dimanche 25 mai 2014

Jamais la frontière entre le Rwanda et la RD-Congo n’a fait l’objet d’une menace de fermeture sauf celle avec Brazzaville


Le monde le sait et l’avoue même, notamment des institutions «internationales» et la plupart d’organismes non- gouvernementaux, qu’un génocide de grande ampleur commis sur des peuples de la « RD-Congo » se perpétue en ce moment même, et ce impunément, sur le sol de la «RD Congo». 


Des noms et la liste des criminels sont diffusés, voire des pays entier cités. Des rapports de l’«Organisation des Nations Unies» accusent nominalement le Rwanda, l’Ouganda et les sieurs Paul Kagamé et Yoweri Museveni, deux grands « nègres de service » qui non seulement font commettre ces crimes mais également les endossent au nom de leur compromission et dépendance psychique vis-à-vis de ceux qui les emploient à la besogne pendant qu’ils les font passés pour des monstres de Frankenstein.

Des chiffres sont également publiés. Entre 5 000 000 et 8 000 000 des morts depuis le 17 mai 1997, date d’entrée des loups dans la bergerie congolaise. 

Et ce cataclysme congolais arrache au Tchèque André Vitchek le cri suivant : « J’ai travaillé au Congo à plusieurs reprises, réalisant un film documentaire Rwanda Gambit (la Tactique du Rwanda, ndlr) qui montre comment l’Occident pille cette nation [...] 

La RDC a été détruite par deux nations africaines : le Rwanda et l’Ouganda – mais cela a été fait clairement et strictement pour le compte des intérêts géopolitiques et économiques occidentaux. 

Entre 6 et 10 millions de personnes sont mortes. Bien sûr le public européen et nord-américain ne sait rien, et il semble qu’il ne veuille rien savoir », (Interview accordée à Algeriepatriotique : «Les dogmes chrétiens ont causé de terribles dommages », www.algeriepatriotique.com).

De cette tragédie humaine, ni « Joseph Kabila », ni sa chambre de sonorité autrement appelée « Parlement Congolais », n’a osé menacer ni le Rwanda, ni l’Ouganda. 

Et aucune institution congolaise n’a demandé à l’unanimité, voire à sa majorité la plus simple la fermeture des frontières avec ces deux pays, à savoir le Rwanda et l’Ouganda, comme ils se complaisent et s’affichent en Ponce Pilate dans leur décision « votée ». il paraît à l’unanimité, contre Sassou et les peuples frères du Congo voisin. 

Bien sûr que se passe ou s’est passé à Brazzaville, je ne suis pas là pour discuter les décisions d’un État souverain, inquiète et cherche compréhension mais je constate tout simplement que Brazzaville et Sassou ne sont jamais rentrés en territoire congolais, armes et bombes à la main, pour y tuer des « Zaïrois ». 

Je dénoncer certains traitements que des citoyens « zaïrois » ont endurés, et ce selon ce qui se raconte, bien que des ex-militaires congolais avec lesquels nous restons en contacts et qui vivent à Brazzaville en refugiés dûment reconnus et enregistrés ne souffrent pas de menaces directs. Qui veut manipuler qui et pour quel intérêt ?

J’interroge le silence de la classe politique congolaise, particulièrement de son parlement vis-à-vis du Rwanda et de l’Ouganda. Pourquoi tous ces messieurs qui tout d’un coup se montrent viriles et votent contre Sassou et Brazzaville ne sont jamais parvenus à le faire vis-à-vis de Paul Kagamé et du Rwanda. 

Les Frontières avec le Rwanda demeurent ouvertes malgré le génocide et le viol de nos filles et femmes. Et l’Occident insiste même pour qu’elles restent poreuses. 

Mais comment justifier cette soudaine robustesse qui apparaît juste quand il s’agit de nos frères de Brazzaville dont l’élite ne dirige ni la RD-Congo, ni ne se pavane dans les rues de Kinshasa en territoire conquis comme se comportent des frères et sœurs de Paul Kagamé et de Museveni sur notre sol. Qui peut expliquer aux Congolais tout ce cinéma ?

L’unanimité de la classe politique congolaise de la RD-Congo autour de « Joseph Kabila sonne comme un coup de maître de la part de la Kabilie qui à quelques mois de la fin d’une période de gestion du pays qu’elle s’est octroyée se félicite en arrachant une adhésion à son leadership. 

Soutenir « Joseph Kabila » dans une forme d’union sacrée derrière l’homme alors que son régime se noie prouve à suffisance soit l’ignorance soit la complicité de la classe politique congolaise de vouloir maintenir bon gré, mal gré le règne de la Kabilie et ce contre la colère populaire qui gronde.

À quel jeu joue-t-on ? À quoi participe-t-on et c’est quoi qui se passe à Kinshasa. Qui a corrompu qui ? Qui fait quoi et ce contre qui ? Brazzaville serait-il un piège stratégique dans lequel tout le monde s’est engouffré et même ceux qui prétendent être les plus illuminés? 

Comment traiter cette question qui comparativement aux crimes du Rwanda au Congo existe à peine sans que cela n’apparaisse comme un soutien apporté au régime de Kabila ni un silence tacite vis-à-vis du dérapage de la police du Congo voisin?

Mais tout ce que je sais, et ce avec certitude, est que quand un peuple commence à se poser des questions, ce qu’il est en passe de prendre des armes si certains d’entre de ses enfants ne l’ont déjà pas encore fait.
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Mufoncol Tshiyoyo
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
004745007236, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo
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