde du corps du Colonel Lengo ne puisse l’accompagner car il ne voulait que visiter le site spolié (champ de tirs) mais surtout qu’il tenait à avoir un entretien secret avec le Colonel Lengo.

Mais, curieusement, le Colonel Shomari, qui disait vouloir un entretient secret, était accompagné des trois de ses gardes du corps qui étaient assis dans la Jeep.

Moins de 30 minutes après qu’ils soient partis, une personne est venue, en courant, nous dire : ‘’Votre Commandant vient d’être jeté dans la rue par une Jeep avec des militaires à bord et il est dans un état très critique car il ne peut pas parler , ni ouvrir les yeux !’’

Nous l’avons aussitôt acheminé à l’hôpital de Référence (Camp Kokolo), d’où on l’a transféré à la clinique Ngaliema. Il a rendu l’âme le Mardi 26 Novembre à 8h00 du matin des suites de ses blessures »

Un Médecin de la Clinique Ngaliema, que nous avons contactés, nous a révélé, sous l’anonymat (pour sa sécurité) que le Colonel a subi des coups durs qui ont provoqués une hémorragie interne et qu’il avait des clavicules cassées et une sévère commotion cérébrale due aux coups et blessures reçus !

De toute apparence, le Colonel Shomari est responsable et complice de la mort du Lt-Colonel Lengo... Son sang crie JUSTICE et nous exigeons que justice soit faite ! 



Il est plus que temps de prouver que la RDC est un pays des droits !

Le Colonel Shomari , qui venait d’être promu Avocat General des Forces Armées par décret présidentiel en Juin 2013, se pavane librement dans les rues de Kinshasa et n’est inquiété de rien du tout…alors que tout indique qu’il est directement et personnellement impliqué dans le meurtre d’un haut cadre de l’armée.

Aucune enquête n’a été diligenté et aucune arrestation n’a été faites jusqu’à ce jour !

Et quand je pense que mon frère est dans l’armée… Et mon cousin aussi !

Ma seule consolation est qu’ils ne sont pas des Colonels… On n’a pas encore commencé à tuer les Adjudants et les Sous-Lieutenants.

Il semble que ça soit un mauvais temps dans l’armée pour être Colonel, Lt-Colonel voire même General !

Pierrot Mamba
PMM/Congo24

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