le 04-04-2014
Vital Kamerhe,l'un des leaders de l'opposition en RDC.AFP PHOTO/ ADIA TSHIPUKU
La plateforme Sauvons la RDC appelle la population à se prendre en charge. A l'issue d'une convention tenue à Kinshasa, jeudi 5 avril, cette frange de l'opposition, Vital Kamerhe et Martin Fayulu en tête, a juré de faire échec à toute tentative de révision constitutionnelle.
« Touche pas à ma Constitution », avec ce slogan, la plateforme Sauvons la RDC semble bien décidée à barrer la route à toute tentative de réforme constitutionnelle.
Cette frange de l’opposition invite la population congolaise à user de tous ses droits pour empêcher la « confiscation » du pouvoir par un groupe de citoyens.
Le message s’adresse surtout à la majorité, soupçonnée de vouloir prolonger le mandat du président Joseph Kabila. Un mandat qui prend fin constitutionnellement en décembre 2016.
→ A (RE)LIRE : Election en RDC: Kabila veut-il contourner le verrou constitutionnel?
« Réviser la Constitution amènerait des modifications qui touchent à la loi électorale, qui touchent au mode de scrutins et même des actions qui vont dans le sens de changer carrément la République. Ce serait une autre République qui serait inaugurée dans la ligne de ce que la majorité présidentielle prévoit », explique le rapporteur des travaux de la convention, Vincent Okoyo Nembe du Rassemblement congolais pour la démocratie Kisangani-Mouvement de libération (RCD/K-ML).
Selon l'Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, la mise en place du gouvernement de cohésion nationale serait conditionnée par le vote des réformes constitutionnelles, notamment celles qui concernent le mode de scrutin des élections provinciales et locales.
On passerait ainsi d'élections au suffrage universel à des élections au suffrage indirect.
Vital Kamerhe,l'un des leaders de l'opposition en RDC.AFP PHOTO/ ADIA TSHIPUKU
La plateforme Sauvons la RDC appelle la population à se prendre en charge. A l'issue d'une convention tenue à Kinshasa, jeudi 5 avril, cette frange de l'opposition, Vital Kamerhe et Martin Fayulu en tête, a juré de faire échec à toute tentative de révision constitutionnelle.
« Touche pas à ma Constitution », avec ce slogan, la plateforme Sauvons la RDC semble bien décidée à barrer la route à toute tentative de réforme constitutionnelle.
Cette frange de l’opposition invite la population congolaise à user de tous ses droits pour empêcher la « confiscation » du pouvoir par un groupe de citoyens.
Le message s’adresse surtout à la majorité, soupçonnée de vouloir prolonger le mandat du président Joseph Kabila. Un mandat qui prend fin constitutionnellement en décembre 2016.
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« Réviser la Constitution amènerait des modifications qui touchent à la loi électorale, qui touchent au mode de scrutins et même des actions qui vont dans le sens de changer carrément la République. Ce serait une autre République qui serait inaugurée dans la ligne de ce que la majorité présidentielle prévoit », explique le rapporteur des travaux de la convention, Vincent Okoyo Nembe du Rassemblement congolais pour la démocratie Kisangani-Mouvement de libération (RCD/K-ML).
Selon l'Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, la mise en place du gouvernement de cohésion nationale serait conditionnée par le vote des réformes constitutionnelles, notamment celles qui concernent le mode de scrutin des élections provinciales et locales.
On passerait ainsi d'élections au suffrage universel à des élections au suffrage indirect.
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