le 02-10-2014
Affiche de sensibilisation au virus Ebola.RFI/Léa-Lisa Westerhoff
Voici près de deux mois que la République démocratique du Congo (RDC) se bat contre une épidémie d’Ebola. A ce jour, quarante-deux personnes en sont mortes. Dans la province de l’Equateur, la prise en charge et la lutte contre l’extension de l’épidémie s’organise.
Cependant, si les autorités congolaises disent la fin de l’épidémie proche, les médecins sur place ne sont pas encore aussi confiants, ainsi qu’ils l’ont exprimé à RFI.
Léa-Lisa Westerhoff, notre correspondante, est la première journaliste internationale à s’être rendue sur place, à Lokolia, à plus de 1 000 km au nord-ouest de la capitale, dans l’épicentre de l’épidémie. Reportage.
Devant nous se trouvent deux infirmiers en combinaison jaune intégrale, cagoule, masque et gant. Le moindre bout de peau est couvert. Tous deux s’apprêtent à entrer dans la zone de traitement où ont été installées quatre grandes tentes blanches. A l’intérieur, un enfant suspecté d’avoir Ebola et sa maman, atteinte du virus.
Près de deux mois après le début de l’épidémie en RDC, il ya bien moins de patients, mais pour Carolina Nanclares, responsable médicale de Médecins sans frontières, il est trop tôt pour crier victoire.
« On peut avoir un cycle d’accalmie, mais cela ne veut pas dire que c’est fini. Il faut toujours poursuivre les efforts de surveillance, de suivi des contacts, de recherches actives des patients avant de pouvoir dire que c’est fini », prévient-elle.
Et c’est là tout le défi pour la province de l’Equateur, une zone couverte de forêt - sans route et sans téléphone, comme l’explique Christopher Hsu, épidémiologiste venu des Etats-Unis pour aider à retracer le parcours de l’épidémie.
« Nous n’avons peut-être pas les taux de mortalité de l'Afrique de l’Ouest, mais nous avons les difficultés liées à l’environnement, à savoir la jungle qui est si dense que dans beaucoup d’endroits il n’y a pas de routes, mais des petits chemins. Mais la population, elle, bouge beaucoup et du coup, c’est d’autant plus difficile de suivre les contaminations. C’est un vrai challenge », a-t-il précisé.
A Lokolia, l’épicentre de l’épidémie sur 14 cas d’Ebola confirmés, six patients ont pu être sauvés. Mais il y a une semaine, un nouveau foyer a été découvert. C’est cette chaîne que les médecins congolais et internationaux tentent de rompre.
Affiche de sensibilisation au virus Ebola.RFI/Léa-Lisa Westerhoff
Voici près de deux mois que la République démocratique du Congo (RDC) se bat contre une épidémie d’Ebola. A ce jour, quarante-deux personnes en sont mortes. Dans la province de l’Equateur, la prise en charge et la lutte contre l’extension de l’épidémie s’organise.
Cependant, si les autorités congolaises disent la fin de l’épidémie proche, les médecins sur place ne sont pas encore aussi confiants, ainsi qu’ils l’ont exprimé à RFI.
Léa-Lisa Westerhoff, notre correspondante, est la première journaliste internationale à s’être rendue sur place, à Lokolia, à plus de 1 000 km au nord-ouest de la capitale, dans l’épicentre de l’épidémie. Reportage.
Devant nous se trouvent deux infirmiers en combinaison jaune intégrale, cagoule, masque et gant. Le moindre bout de peau est couvert. Tous deux s’apprêtent à entrer dans la zone de traitement où ont été installées quatre grandes tentes blanches. A l’intérieur, un enfant suspecté d’avoir Ebola et sa maman, atteinte du virus.
Près de deux mois après le début de l’épidémie en RDC, il ya bien moins de patients, mais pour Carolina Nanclares, responsable médicale de Médecins sans frontières, il est trop tôt pour crier victoire.
« On peut avoir un cycle d’accalmie, mais cela ne veut pas dire que c’est fini. Il faut toujours poursuivre les efforts de surveillance, de suivi des contacts, de recherches actives des patients avant de pouvoir dire que c’est fini », prévient-elle.
Et c’est là tout le défi pour la province de l’Equateur, une zone couverte de forêt - sans route et sans téléphone, comme l’explique Christopher Hsu, épidémiologiste venu des Etats-Unis pour aider à retracer le parcours de l’épidémie.
« Nous n’avons peut-être pas les taux de mortalité de l'Afrique de l’Ouest, mais nous avons les difficultés liées à l’environnement, à savoir la jungle qui est si dense que dans beaucoup d’endroits il n’y a pas de routes, mais des petits chemins. Mais la population, elle, bouge beaucoup et du coup, c’est d’autant plus difficile de suivre les contaminations. C’est un vrai challenge », a-t-il précisé.
A Lokolia, l’épicentre de l’épidémie sur 14 cas d’Ebola confirmés, six patients ont pu être sauvés. Mais il y a une semaine, un nouveau foyer a été découvert. C’est cette chaîne que les médecins congolais et internationaux tentent de rompre.
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