le 02-03-2014
Le président rwandais Paul Kagame, le 24 janvier 2014.REUTERS/Ruben Sprich
Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le monde, le département d’Etat ne donne pas une très bonne note au Rwanda. En cause, le traitement réservé à l'opposition et aux défenseurs des droits de l'homme, ainsi que le soutien aux rebelles du M23.
Parmi les problèmes les plus importants, le département d’Etat souligne le traitement réservé par le gouvernement à ses adversaires politiques et aux avocats des droits de l’homme qui sont harcelés, arrêtés, torturés quand ils ne sont pas tués,comme ce fut le cas pour l’opposant Patrick Karegeya, retrouvé mort le 31 décembre dans sa chambre d’hôtel en Afrique du Sud où il avait obtenu l’asile politique.
Kigali se fait aussi épingler pour son aide au M23 à qui il aurait fourni un soutien matériel et logistique avant qu’il ne soit battu et démantelé en novembre.
L’organisation américaine Human Rights Watch, citée dans le rapport, mentionne le recrutement par le groupe rebelle d’adultes et d’enfants dans les camps de réfugiés rwandais et accuse l’armée d’avoir entraîné les nouvelles recrues.
Le gouvernement rwandais rejette toute association avec le M23 et affirme avoir désarmé et détenu en mars 600 combattants ayant quitté l’est de la RDC à la suite d’un désaccord avec la direction du mouvement.
Washington déplore aussi les restrictions des libertés d’expression et de presse. En ce qui concerne les relations interethniques, le rapport relève que le président Kagame et d’autres chefs politiques ont encouragé les Hutus dont le nom est associé au génocide à présenter leurs excuses aux Tutsis.
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Le président rwandais Paul Kagame, le 24 janvier 2014.REUTERS/Ruben Sprich
Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le monde, le département d’Etat ne donne pas une très bonne note au Rwanda. En cause, le traitement réservé à l'opposition et aux défenseurs des droits de l'homme, ainsi que le soutien aux rebelles du M23.
Parmi les problèmes les plus importants, le département d’Etat souligne le traitement réservé par le gouvernement à ses adversaires politiques et aux avocats des droits de l’homme qui sont harcelés, arrêtés, torturés quand ils ne sont pas tués,comme ce fut le cas pour l’opposant Patrick Karegeya, retrouvé mort le 31 décembre dans sa chambre d’hôtel en Afrique du Sud où il avait obtenu l’asile politique.
Kigali se fait aussi épingler pour son aide au M23 à qui il aurait fourni un soutien matériel et logistique avant qu’il ne soit battu et démantelé en novembre.
L’organisation américaine Human Rights Watch, citée dans le rapport, mentionne le recrutement par le groupe rebelle d’adultes et d’enfants dans les camps de réfugiés rwandais et accuse l’armée d’avoir entraîné les nouvelles recrues.
Le gouvernement rwandais rejette toute association avec le M23 et affirme avoir désarmé et détenu en mars 600 combattants ayant quitté l’est de la RDC à la suite d’un désaccord avec la direction du mouvement.
Washington déplore aussi les restrictions des libertés d’expression et de presse. En ce qui concerne les relations interethniques, le rapport relève que le président Kagame et d’autres chefs politiques ont encouragé les Hutus dont le nom est associé au génocide à présenter leurs excuses aux Tutsis.
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
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