le 30 avril 2014
Un officier des FARDC, de surcroît commandant du bataillon des Forces armées de la RDC (FARDC) basé à Mambasa, dans la province Orientale, le major Enock Kinzambi, , a été arrêté mardi 29 avril à Bunia chef-lieu du district de l’Itari.
Il est soupçonné d’être impliqué dans la mort du chef milicien Paul Sadala alias « Morgan ». Selon Radio Okapi, c’est le premier suspect arrêté dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de ce chef milicien qui devait être acheminé ç Kisangani puis Kinshasa afin d’être entendu par la justice militaire.
Officiellement, le milicien a été tué lundi 14 avril, deux jours après s’être volontairement rendu à l’armée congolaise, lors d’un échange de tirs entre ses hommes et des militaires au village de Molokaï dans la réserve de faune à Okapi en Province Orientale.
Le major Enock Kinzambi est détenu au cachot de l’auditorat militaire de garnison de Bunia. Mais il nie tout lien avec la mort du chef milicien.
L’officier reconnaît avoir obtempéré à un ordre de sa hiérarchie lui demandant d’aller au village de Bandegaïdo afin de se rendre compte de la reddition de Paul Sadala. Mais il refuse d’assumer la suite des événements qui ont conduit au décès du milicien.
Après la mort de Morgan, l’auditorat militaire de garnison avait ouvert une information judiciaire pour déterminer les circonstances et les causes de ce décès.
Une équipe de magistrats civils et militaires ainsi que des officiers de police judiciaire a été formée pour mener cette enquête. Dix policiers du groupe mobile d’intervention et une équipe de soldats de la Monusco sont chargés d’assurer leur sécurité.
Depuis sa mort, le corps de Paul Sadala est conservé à la morgue de l’hôpital général de référence de Bunia, les circonstances de son décès n’étant toujours pas connues.
Selon l’armée, le chef milicien Morgan est mort lundi 14 avril lors d’un échange de tirs avec des militaires chargés de l’escorter, deux jours après s’être rendu à l’armée en compagnie de 42 combattants de sa milice dans la localité de Bandegaido dans le territoire de Mambasa.
Les FARDC soutiennent que Paul Sadala a refusé, en ce moment là de se rendre à Bunia pour la suite du processus de sa reddition, exigeant d’abord d’être nommé général.
Une altercation aurait suivi ce refus. Les miliciens auraient alors ouvert le feu contre les militaires congolais envoyés pour les escorter vers Bunia tuant deux d’entre eux. Touché aux deux jambes, affirment les responsables de l’armée, le chef milicien a succombé à ses blessures.
Mais cette version est contestée par certaines personnalités en Ituri. C’est notamment le cas du député provincial Joseph Ndiya qui se dit convaincu que le chef milicien a été abattu de sang-froid par des militaires congolais.
« Nous comprenons que la mort de Morgan a été planifiée à un certain niveau pour que Morgan ne puisse pas dire des vérités à la population congolaise et plus particulièrement à la population de Mambasa. Je pense que sa mort cache beaucoup de vérités », avait-il confié à Radio Okapi.
Avant sa mort, Paul Sadala était poursuivi par le tribunal militaire de garnison pour viol, meurtre et déportation
_____
Matshi
Le Potentiel
Un officier des FARDC, de surcroît commandant du bataillon des Forces armées de la RDC (FARDC) basé à Mambasa, dans la province Orientale, le major Enock Kinzambi, , a été arrêté mardi 29 avril à Bunia chef-lieu du district de l’Itari.
Il est soupçonné d’être impliqué dans la mort du chef milicien Paul Sadala alias « Morgan ». Selon Radio Okapi, c’est le premier suspect arrêté dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de ce chef milicien qui devait être acheminé ç Kisangani puis Kinshasa afin d’être entendu par la justice militaire.
Officiellement, le milicien a été tué lundi 14 avril, deux jours après s’être volontairement rendu à l’armée congolaise, lors d’un échange de tirs entre ses hommes et des militaires au village de Molokaï dans la réserve de faune à Okapi en Province Orientale.
Le major Enock Kinzambi est détenu au cachot de l’auditorat militaire de garnison de Bunia. Mais il nie tout lien avec la mort du chef milicien.
L’officier reconnaît avoir obtempéré à un ordre de sa hiérarchie lui demandant d’aller au village de Bandegaïdo afin de se rendre compte de la reddition de Paul Sadala. Mais il refuse d’assumer la suite des événements qui ont conduit au décès du milicien.
Après la mort de Morgan, l’auditorat militaire de garnison avait ouvert une information judiciaire pour déterminer les circonstances et les causes de ce décès.
Une équipe de magistrats civils et militaires ainsi que des officiers de police judiciaire a été formée pour mener cette enquête. Dix policiers du groupe mobile d’intervention et une équipe de soldats de la Monusco sont chargés d’assurer leur sécurité.
Depuis sa mort, le corps de Paul Sadala est conservé à la morgue de l’hôpital général de référence de Bunia, les circonstances de son décès n’étant toujours pas connues.
Selon l’armée, le chef milicien Morgan est mort lundi 14 avril lors d’un échange de tirs avec des militaires chargés de l’escorter, deux jours après s’être rendu à l’armée en compagnie de 42 combattants de sa milice dans la localité de Bandegaido dans le territoire de Mambasa.
Les FARDC soutiennent que Paul Sadala a refusé, en ce moment là de se rendre à Bunia pour la suite du processus de sa reddition, exigeant d’abord d’être nommé général.
Une altercation aurait suivi ce refus. Les miliciens auraient alors ouvert le feu contre les militaires congolais envoyés pour les escorter vers Bunia tuant deux d’entre eux. Touché aux deux jambes, affirment les responsables de l’armée, le chef milicien a succombé à ses blessures.
Mais cette version est contestée par certaines personnalités en Ituri. C’est notamment le cas du député provincial Joseph Ndiya qui se dit convaincu que le chef milicien a été abattu de sang-froid par des militaires congolais.
« Nous comprenons que la mort de Morgan a été planifiée à un certain niveau pour que Morgan ne puisse pas dire des vérités à la population congolaise et plus particulièrement à la population de Mambasa. Je pense que sa mort cache beaucoup de vérités », avait-il confié à Radio Okapi.
Avant sa mort, Paul Sadala était poursuivi par le tribunal militaire de garnison pour viol, meurtre et déportation
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Matshi
Le Potentiel
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