23 octobre 2014
Le ton était déjà donné par Martin Köbler. Cette fois c’est le Secrétaire Général de l’Onu Ban Ki-moon qui lance un véritable rappel à l’ordre en direction des autorités congolaises.
Le langage est moins diplomatique parce que Ban met le doigt sur ce qui fait mal. Au fil des ans, dit-il, le peuple congolais a souffert de graves violations des droits de l’homme documentées par le Bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits humains en RDC.
L’attaque est directe et globale, parce qu’elle ne concerne pas que la seule parenthèse « Likofi » sur laquelle se focalise le gouvernement rdcongolais pour expulser un diplomate onusien, Scott Campbell et adresser un avertissement à peine voilé à tous ceux, diplomates ou non, qui oseraient tirer sur la même corde.
Elle pose la question centrale des droits de l’homme dans sa globalité, en prenant soin de souligner que le camp de l’Onu est celui qui contribue à la promotion et à la protection des droits de l’homme et qui soutient le système judiciaire dans sa lutte contre l’impunité.
Et pour que ceux qui ont les oreilles entendent, le n°1 de l’ONU rappelle que « le respect des droits de l’homme est absolument essentiel pour la paix durable et pour la stabilité en RDC. »
La charge du gouvernement congolais contre Scott Campbell et le Bureau de l’Onu pour les droits de l’homme en RDC met Ban hors de lui.
Il insiste, comme l’avait déjà fait son représentant spécial Köbler, sur la nature du mandat de la Monusco et considère que « les autorités congolaises ont failli à leurs obligations ».
De donneur de leçon, voilà Kinshasa soumis au même traitement et qualifié d’élément nuisible au progrès du pays. Et que fait-on face à un élément nuisible ?
Ban répond que le Conseil de sécurité est encouragé à examiner les implications du traitement infligé au personnel onusien sur son travail et ses objectifs, et à envisager d’éventuelles actions.
En ligne avec l’initiative « Les droits de l’homme avant tout », le Secrétaire général a rappelé que le personnel des Nations Unies ne doit être ni menacé ni sanctionné pour avoir fait son travail, qui repose sur la Charte des Nations Unies et, dans ce cas particulier, le mandat du Conseil de sécurité.
Le Secrétaire général a exprimé sa pleine confiance en M. Campbell, et exhorté le gouvernement de la RDC à revoir sa position sur son expulsion et à prendre des mesures urgentes face aux menaces visant d’autres membres du personnel des Nations Unies.
Le ton était déjà donné par Martin Köbler. Cette fois c’est le Secrétaire Général de l’Onu Ban Ki-moon qui lance un véritable rappel à l’ordre en direction des autorités congolaises.
Le langage est moins diplomatique parce que Ban met le doigt sur ce qui fait mal. Au fil des ans, dit-il, le peuple congolais a souffert de graves violations des droits de l’homme documentées par le Bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits humains en RDC.
L’attaque est directe et globale, parce qu’elle ne concerne pas que la seule parenthèse « Likofi » sur laquelle se focalise le gouvernement rdcongolais pour expulser un diplomate onusien, Scott Campbell et adresser un avertissement à peine voilé à tous ceux, diplomates ou non, qui oseraient tirer sur la même corde.
Elle pose la question centrale des droits de l’homme dans sa globalité, en prenant soin de souligner que le camp de l’Onu est celui qui contribue à la promotion et à la protection des droits de l’homme et qui soutient le système judiciaire dans sa lutte contre l’impunité.
Et pour que ceux qui ont les oreilles entendent, le n°1 de l’ONU rappelle que « le respect des droits de l’homme est absolument essentiel pour la paix durable et pour la stabilité en RDC. »
La charge du gouvernement congolais contre Scott Campbell et le Bureau de l’Onu pour les droits de l’homme en RDC met Ban hors de lui.
Il insiste, comme l’avait déjà fait son représentant spécial Köbler, sur la nature du mandat de la Monusco et considère que « les autorités congolaises ont failli à leurs obligations ».
De donneur de leçon, voilà Kinshasa soumis au même traitement et qualifié d’élément nuisible au progrès du pays. Et que fait-on face à un élément nuisible ?
Ban répond que le Conseil de sécurité est encouragé à examiner les implications du traitement infligé au personnel onusien sur son travail et ses objectifs, et à envisager d’éventuelles actions.
En ligne avec l’initiative « Les droits de l’homme avant tout », le Secrétaire général a rappelé que le personnel des Nations Unies ne doit être ni menacé ni sanctionné pour avoir fait son travail, qui repose sur la Charte des Nations Unies et, dans ce cas particulier, le mandat du Conseil de sécurité.
Le Secrétaire général a exprimé sa pleine confiance en M. Campbell, et exhorté le gouvernement de la RDC à revoir sa position sur son expulsion et à prendre des mesures urgentes face aux menaces visant d’autres membres du personnel des Nations Unies.
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