mercredi 8 octobre 2014

Le glas sonne-t-il pour Paul Kagamé et «Joseph Kabila»?



Du rififi au sein des réseaux tutsi rwandais de Kigali et de Kinshasa :

Pour les vrais observateurs de la politique de la région de Grands Lacs Africains, une chose est certaine : plus rien ne va au sein des puissants réseaux hégémonistes tutsi rwandais à Kigali comme à Kinshasa. 


Cette bourrasque qui souffle et menace d’emporter le sanguinaire Paul Kagamé et son protégé Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila vient des Etats-Unis du président Barak Obama qui ne démord pas de vitupérer contre les deux dictateurs pour leurs acrobaties ubuesques, et leur entêtement à vouloir se maintenir au pouvoir à Kigali et à Kinshasa. 

On croirait que le président noir américain a été divinement inspiré d’un sentiment de justice et de compassion pour les Congolais et les Rwandais. Loin s’en faut ! La dureté et la fermeté du locataire de la Maison Blanche est plutôt dictée par d’autres motivations. Il s’agit de leur lutte et rivalité politique interne aux Etats-Unis. 

En effet, la tension et la rivalité politique entre les couples Clinton et Obama n’est plus un secret dans le microcosme de la politique étatsunienne. Le président Obama, dit-on dans les cercles politiques, est décidé d’extirper de la région stratégique de Grands Lacs Africains, tout le vaste et puissant réseau politico-financier établi par les Clinton, etcelapour affaiblir les chances de Madame Hillary Clinton aux prochaines présidentielles aux Etats-Unis. 

Et dans cette optique, la fin de mandat politique des deux pions et complices des Clinton, entendez Paul Kagamé au Rwanda et « Joseph Kabila » en RDC, constitue une aubaine que le président américain ne pourrait laisser passer.

Et de son côté, l’orgueilleux dictateur rwandais Paul Kagaméfacilite la tâcheau président américains en multipliant comme à son habitude, provocations et bourdes : avant de quitter Kigali pour le siège de l’ONU à New-York, le dictateur rwandais a procédé à une série d’arrestations d’officiers supérieurs rwandais suivi d’exécutionsommairede quelques-uns, sous le fallacieux prétexte de «tentative de coup d’état». 


Une de plus. Ces arrestations arbitraires et ces exécutions sommairesont provoqué une vive tension,rendant ainsile séjour américain de Paul Kagamé très tendu dans ses rapports avec les autorités américaines. 

Au même moment, sur place à Kigali, la tension estmontéed’un cran. Les officiers tutsis rwandais, anciens compagnons d’arme de Kagamé qu’on appelle là-bas «les anciens de Kampala» se sont rendu compte que leur ancien collègue a décidé de passer à une vitesse supérieure pour les écarter du pouvoir au profit d’une jeune génération d’officiers qu’il a formé et promu, et qui lui doivent tout. 

Rappelons que Kagamé a toujours souffert d’un complexe d’infériorité vis-à-vis de ses compagnons d’arme qui le considèrent depuis toujours, comme un piètre officier incompétent et sans charisme, mais qui leur a été imposé par les présidents Bill Clinton et Yoweri Museveni en 1990, après l’assassinat de leur vrai commandant Fred Rugwema. 

Ils sont donc décidés de résister désormais jusqu’à la mort, sous l’œil protecteur d’Obama (?), contre leur extermination par le sanguinaire Paul Kagamé. 

Dès lors, la récente « sortie » des opposants tutsis rwandais à travers le reportage fracassant de BBC n’est certainement pas étrangère à cette ambiance, surtout lorsque l’on connait les rapports de vase communiquant entre la CIA et le MI 5.

De l’autre côté, le retour très acrobatique de Paul Kagamé dans son pays après le séjour new-yorkais confirme cette atmosphère explosive au sein de l’Armée Patriotique Rwandaise (APR). 


En effet, des sources très crédibles à Kampala ont alerté L’œil du Patriote pour lui signaler l’atterrissage très discret à l’aéroport d’Entebe à Kampala de l’avion du président rwandais Paul Kagamé qui a ensuite regagner Kigali par route sous une forte escorte de colonne de blindés et de camions de militaires armés jusqu’aux dents. C’est dire ! 

Autre signe de temps : son avion qui ne reste jamais sur l’aéroport de Kigali (par crainte de sabotage) était jusque naguère basé dans l’aéroport militaire de Waterproof en Afrique du Sud après chaque voyage. 

Mais depuis la brouille entre Pretoria et Kigali suite à l’assassinat du général tutsi rwandais Karegeya, son avion n’a plus droit de cité en Afrique du Sud. Et c’est donc en Turquie que l’avion du dictateur rwandais est allé se nicher après avoir quitté Entebe!

Restructuration du réseau rwandais de Kinshasa


 

Comme un malheur ne vient jamais seul, l’«associé» de Kagamé, le général James Kabarebe dont il se méfie cependant pour ses ambitions personnelles, mais qui gère toutefois avec maestria «Joseph Kabila» et la RDC pour son compte, se trouve confronté à un grave problème de santé qui nécessiterait, selon les indiscrétions, des nombreuses et fréquentes dialyses. Son physique en aurait subit un sérieux coup. 

C’est ce qui aurait conduit les deux « prédateurs », Kagamé et «Kabila», à choisir un nouveau «missi dominici» en la personne du général-major Simplice Nyarhuanda qui est jusqu’ici très peu connu du publique congolais et rwandais. 

Mais les Congolais ont tout intérêt à bien retenir dorénavant ce nom ! Car c’est lui désormais l’homme fort du pays auprès d’Hyppolite Kanambe et de Paul Kagamé en remplacement de James Kabarebe. Mais il se fait encore très discret. 

C’est lui qui tient désormais la fameuse Garde-Républicaine de l’imposteur rwandais, après avoir réussi à en évincer le général katangais Banze avec lequel il était en conflit, et à qui il avait publiquement promis d’avoir sa tête. 

Mais le secret de la montée en puissance du général Simplice Nyarhuanda vient de ses liens avec le «trône» des «Kabila»: il est « l’heureux » élu de la toute puissante sœur du «raïs», Jaynet «Kabila»: sa fiancée ! Et comme Vital Kamhere, Simplice se présente lui-aussi (dans le but de se faire accepter par les Congolais) comme un kivutien, Mubembe cette fois-ci originaire du Sud-Kivu. 

Mais des sources sures confirment que c’est seulement sa mère qui est Mubembe de naissance, tandis que son père est tutsi rwandais de la même famille que … Ruberwa. C’est donc lui qui est le nouveau bras-droit de «Joseph Kabila». Il assume à cet effet les tâches les plus délicates auprès de lui:

$1· Il gère exclusivement le dossier des archives des militaires rwandais infiltrés (sous identités congolaises) dans l’Armée et la Police Congolaise durant les quatorze dernières années de l’occupation sous Hyppolite Kanambe. 


Il vient de présenter ce 30 septembre dernier à « Kabila » et Kagamé le rapport révélant le niveau actuel du processus d’infiltration des FARDC et de la Police qui se présente comme suit: 354 officiers dont 32 généraux, 140 colonels et 70 majors…, sans compter les sous-officiers et les soldats de rang. Les trois quarts d’officiers rwandais sont disséminés dans les régions militaires à l’Est de la RDC.

$1· Il assure la gestion des dossiers secrets entre Kinshasa et Kigali. A cet effet, il coordonne ses activités avec Jeanne Nakabuka Bisengimana, 1ere Commissaire générale de la Police congolaise chargée de renseignement, et travaillant pour le compte du Président Paul Kagamé en RDC. 


En cette qualité, elle reçoit de Bizima Karaha tous les rapports des services de renseignements congolais que Kalev, le patron congolais de l’ANR, adresse à ce denier, sur instructions de «Joseph Kabila». Elle est le pivot du réseau rwandais à Kinshasa : elle fait le relais entre « Kabila », Ruberwa, Rugwiza, Bisengimana et procède à la synthèse avec Bizima avant d’aller remettre le rapport en main propre à Paul Kagamé avec des explications verbales. 

Elle se rend en principe deux fois par semaine à Kigali (mercredi et samedi), et en cas d’empêchement ou d’extrême urgence, elle recourt à l’Internet par email bien protégé. Tutsi d’origine rwandaise, Jeanne Nakabuka n’est autre que la 2e épouse officielle du tout puissant général rwandais Charles Bisengimana, patron de la Police congolaise.

$1· Elle² assure enfin la protection rapprochée d’Angèle Rugwiza, fille du PDG de l’OFIDA, et véritable épouse rwandaise de «Joseph Kabila». Elle habite souvent à Kigali et aux Etats-Unis, mais pour le moment, elle séjourne à Kinshasa depuis six mois auprès de son mari.

Tout ce chamboulement des hommes du réseau rwandais à Kinshasa et Kigali, nous dit-on, vient de la peur qui habitent les deux dictateurs qui sont frappés d’un même sort : la pression de Washington les obligeant à «dégager» tous les deux à la fin de leur 2e mandat. 


Du coup, leurs liens se sont resserrés plus que jamais. Kagamé ne tient pas à perdre Hyppolite Kanambe, sa poule aux œufs d’or ! Mais il lui reproche sévèrement de ne pas faire le ménage comme il faut. Leurs lobbies aux Etats-Unis leur ont fait remarquer le retard qu’ils ont enregistré par rapport au calendrier initial d’occupation et de balkanisation de la RDC. 

Et d’après leur évaluation, la responsabilité de ce retard incombe à la résistance farouche de la diaspora congolaise, et particulièrement de l’APARECO et son leader. Car leurs réseaux inondent les cabinets politiques et les organismes internationaux des «documents secrets et compromettants» de leur plan et de leurs activités en RDC.

Ainsi donc, dès son retour de New-York, « Joseph Kabila » a réuni autour de lui son état-major rwandais composé de Simplice, Ruberwa, Bizima Karaha , Moise Nyarugabo, et Rugwiza. 


Ils ont reçu mission de «mettre le paquet» pour démanteler les réseaux de la «résistance congolaise», principalement l’APARECO et son leader, en achetant, et en cas de refus, en éliminant tous les ténors qui gênent le processus d’occupation. 

Les réseaux du Général Munene et des Enyele sont aussi visés. Et pour éviter les fuites, Hyppolite Kanambe a décidé de ne pas recourir, cette fois-ci, au service de l’ANR car, selon lui, plusieurs de ses agents congolais sont restés fidèles à leur ancien chef. 

Pour contourner cet « obstacle », Kanambe a lui-même pris contact, grâce à son associé juif Dan Gertler, avec des agents retraités du Mossad (services secrets israéliens) pour aider les services rwandais en Europe qui vont dorénavant mener cette opération directement. 

Et pour faciliter l’infiltration des Congolais de la diaspora, il a été décidé de recourir plutôt aux bons services de la diaspora des ressortissants des pays africains voisins de la RDC dont particulièrement les Congolais de Brazzaville, les Angolais et les Centrafricains qui parlent les mêmes langues que les RD Congolais. Un budget initial de 5 Millions de dollar américain a été débloqué illico pour démarrer les opérations.

Face à la recrudescence de la menace qui les guette, les «stratèges» rwandais considère Vital Kamhere comme leur «Joker» final au cas où ils venaient à être emportés par la bourrasque en provenance de Washington et peut-être aussi de Londres et des autres capitales occidentales. 


Alors, la consigne est passée pour sa protection contre toute attaque en provenance des Congolais ou d’ailleurs. Deux politiciens congolais en ont déjà fait l’expérience. 

Pour avoir osé critiquer Vital Kamerhe publiquement, Martin Fayulu a été pris sous le feu d’une forte campagne des kabilisites qui l’ont accusé de bouffer la nuit dans la mangeoire et vociférer le jour dans l’opposition. 

Et pour avoir déclaré publiquement que « Vital Kamerhe n’est pas un opposant parce qu’il est toujours des nôtres », Francis Kalombo a été convoqué à GLM (quartier-général des Kanambe) où il a passé des heures désagréables en guise de rappel à l’ordre.

Dans la même logique, l’état-major tutsi rwandais a décidé de protéger et de maintenir dans ce tourbillon, le premier ministre Matata Mponyo. Car c’est le seul premier ministre qui a gagné le pari de respecter le contrat secret (imposé à «Joseph Kabila» par Kagamé) de pourvoir 1 Milliard de dollar annuellement pour le budget du Rwanda, en plus du butin du pillage des ressources minières du Kivu. 


Toutes ces transactions bancaires congolo-rwandaises sont facilitées par l’Access Bank installée à Goma et à Kigali. Son expansion partout en RD-Congo est prévue pour les mois à venir. Ainsi, la bataille engagée par Minaku pour gagner la primature semble perdue d’avance. 

Même quand il sort la grande artillerie pour accuser Matata Mponyo auprès du «raïs», de bloquer l’argent destiné aux gouverneurs des provinces et aux associations pour l’opération «révision de la constitution», Minaku a très peu de chance de remporter la course au pouvoir (j’allais dire la course à la mangeoire), d’autant plus que Matata Mponyo l’accuse, à son tour, d’avoir détourné tout l’argent qu’il lui avait avancé pour débuter cette même opération!

Ainsi, le vent qui souffle du Nord vers le Sud risque de réserver des grosses surprises dans la région de Grands Lacs Africains. Depuis les temps anciens, à partir de l’antiquité gréco-romaine jusqu’à nos jours, les dictateurs ont cette caractéristique commune de ne pas savoir souvent lire les signes des temps ! 


Ils ne savent pas souvent entendre le son du glas qui sonne pour annoncer leur fin de règne. Alors ils finissent souvent comme Néron, cet Empereur sanguinaire : il fut surpris par la vague d’un peuple en colère qui déferla sur lui, après avoir brisé les remparts des forteresses d’un château qu’il croyait jusque là imprenable! ____________________
Paris, le 08 Octobre 2014

Candide Okeke

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