mar, juin 17th, 2014
- Superficie: 2 344 858 km2
– Fuseaux horaires: 2 (le seul pays d’Afrique a avoir plus d’un fuseau horaire)
– Voisins: 9 (le seul pays d’Afrique à avoir autant de voisins)
En comparaison avec la superficie de certains pays d’Europe mis ensemble,
France: 543 965 km2
+ Allemagne: 357 114 km2
+ Pologne: 312 685 km2
+ Italie: 301 336 km2
+ Hongrie: 93 028 km2
+ Serbie: 88 361 km2
+ Autriche: 83 871 km2
+ Tchéquie: 78 865 km2
+ Croatie: 56 594 km2
+ Bosnie-Herzégovine: 51 197 km2
+ Slovaquie: 49 037 km2
+ Danemark: 43 094 km2
+ Suisse: 41 277 km2
+ Pays-Bas: 37 354 km2
+ Belgique: 30 528 km2
+ Albanie: 28 748 km2
+ Macédoine: 25 713 km2
+ Slovénie: 20 273 km2
+ Monténégro: 13 812 km2
+ Luxembourg: 2 586 km2
————————————–
= Total: 2 259 438 km2
Tous ces 20 pays mis ensemble représentent 96,36 % de la superficie totale de la RDCongo
Province de la RDC (les numéros sur la carte)
——————————————————
On peut comparer les dimensions des provinces par rapport à certains pays d’Europe.
1. Kinshasa
2. Bas-Congo
3. Bandundu
4. Kasaï Occidental
5. Kasaï Oriental
6. Katanga
7. Maniema
8. Sud-Kivu
9. Nord-Kivu
10. Province Orientale
11. Equateur
Téléchargement carte haute résolution: http://uhem-mesut.com/public/carte-rdc-europe.png
Selon les données de 2010 de « l’International Institute for Strategic Studies » (IISS) de Londres, ces 20 pays auraient les nombres de militaires suivants pour sécuriser leurs territoires:
France: 352 771 militaires
+ Allemagne: 250 613 militaires
+ Pologne: 43 330 militaires
+ Italie: 293 202 militaires
+ Hongrie: 29 450 militaires
+ Serbie: 40 000 militaires
+ Autriche: 27 300 militaires
+ Tchéquie: 17 932 militaires
+ Croatie: 18 600 militaires
+ Bosnie-Herzégovine: 11 099 militaires
+ Slovaquie: 16 531 militaires
+ Danemark: 26 585 militaires
+ Suisse: 22 059 militaires
+ Pays-Bas: 61 302 militaires
+ Belgique: 38 452 militaires
+ Albanie: 14 295 militaires
+ Macédoine: 8 000 militaires
+ Slovénie: 7 200 militaires
+ Monténégro: 3 127 militaires
+ Luxembourg: 900 militaires
——————————————–
= Total: 1 282 748 militaires
En comparaison, la RDC aurait 151 251 militaires pour sécuriser un territoire aussi vaste que ces 20 pays européens.
En conclusion,
– Russie: 1 027 000 militaires pour 17 098 242 km2
– États-Unis: 1 458 219 militaires pour 9 629 048 km2
– Chine: 2 285 000 militaires pour 9 596 961 km2
– RDC: 151 251 militaires pour 2 344 858 km2
– Les 20 pays européens: 1 282 748 militaires pour 2 259 438 km2
On voit bien que le défi sécuritaire du Congo continental doit être à la hauteur de son importance géopolitique et géostratégique pour relever les défis du présent et du futur en tant que coffre-fort de bien de ressources convoitées par des forces sans lois qui sillonnent la planète en quête de pillage.
----------------------------------------
By Kouami Nb.t Yamssou Alsankara
Voir aussi la dissuasion militaire de l’Afrique en question: http://www.youtube.com/watch?v=O7d4IAI8ZNg
Carte © Nzwamba Simanga.
---------------------------------
Patrick Mbeko
« Je ne le dirai jamais assez : nos actions dépendent et dépendront toujours de la manière dont nous lisons l’histoire. Ces gens-là veulent nos richesses, pour y parvenir, ils créent une situation d’instabilité; par l’entremise de leurs marionnettes rwandaises et ougandaises, ils pillent nos richesses, tuent nos frères, violent nos sœurs et martyrisent nos enfants.
À Washington, l’idée est de promouvoir l’« instabilité constructive » en RD Congo. Mais pourquoi certains de nos compatriotes ont-ils été les premiers à acclamer l’élection d’un des leurs (Barack Obama)?
Simplement parce que nous lisons l’histoire à travers les canaux de leurs médias, comprenons les événements à travers les analyses erronées de leurs « intellectuels », ces fameux « spécialistes » ─ vous remarquerez que ce sont les mêmes qui sont souvent invités par les grands médias; demandez-vous pourquoi? ─ chouchoutés par leurs médias.
Dans leurs universités, ils nous enseignent leur propre version de l’Histoire. J’ai parcouru des dizaines de livres écrits par d’éminents intellectuels occidentaux, voire même africains, sur les Grands Lacs africains, qu’on peut trouver dans nos universités; j’ai consulté des thèses doctorales sur le sujet… tous ces travaux universitaires reprennent la même version officielle de l’Histoire.
C’est ce qui explique d’une certaine manière l’uniformité idéologique de la culture intellectuelle en Occident et en Afrique lorsqu’on aborde certains sujets en lien avec le continent africain.
On a affaire à une imposture intellectuelle qui ne dit son nom. Il n’y a rien de plus dangereux chers amis. Cette situation me poussa à y consacrer tout un chapitre dans mon livre (Chap. 13 : « Terrorisme intellectuel et occultation médiatique »).
En fait, après nous avoir martyrisés, ils conditionnent notre esprit à leur « évangile ». Voilà pourquoi aujourd’hui la plupart d’entre nous ont encore le regard braqué sur le Rwanda─ le pion ─ et non sur les États-Unis d’OBAMA, l’architecte du désastre.
Voilà pourquoi il est encore difficile pour certains de voir en Obama ce monstre, tueur d’enfants et de femmes congolais, syriens et afghans. Les « méchants » sont toujours noirs, pensons-nous. Ce conditionnement a crée en nous une sorte de comportement auto-flagellateur.
Ainsi, certains ont développé des discours dans le genre : « Arrêtons de critiquer les Occidentaux, c’est nous-mêmes, arrêtons d’accuser les blancs, etc. »
Pourtant il n’est pas question de race, encore moins de « notre faute », nous le peuple, mais d’un système dans lequel se confondent suzerains, vassaux et le petit peuple. Aucun peuple dans ce bas monde ne s’identifie à des dirigeants tortionnaires. Aucun.
À moins que je ne me trompe. Et à chaque fois qu’un Africain s’avance à tenir le peuple responsable de la situation d’instabilité dans nos pays concoctée par les grandes puissances avec l’aide de leurs vassaux locaux, il rend un grand service aux « maîtres », à leur narration de l’histoire.
Car les « vassaux africains » du système ne sont pas comme nous, ils sont identiques à leurs maîtres. Après tout, les vassaux africains des grandes puissances ne font-ils pas partie du système? Ne partagent-ils pas les mêmes intérêts que leurs « maîtres »?
Nous retrouvons cette façon d’obliger les locaux à participer activement à leur propre destruction, disons à la destruction de leur peuple, en Europe sous les Nazis. Les SS cherchaient à s’assurer la soumission des communautés juives par le biais de leurs chefs. Cela a réussi dans tous les pays sous domination nazie.
« Ce n’étaient pas les Allemands qui avaient crée la Reichsvereinigung (Union nationale des Juifs d’Allemagne), ni n’en avaient désigné les chefs, explique l’historien et politologue juif américain d’origine autrichienne, Raul Hilberg.
Le Rabin Leo Baeck, le docteur Otto Hirsch, le Direktor Heinrick Stahl, comme les autres, étaient vraiment des dirigeants juifs. C’est parce qu’ils étaient représentatifs que, malgré leur participation au processus de destruction, ils conservèrent jusqu’au bout leur statut et leur prestige personnel au sein de la communauté…
Ils s’engagèrent dans l’attitude de soumission en commençant par rendre compte à l’Office central de sécurité du Reich des décès, naissances et autres données démographiques, et par informer la population des règlements allemands dans la Judisches Nachrichtenblatt qu’ils publièrent.
Puis, ils ouvrirent des comptes en banques spéciaux, accessibles aux contrôles de la Gestapo, et concentrèrent les Juifs dans les logements des immeubles désignés. Et ils finirent par se charger des préparatifs de la déportation en étudiant les plans d’ensemble, en établissant les cartes et les listes, en fournissant locaux, approvisionnement et personnel.
Ainsi la Reichsvereinigung et ses homologues de Vienne et de Prague servirent-elles de modèle au type d’institution dit Conseil juif, qui allait faire son apparition en Pologne et dans d’autres territoires occupés, et dont les activités devaient mener au pire désastre.
Le système permit aux Allemands d’économiser leurs ressources en hommes et en argent, tout en renforçant leur empire sur leurs victimes. Dès l’instant qu’ils contrôlaient la direction juive, ils étaient en mesure de contrôler la communauté tout entière. »
Pourtant, dans la conscience collective juive, l’Holocauste fut avant tout une entreprise hitlérienne. C’est à peine s’ils abordent le rôle de certains leaders juifs impliqués dans le carnage aux côtés de Hitler. Ils n’ont pas tort ces Juifs.
Après tout, pourquoi s’identifieraient-ils à certains de leurs congénères qui collaboraient avec les exterminateurs nazis? En France, on sait quelle place occupe le maréchal Pétain dans l’histoire de ce pays.
Mais curieusement en Afrique, les tortionnaires, agents de l’impérialisme occidental, sont identifiés aux peuples. Et les Africains trouvent cela normal. Sans le réaliser, ils exonèrent les vrais architectes du désastre dans leur pays.
La rhétorique habituelle : « Ce n’est pas la faute des blancs, est-ce que ce sont les Occidentaux qui tuent? Le problème, c’est nous-mêmes… »
Avec de tels discours, comment ne pas comprendre notre propension à aller chercher de l’aide auprès de ceux-là mêmes qui tirent les ficelles dans l’ombre ?
« Kagame qui tue au Congo n’est pas blanc », disait un compatriote. C’est vrai!
Mais le problème, c’est qu’on n’a pas à être blanc pour défendre les blancs et noirs pour défendre les noirs. Tout comme Hitler n’avait pas à être noir pour s’attaquer à d’autres blancs. Il n’a jamais été question de race mais de pouvoir, d’intérêts parfois diaboliques, mêlant suzerain et vassaux contre le petit peuple.
Les élites, qu’elles soient blanches, rouges, jaunes ou noires, forment une race bien particulière qui est bien différente de celle des peuples. Ne l’oubliez donc jamais. Nos élites politiques corrompues ne nous représentent pas.
Cessons de nous reconnaître en elles et refusons qu’on les identifie à nous. Elles représentent leurs alliés du Nord et doivent être combattues de la même manière. »
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- Superficie: 2 344 858 km2
– Fuseaux horaires: 2 (le seul pays d’Afrique a avoir plus d’un fuseau horaire)
– Voisins: 9 (le seul pays d’Afrique à avoir autant de voisins)
En comparaison avec la superficie de certains pays d’Europe mis ensemble,
France: 543 965 km2
+ Allemagne: 357 114 km2
+ Pologne: 312 685 km2
+ Italie: 301 336 km2
+ Hongrie: 93 028 km2
+ Serbie: 88 361 km2
+ Autriche: 83 871 km2
+ Tchéquie: 78 865 km2
+ Croatie: 56 594 km2
+ Bosnie-Herzégovine: 51 197 km2
+ Slovaquie: 49 037 km2
+ Danemark: 43 094 km2
+ Suisse: 41 277 km2
+ Pays-Bas: 37 354 km2
+ Belgique: 30 528 km2
+ Albanie: 28 748 km2
+ Macédoine: 25 713 km2
+ Slovénie: 20 273 km2
+ Monténégro: 13 812 km2
+ Luxembourg: 2 586 km2
————————————–
= Total: 2 259 438 km2
Tous ces 20 pays mis ensemble représentent 96,36 % de la superficie totale de la RDCongo
Province de la RDC (les numéros sur la carte)
——————————————————
On peut comparer les dimensions des provinces par rapport à certains pays d’Europe.
1. Kinshasa
2. Bas-Congo
3. Bandundu
4. Kasaï Occidental
5. Kasaï Oriental
6. Katanga
7. Maniema
8. Sud-Kivu
9. Nord-Kivu
10. Province Orientale
11. Equateur
Téléchargement carte haute résolution: http://uhem-mesut.com/public/carte-rdc-europe.png
Selon les données de 2010 de « l’International Institute for Strategic Studies » (IISS) de Londres, ces 20 pays auraient les nombres de militaires suivants pour sécuriser leurs territoires:
France: 352 771 militaires
+ Allemagne: 250 613 militaires
+ Pologne: 43 330 militaires
+ Italie: 293 202 militaires
+ Hongrie: 29 450 militaires
+ Serbie: 40 000 militaires
+ Autriche: 27 300 militaires
+ Tchéquie: 17 932 militaires
+ Croatie: 18 600 militaires
+ Bosnie-Herzégovine: 11 099 militaires
+ Slovaquie: 16 531 militaires
+ Danemark: 26 585 militaires
+ Suisse: 22 059 militaires
+ Pays-Bas: 61 302 militaires
+ Belgique: 38 452 militaires
+ Albanie: 14 295 militaires
+ Macédoine: 8 000 militaires
+ Slovénie: 7 200 militaires
+ Monténégro: 3 127 militaires
+ Luxembourg: 900 militaires
——————————————–
= Total: 1 282 748 militaires
En comparaison, la RDC aurait 151 251 militaires pour sécuriser un territoire aussi vaste que ces 20 pays européens.
En conclusion,
– Russie: 1 027 000 militaires pour 17 098 242 km2
– États-Unis: 1 458 219 militaires pour 9 629 048 km2
– Chine: 2 285 000 militaires pour 9 596 961 km2
– RDC: 151 251 militaires pour 2 344 858 km2
– Les 20 pays européens: 1 282 748 militaires pour 2 259 438 km2
On voit bien que le défi sécuritaire du Congo continental doit être à la hauteur de son importance géopolitique et géostratégique pour relever les défis du présent et du futur en tant que coffre-fort de bien de ressources convoitées par des forces sans lois qui sillonnent la planète en quête de pillage.
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By Kouami Nb.t Yamssou Alsankara
Voir aussi la dissuasion militaire de l’Afrique en question: http://www.youtube.com/watch?v=O7d4IAI8ZNg
Carte © Nzwamba Simanga.
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Patrick Mbeko
« Je ne le dirai jamais assez : nos actions dépendent et dépendront toujours de la manière dont nous lisons l’histoire. Ces gens-là veulent nos richesses, pour y parvenir, ils créent une situation d’instabilité; par l’entremise de leurs marionnettes rwandaises et ougandaises, ils pillent nos richesses, tuent nos frères, violent nos sœurs et martyrisent nos enfants.
À Washington, l’idée est de promouvoir l’« instabilité constructive » en RD Congo. Mais pourquoi certains de nos compatriotes ont-ils été les premiers à acclamer l’élection d’un des leurs (Barack Obama)?
Simplement parce que nous lisons l’histoire à travers les canaux de leurs médias, comprenons les événements à travers les analyses erronées de leurs « intellectuels », ces fameux « spécialistes » ─ vous remarquerez que ce sont les mêmes qui sont souvent invités par les grands médias; demandez-vous pourquoi? ─ chouchoutés par leurs médias.
Dans leurs universités, ils nous enseignent leur propre version de l’Histoire. J’ai parcouru des dizaines de livres écrits par d’éminents intellectuels occidentaux, voire même africains, sur les Grands Lacs africains, qu’on peut trouver dans nos universités; j’ai consulté des thèses doctorales sur le sujet… tous ces travaux universitaires reprennent la même version officielle de l’Histoire.
C’est ce qui explique d’une certaine manière l’uniformité idéologique de la culture intellectuelle en Occident et en Afrique lorsqu’on aborde certains sujets en lien avec le continent africain.
On a affaire à une imposture intellectuelle qui ne dit son nom. Il n’y a rien de plus dangereux chers amis. Cette situation me poussa à y consacrer tout un chapitre dans mon livre (Chap. 13 : « Terrorisme intellectuel et occultation médiatique »).
En fait, après nous avoir martyrisés, ils conditionnent notre esprit à leur « évangile ». Voilà pourquoi aujourd’hui la plupart d’entre nous ont encore le regard braqué sur le Rwanda─ le pion ─ et non sur les États-Unis d’OBAMA, l’architecte du désastre.
Voilà pourquoi il est encore difficile pour certains de voir en Obama ce monstre, tueur d’enfants et de femmes congolais, syriens et afghans. Les « méchants » sont toujours noirs, pensons-nous. Ce conditionnement a crée en nous une sorte de comportement auto-flagellateur.
Ainsi, certains ont développé des discours dans le genre : « Arrêtons de critiquer les Occidentaux, c’est nous-mêmes, arrêtons d’accuser les blancs, etc. »
Pourtant il n’est pas question de race, encore moins de « notre faute », nous le peuple, mais d’un système dans lequel se confondent suzerains, vassaux et le petit peuple. Aucun peuple dans ce bas monde ne s’identifie à des dirigeants tortionnaires. Aucun.
À moins que je ne me trompe. Et à chaque fois qu’un Africain s’avance à tenir le peuple responsable de la situation d’instabilité dans nos pays concoctée par les grandes puissances avec l’aide de leurs vassaux locaux, il rend un grand service aux « maîtres », à leur narration de l’histoire.
Car les « vassaux africains » du système ne sont pas comme nous, ils sont identiques à leurs maîtres. Après tout, les vassaux africains des grandes puissances ne font-ils pas partie du système? Ne partagent-ils pas les mêmes intérêts que leurs « maîtres »?
Nous retrouvons cette façon d’obliger les locaux à participer activement à leur propre destruction, disons à la destruction de leur peuple, en Europe sous les Nazis. Les SS cherchaient à s’assurer la soumission des communautés juives par le biais de leurs chefs. Cela a réussi dans tous les pays sous domination nazie.
« Ce n’étaient pas les Allemands qui avaient crée la Reichsvereinigung (Union nationale des Juifs d’Allemagne), ni n’en avaient désigné les chefs, explique l’historien et politologue juif américain d’origine autrichienne, Raul Hilberg.
Le Rabin Leo Baeck, le docteur Otto Hirsch, le Direktor Heinrick Stahl, comme les autres, étaient vraiment des dirigeants juifs. C’est parce qu’ils étaient représentatifs que, malgré leur participation au processus de destruction, ils conservèrent jusqu’au bout leur statut et leur prestige personnel au sein de la communauté…
Ils s’engagèrent dans l’attitude de soumission en commençant par rendre compte à l’Office central de sécurité du Reich des décès, naissances et autres données démographiques, et par informer la population des règlements allemands dans la Judisches Nachrichtenblatt qu’ils publièrent.
Puis, ils ouvrirent des comptes en banques spéciaux, accessibles aux contrôles de la Gestapo, et concentrèrent les Juifs dans les logements des immeubles désignés. Et ils finirent par se charger des préparatifs de la déportation en étudiant les plans d’ensemble, en établissant les cartes et les listes, en fournissant locaux, approvisionnement et personnel.
Ainsi la Reichsvereinigung et ses homologues de Vienne et de Prague servirent-elles de modèle au type d’institution dit Conseil juif, qui allait faire son apparition en Pologne et dans d’autres territoires occupés, et dont les activités devaient mener au pire désastre.
Le système permit aux Allemands d’économiser leurs ressources en hommes et en argent, tout en renforçant leur empire sur leurs victimes. Dès l’instant qu’ils contrôlaient la direction juive, ils étaient en mesure de contrôler la communauté tout entière. »
Pourtant, dans la conscience collective juive, l’Holocauste fut avant tout une entreprise hitlérienne. C’est à peine s’ils abordent le rôle de certains leaders juifs impliqués dans le carnage aux côtés de Hitler. Ils n’ont pas tort ces Juifs.
Après tout, pourquoi s’identifieraient-ils à certains de leurs congénères qui collaboraient avec les exterminateurs nazis? En France, on sait quelle place occupe le maréchal Pétain dans l’histoire de ce pays.
Mais curieusement en Afrique, les tortionnaires, agents de l’impérialisme occidental, sont identifiés aux peuples. Et les Africains trouvent cela normal. Sans le réaliser, ils exonèrent les vrais architectes du désastre dans leur pays.
La rhétorique habituelle : « Ce n’est pas la faute des blancs, est-ce que ce sont les Occidentaux qui tuent? Le problème, c’est nous-mêmes… »
Avec de tels discours, comment ne pas comprendre notre propension à aller chercher de l’aide auprès de ceux-là mêmes qui tirent les ficelles dans l’ombre ?
« Kagame qui tue au Congo n’est pas blanc », disait un compatriote. C’est vrai!
Mais le problème, c’est qu’on n’a pas à être blanc pour défendre les blancs et noirs pour défendre les noirs. Tout comme Hitler n’avait pas à être noir pour s’attaquer à d’autres blancs. Il n’a jamais été question de race mais de pouvoir, d’intérêts parfois diaboliques, mêlant suzerain et vassaux contre le petit peuple.
Les élites, qu’elles soient blanches, rouges, jaunes ou noires, forment une race bien particulière qui est bien différente de celle des peuples. Ne l’oubliez donc jamais. Nos élites politiques corrompues ne nous représentent pas.
Cessons de nous reconnaître en elles et refusons qu’on les identifie à nous. Elles représentent leurs alliés du Nord et doivent être combattues de la même manière. »
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