23 octobre 2014
Après des mois de supputations, le gouvernement a annoncé le 21 octobre la tenue d'un référendum pour modifier la Constitution.
Objectif : permettre à l'actuel président de se représenter à l'élection de 2015. L'opposition appelle à une campagne de désobéissance civile.
Ouagadougou, 23 août 2014. L'opposition marche pour exiger le respect de la Constitution. AFP/AHMED OUOBA
C’est la bataille politique de tous les dangers. L’opposition et une bonne frange de la société civile tentent d’empêcher, par tous les moyens, la modification de la Constitution.
Le 21 octobre, le gouvernement a annoncé la tenue d’un référendum pour changer l’article 37 de la Constitution. But de la manœuvre : permettre au président Blaise Compaoré de se représenter à l'élection de l’année prochaine.
Le quotidien Le Pays raconte que "l’assemblée générale des chefs de partis politiques de l’opposition a appelé le peuple burkinabé à une campagne permanente de désobéissance civile, à compter du 28 octobre, pour protester contre le projet de loi qui vise à faire sauter le verrou limitatif du nombre de mandats présidentiels".
Blaise Compaoré, 63 ans, arrive au pouvoir par un coup d’Etat sanglant [au cours duquel Thomas Sankara est tué] en 1987. Il effectue ensuite deux septennats (1992-1998 et 1998-2005) et doit terminer fin 2015 son deuxième quinquennat (2005-2010, 2010-2015).
L’article 37 de la Constitution du Burkina Faso, rédigée en l'an 2000, limite le nombre de mandats présidentiels à deux quinquennats. Une demi-douzaine de chefs d’Etat en Afrique sont dans le même cas que lui et espèrent modifier la Constitution de leur pays pour rester au pouvoir.
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Courrier international
Après des mois de supputations, le gouvernement a annoncé le 21 octobre la tenue d'un référendum pour modifier la Constitution.
Objectif : permettre à l'actuel président de se représenter à l'élection de 2015. L'opposition appelle à une campagne de désobéissance civile.
Ouagadougou, 23 août 2014. L'opposition marche pour exiger le respect de la Constitution. AFP/AHMED OUOBA
C’est la bataille politique de tous les dangers. L’opposition et une bonne frange de la société civile tentent d’empêcher, par tous les moyens, la modification de la Constitution.
Le 21 octobre, le gouvernement a annoncé la tenue d’un référendum pour changer l’article 37 de la Constitution. But de la manœuvre : permettre au président Blaise Compaoré de se représenter à l'élection de l’année prochaine.
Le quotidien Le Pays raconte que "l’assemblée générale des chefs de partis politiques de l’opposition a appelé le peuple burkinabé à une campagne permanente de désobéissance civile, à compter du 28 octobre, pour protester contre le projet de loi qui vise à faire sauter le verrou limitatif du nombre de mandats présidentiels".
Blaise Compaoré, 63 ans, arrive au pouvoir par un coup d’Etat sanglant [au cours duquel Thomas Sankara est tué] en 1987. Il effectue ensuite deux septennats (1992-1998 et 1998-2005) et doit terminer fin 2015 son deuxième quinquennat (2005-2010, 2010-2015).
L’article 37 de la Constitution du Burkina Faso, rédigée en l'an 2000, limite le nombre de mandats présidentiels à deux quinquennats. Une demi-douzaine de chefs d’Etat en Afrique sont dans le même cas que lui et espèrent modifier la Constitution de leur pays pour rester au pouvoir.
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