vendredi 29 août 2014

RDC : le prisonnier politique Constantin Nono Lutula, gravement malade, doit être libéré de prison immédiatement

mercredi 27 août 2014

Nono Lutula ,73 ans , ancien conseiller spécial à la sécurité de l’ancien président Laurent Désiré Kabila, condamné à mort en janvier 2003, par la cour d’ordre militaire(COM), au terme d’un procès bâclé pour sa participation présumée à l’assassinat de ce dernier, le 16 janvier 2001 , à Kinshasa. 


Le procès des présumés assassins de LD Kabila a surtout mené la comparution d’innocents ou de second couteaux et que les véritables commanditaires et exécutants du crime se trouvent toujours en liberté. 

Il est condamné à mort que parce qu’il n’a pas vu venir le complot. Condamné à la peine capitale pour faute professionnelle.


Une fois encore, un présumé assassin de Laurent-Désiré Kabila est en danger de mort dans la prison mouroir de Makala à Kinshasa, son crime, est que parce qu’il n’a pu venir le complot. 

Son état de santé fragile (insulinodépendant), état qui s’est encore dangereusement aggravé ces derniers jours, sa famille craint de le perdre.

Suite à des nouvelles de plus en plus alarmantes concernant sa santé , en raison d’une aggravation de son état général liée à un diabète insulinodépendant, de son incarcération dans des conditions inhumaines dans la prison mouroir de Makala à Kinshasa, et la privation des soins rendus nécessaires par son état de santé, sur ordre de l’imposteur et l’usurpateur le président actuel , alias "joseph Kabila".

Cette situation est intolérable et inhumaine.

Depuis bientôt 14 ans, il galère, pour faire valoir ses droits auprès des autorités congolaises. Malgré cela, l’Etat congolais essaie de cacher le soleil avec le doigt.

La dégradation de l’état de sa santé est extrêmement inquiétante et, malgré les demandes répétés de sa famille, les autorités congolaises refusent de lui libérer ou de lui transférer à l’hôpital afin qu’il puisse être soigné. 


Alors qu’il se trouve actuellement dans un état de santé critique et qu’il pourrait devenir aveugle faute de soins médicaux appropriés. Les autorités congolaises délibérément ne lui ont jamais prêté la moindre attention alors qu’il ne voit pratiquement plus, elles sont juste en train de le laisser devenir aveugle.

Comme Il est aussi insulinodépendant depuis longtemps. Une maladie qui nécessite des rendez-vous trimestriels avec un diabétologue et un bilan annuel approfondi. 


Car le diabète peut avoir de lourdes conséquences pour des organes vitaux s’il n’est pas correctement traité. Des problèmes de santé qui pourrait entrainer une situation irréversible, s’il n’est pas soigné dans un hôpital public à l’extérieur de la prison de Makala, dont l’infirmerie est vétuste et incapable de le traiter médicalement.

Nono Lutula est en train de mourir à petit feu.

Non seulement elles l’ont placé injustement derrière les barreaux, simplement parce qu’il n’a pas vu venir le complot, mais elles mettent maintenant également en péril sa santé voire sa vie en l’empêchant de recevoir les soins médicaux dont il a besoin de toute urgence. 


La négligence médicale intentionnelle ne fait plus de doute après le décès de plusieurs présumés assassins de l’ancien président Laurent Désiré Kabila, par manque de soins appropriés.

Le but est d’éliminer et de faire disparaitre physiquement tous les témoins gênants. Tout en gardant l’omerta.

Elles veulent délibérément se débarrasser de lui.

Depuis son incarcération, il y a depuis bientôt 14 ans, l’état de santé du détenu n’a cessé de se dégrader. Les autorités le maintiennent pourtant à l’isolement et sans soins dans une cellule de l’infirmerie fantôme c’est-à-dire dans des conditions assimilables à un traitement cruel, inhumain et dégradant.

Quel que soit le motif de sa détention, tout détenu, doit être traité avec humanité et dans le respect de sa dignité d’être humain et de ses libertés fondamentales.

Malheureusement en République dite démocratique du Congo, les droits des détenus sont quasi inexistants, qu’ils soient malades ou non. 


La détention reste un lieu où le droit ne rentre pas. Les garanties fondamentales exigées pour les fonctionnements d’un système carcéral telles qu’elles sont précisées dans de nombreux instruments internationaux, et notamment l’ensemble de règles minima pour le traitement des détenus, et l’ensemble de principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme quelconque de détention ou d’emprisonnement sont presque totalement absentes en Rd Congo, alors que ces normes devraient être appliquées par tous les Etats.

En effet, bien que la loi protège tous les individus, qu’ils soient en prison ou en liberté, en leur permettant entre autre un égal accès au soin, la réalité est toute autre.

Les autorités congolaises doivent le libérer immédiatement sans condition et le laisser aux soins des membres de sa famille qui s’assureront qu’il bénéficie de soins appropriés et d’une hospitalisation à l’étranger si cela s’avère nécessaire.

L’affaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila est un dossier tabou car il s’agit d’un mensonge d’Etat. Nono a été accusé par le tout puissant procureur le colonel Alamba d’avoir contrecarré la mission de l’ancien directeur de la sécurité extérieur Tuti moto qui devait recueillir auprès de la source du fameux câble en Europe une information sensible en rapport avec la sécurité de l’ancien Président Laurent-Désiré Kabila.

Ce ne sont que des accusations mensongères et non fondées pour faire payer ceux qui non pas à payer. Condamné à mort par la cour d’ordre militaire de Kinshasa à l’issue d’un procès expéditif dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas fait éclater la vérité sur cette affaire. La COM, juridiction d’exception, qui ne permettait aucun appel de ses verdicts.

Alias joseph Kabila et sa famille politique, se sont toujours farouchement opposés à une révision du procès et à toute libération des condamnés.

Nono Lutula a toujours clamé son innocence et dénonce le caractère arbitraire de la cour qui l’a jugé.

Comment peut-on condamner une personne à mort mais elle n’a pas droit de faire appel à cette décision ?

Cette manière de faire viole le principe de double degré de juridiction. Ce principe, capital, permet à tout plaideur de voir son affaire examinée deux fois, dès lors qu’une des parties conteste la décision rendue, elle a le droit à un second examen devant une autre juridiction.

Face à ces violations flagrantes contre les droits le plus élémentaires de l’être humain, je sors de mon silence pour dénoncer le régime totalitaire de l’imposteur, alias joseph Kabila.

Le tyran sanguinaire, est arrivé au pouvoir après avoir assassiné soi-disant son père, il devient en 13 ans de règne le plus machiavélique et le plus sanguinaire de dictateurs que le monde n’a jamais connu.

La moindre critique apparente contre alias joseph Kabila met en péril, Il écrase sans état d’âme tous ceux qui s’opposent à lui-même par la pensée. 


Liberté d’expression muselée, Les opposants et les journalistes en prison, assassin des militant des droits de l’homme mais aussi parfois des membres de sa propre famille.

L’imposteur et l’usurpateur, alias joseph Kabila peut arrêter arbitrairement n’importe qui, à n’importe quel moment, sous n’importe quel prétexte.

Il inspire, planifie, fait distiller le poison, fait disparaitre les innocents avant se retourner contre les exécutants de ses basses œuvres.

Nous devons réagir sans tarder et sanctionner cet individu à la moralité douteuse. Il est impérieux de le sanctionner et le chasser du pouvoir. 

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Kivuila André
 

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