17 Mai 2014
Le Palais du peuple (parlement) à Kinshasa.
Modifiera ou ne modifiera pas la constitution avec son article 220?
La République Démocratique du Congo (RDC) ne vit plus qu’au rythme des battements de coeur de Joseph Kabila. La diaspora n’est pas en reste avec ces nombreux candidats déclarés ou non pour les élections présidentielles à venir.
Mais la désillusion risque d’être bien grande pour les rêveurs du changements dans un pays où rien ne fonctionne correctement. Un pays qui n’a aucun semblant d’organisation de la société.
En moins d’un mois, il y a eu plus de 250 morts dans le naufrage d’un bateau sur le lac Albert, entre 300 et 400 morts dans deux déraillements de trains au Katanga, plus d’une vingtaine de morts au stade de Kikwit, 15 morts au stade Tata Raphael et zéro responsable. Je ne parle même pas des expulsés de Brazzaville, abandonnés à leur triste sort dans un stade de la capitale.
L’armée est le principal point faible de ce pays. La mort du colonel Mamadou Ndala en est un exemple fort. Après une victoire triomphale à Goma face aux rebelles du M23, Mamadou Ndala a fini par être victime d’une embuscade ou il a connu la mort. Mais, la main d’une trahison est fortement visible sur cette tragédie.
Le quotidien des congolais est rythmé par le mot à la mode « le déléstage ». En effet, les coupures d’électricté n’étonne plus le peuple. Le gouvernement congolais reste capable de fournir un système d’eau digne d’un grand pays.
Un autre exemple de dysfonctionnement de l’Etat congolais. Le ministre délégué des Finances, Patrice Kitebi, sous tutelle du premier ministre Matata Ponyo, s’est livré à une pratique interdite en RDC, où la règle veut que l’argent public soit conservé à la banque centrale pour un meilleur contrôle.
Des comptes à la banque nigériane Access Bank et des frais non justifiés ont été découvert. Fin 2012, 66 millions de dollars du budget de l’Etat sont déposés sur ces comptes.
La règle veut pourtant que l’argent public soit placé à la banque centrale du Congo pour un meilleur contrôle des dépenses.
Les partisans pour les élections de 2016, devraient nous expliquer comment peuvent-ils croire à une passation de pouvoir sans embûches, dans un pays ou rien ne fonctionne.
Comment faire un homme une voix, alors que la carte d’identité n’existe pas dans ce pays.
Tout comme il est difficile de connaitre le nombre des congolais puisque le dernier recensement a été réalisé dans les années 60 et depuis, nous vivons dans la logique d’estimations.
Avec tout ce qui ne fonctionne pas dans ce pays, pourquoi le changement à la tête de la nation congolaise devrait être l’exception?
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Roger Musandji
Le Palais du peuple (parlement) à Kinshasa.
Modifiera ou ne modifiera pas la constitution avec son article 220?
La République Démocratique du Congo (RDC) ne vit plus qu’au rythme des battements de coeur de Joseph Kabila. La diaspora n’est pas en reste avec ces nombreux candidats déclarés ou non pour les élections présidentielles à venir.
Mais la désillusion risque d’être bien grande pour les rêveurs du changements dans un pays où rien ne fonctionne correctement. Un pays qui n’a aucun semblant d’organisation de la société.
En moins d’un mois, il y a eu plus de 250 morts dans le naufrage d’un bateau sur le lac Albert, entre 300 et 400 morts dans deux déraillements de trains au Katanga, plus d’une vingtaine de morts au stade de Kikwit, 15 morts au stade Tata Raphael et zéro responsable. Je ne parle même pas des expulsés de Brazzaville, abandonnés à leur triste sort dans un stade de la capitale.
L’armée est le principal point faible de ce pays. La mort du colonel Mamadou Ndala en est un exemple fort. Après une victoire triomphale à Goma face aux rebelles du M23, Mamadou Ndala a fini par être victime d’une embuscade ou il a connu la mort. Mais, la main d’une trahison est fortement visible sur cette tragédie.
Le quotidien des congolais est rythmé par le mot à la mode « le déléstage ». En effet, les coupures d’électricté n’étonne plus le peuple. Le gouvernement congolais reste capable de fournir un système d’eau digne d’un grand pays.
Un autre exemple de dysfonctionnement de l’Etat congolais. Le ministre délégué des Finances, Patrice Kitebi, sous tutelle du premier ministre Matata Ponyo, s’est livré à une pratique interdite en RDC, où la règle veut que l’argent public soit conservé à la banque centrale pour un meilleur contrôle.
Des comptes à la banque nigériane Access Bank et des frais non justifiés ont été découvert. Fin 2012, 66 millions de dollars du budget de l’Etat sont déposés sur ces comptes.
La règle veut pourtant que l’argent public soit placé à la banque centrale du Congo pour un meilleur contrôle des dépenses.
Les partisans pour les élections de 2016, devraient nous expliquer comment peuvent-ils croire à une passation de pouvoir sans embûches, dans un pays ou rien ne fonctionne.
Comment faire un homme une voix, alors que la carte d’identité n’existe pas dans ce pays.
Tout comme il est difficile de connaitre le nombre des congolais puisque le dernier recensement a été réalisé dans les années 60 et depuis, nous vivons dans la logique d’estimations.
Avec tout ce qui ne fonctionne pas dans ce pays, pourquoi le changement à la tête de la nation congolaise devrait être l’exception?
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Roger Musandji
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