06 août 2014
L’Afrique, qui n’a été jusqu’ici, pour le monde occidental, qu’une source de richesses à exploiter, est devenue tout d’un coup l’objet de toutes les attentions.
Les courtisans se pressent de toutes parts.
Pendant que la France envoie Hubert Védrine pour essayer de rattraper ce qui peut encore l’être, les Etats-Unis organisent une grande fête en l’honneur de la belle. C’est que la Chine est passée par là.
Les Etats-Unis viennent peut-être de réaliser que, pendant qu’ils bombardaient, encerclaient, fomentaient des révolutions, changeaient des régimes et sanctionnaient, la Chine avait déjà presque gagné cette guerre qu’ils n’avaient même pas encore eu le temps de lui déclarer.
Cela expliquerait cette impression de fébrilité dans la grande opération de séduction à destination de l’Afrique.
***
Une douzaine d’entreprises américaines vont investir 14 milliards $ en Afrique, selon Barack Obama
Le président Barack Obama va annoncer qu’un ensemble de sociétés américaines se sont engagées à investir 14 milliards de dollars en Afrique, a révélé un responsable de la Maison Blanche le 5 août.
M. Obama devrait faire cette annonce en marge du sommet Etats-Unis-Afrique qui s’est ouvert le 4 août à Washington, a-t-on ajouté de même source, indiquant que General Electric et IBM figurent parmi la douzaine de compagnies américaines qui s’apprêtent à investir sur le continent.
La Maison Blanche a précisé dans un communiqué que ces investissements, dont le calendrier n’a pas été précisé, se concentreront sur les secteurs de la construction, des énergies propres, de la banque et des technologies de l’information.
Après une première journée consacrée à la démocratie et aux droits de l’homme, le sommet Etats-Unis/Afrique doit se recentrer sur l’objectif central de cette réunion préparée pendant un an par le président Barack Obama qui voit dans le continent africain la «prochaine success story mondiale».
Les Etats-Unis espèrent, à travers cette rencontre, rattraper son retard sur le continent par rapport à la Chine et à l’Union européenne.
En 2013, les échanges commerciaux entre l’Afrique et Pékin ont atteint 210 milliards de dollars, contre 85 milliards de dollars entre Washington et les pays africains.
Le secrétaire d’Etat John Kerry déjà donné le ton durant la première journée du sommet : «Je le dis sans complexe: nous voulons et nous allons travailler dur pour que davantage d’entreprises américaines investissent en Afrique».
Des capitanes de l’industrie américaine ont aussi clairement affiché leurs ambitions. «La croissance est là, maintenant, et pour de vrai. Il n’y a aucune raison que les milieux d’affaires américains ne rattrapent pas leur retard», a notamment lancé le patron de General Electric, Jeffrey Immelt (photo à gauche).
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Agence Ecofin
L’Afrique, qui n’a été jusqu’ici, pour le monde occidental, qu’une source de richesses à exploiter, est devenue tout d’un coup l’objet de toutes les attentions.
Les courtisans se pressent de toutes parts.
Pendant que la France envoie Hubert Védrine pour essayer de rattraper ce qui peut encore l’être, les Etats-Unis organisent une grande fête en l’honneur de la belle. C’est que la Chine est passée par là.
Les Etats-Unis viennent peut-être de réaliser que, pendant qu’ils bombardaient, encerclaient, fomentaient des révolutions, changeaient des régimes et sanctionnaient, la Chine avait déjà presque gagné cette guerre qu’ils n’avaient même pas encore eu le temps de lui déclarer.
Cela expliquerait cette impression de fébrilité dans la grande opération de séduction à destination de l’Afrique.
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Une douzaine d’entreprises américaines vont investir 14 milliards $ en Afrique, selon Barack Obama
Le président Barack Obama va annoncer qu’un ensemble de sociétés américaines se sont engagées à investir 14 milliards de dollars en Afrique, a révélé un responsable de la Maison Blanche le 5 août.
M. Obama devrait faire cette annonce en marge du sommet Etats-Unis-Afrique qui s’est ouvert le 4 août à Washington, a-t-on ajouté de même source, indiquant que General Electric et IBM figurent parmi la douzaine de compagnies américaines qui s’apprêtent à investir sur le continent.
La Maison Blanche a précisé dans un communiqué que ces investissements, dont le calendrier n’a pas été précisé, se concentreront sur les secteurs de la construction, des énergies propres, de la banque et des technologies de l’information.
Après une première journée consacrée à la démocratie et aux droits de l’homme, le sommet Etats-Unis/Afrique doit se recentrer sur l’objectif central de cette réunion préparée pendant un an par le président Barack Obama qui voit dans le continent africain la «prochaine success story mondiale».
Les Etats-Unis espèrent, à travers cette rencontre, rattraper son retard sur le continent par rapport à la Chine et à l’Union européenne.
En 2013, les échanges commerciaux entre l’Afrique et Pékin ont atteint 210 milliards de dollars, contre 85 milliards de dollars entre Washington et les pays africains.
Le secrétaire d’Etat John Kerry déjà donné le ton durant la première journée du sommet : «Je le dis sans complexe: nous voulons et nous allons travailler dur pour que davantage d’entreprises américaines investissent en Afrique».
Des capitanes de l’industrie américaine ont aussi clairement affiché leurs ambitions. «La croissance est là, maintenant, et pour de vrai. Il n’y a aucune raison que les milieux d’affaires américains ne rattrapent pas leur retard», a notamment lancé le patron de General Electric, Jeffrey Immelt (photo à gauche).
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Agence Ecofin
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