25/10/2014
"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC.
Depuis son avènement à la tête de l’Etat congolais, «Joseph Kabila» n’a pas changé. Il n’a pas cessé de violer impunément les droits humains à travers une multitude de services dits de sécurité.
Depuis 13 ans, le droit à la vie et le respect de la dignité de la personne humaine n’ont connu aucune embellie.
Et ce, au vu et au su des chancelleries occidentales présentes à Kinshasa. Sous prétexte «de ne pas déstabiliser le pays», les maîtres du monde se taisent dans toutes les langues. Ils font mine de s’indigner en public. En privée, ils sont plus accommodants. Les Etats n’ont que des intérêts.
Le tollé suscité par l’expulsion du chef du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme ressemble fort aux larmes de crocodile. La nébuleuse «communauté internationale» semble découvrir ce que les Congolais savent depuis treize ans.
A savoir que leur pays est dirigé par un psychopathe. Un tueur froid qui éprouve le plus grand mépris pour la vie et la dignité de la personne humaine.
Déclaré persona non grata pour avoir fait publié un rapport accablant sur de graves violations des droits humains (exécutions sommaires et extra-judiciaires, disparitions forcées), lors de l’opération «Likofi» menée par des unités de la police, Scott Campbell, chef du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme (BCNUDH) a quitté Kinshasa le vendredi 17 octobre à bord d’un avion en partance pour Bruxelles.
L’expulsion de ce fonctionnaire onusien est unanimement condamnée. Lundi 20 octobre, le département d’Etat américain a demandé aux autorités congolaises de revenir sur cette mesure. Autiste, «Joseph Kabila» paraît diplomatiquement isolé.
Reste que le tollé d’indignation exprimé par la «communauté internationale» ressemble fort à des larmes de crocodile. Depuis le 26 janvier 2001, le Congo-Kinshasa est dirigé par un psychopathe. Un tueur froid. Qui l’ignore?
Kinshasa. Fin novembre 2013. L’homme qui tient les propos qui suivent sur l’opération «Likofi» est ce qu’on appelle en communication une "voix autorisée". Il s’agit de Pierre Mwana Mputu. Fonction : porte-parole de la police nationale. Grade : colonel.
«L’opération va se terminer le 15 février (2014, ndlr). Nous avons une cartographie des foyers criminogènes. Les "kuluna" arpentent les rues en groupe, sous l’emprise de drogue ou d’alcool. Ils dérobent avec violence des téléphones portables, sacs et bijoux. Ce phénomène a pris de l’ampleur, c’est comme s’il n’y avait pas d’Etat. Cette opération a été ordonnée par le président Joseph Kabila qui souhaite assainir la ville».
Mieux vaut tard que jamais ! Les experts de la Mission onusienne de «stabilisation» au Congo-Kinshasa ont eu le courage de mettre sur la place publique les graves violations des droits humains commis, quasiment au quotidien, par le régime fascisant incarné par «Joseph Kabila».
Hélas, personne ne rendra la vie aux victimes des «bavures policières». Des familles sont inconsolables d’avoir perdu des êtres chers.
« Mettre de l’ordre »
Hormis le cas d’Amin Dada en Ouganda, rarement un chef d’Etat africain s’est autant évertué à «mâter» «son» peuple. Dès le lendemain de son «élection» en 2006, «Joseph Kabila», dénué de projet politique, s’est assigné comme «programme» de «mettre de l’ordre dans le pays».
Pour lui, gouverner se limite à réprimer. Dans une interview au «Soir» de Bruxelles, daté du 16 novembre 2006, il explicite sa pensée : «Nous avons les moyens de sévir, de remettre de l’ordre». Il veut faire payer tous ses contempteurs.
En 2007 et 2008, l’homme mettra en exécution sa «promesse» en lançant les éléments paramilitaires du tristement célèbre « bataillon Simba » aux trousses des adeptes du mouvement politico-religieux «Bundu dia Kongo».
Leur "crime" est d’avoir contesté l’élection du gouverneur du Bas-Congo et son adjoint. La contestation se serait muée en désobéissance civique. Bilan : plus de 300 morts. Des hommes et des femmes "canardés" comme des lapins. Cette unité spéciale de la police nationale était commandée par le major Christian Ngoy Kenga-Kenga, sous la direction du général John Numbi Banza.
Le rapport circonstancié établi par des experts onusiens est resté lettre morte. Et ce, par la volonté du chef de l’ex-Monuc de l’époque, l’Américain William Swing. Pour la communauté internationale, la «stabilisation» du pays avait préséance sur les droits humains.
Dans une interview au même quotidien bruxellois daté du 24 avril 2008, «Joseph Kabila», droit dans ses bottes, assume les atrocités commises dans la province du Bas-Congo.
«Ce qui s’est passé dans le Bas-Congo, dira-t-il sans broncher, n’était pas une simple manifestation de mécontentement, il s’agissait d’une rébellion contre les institutions établies. Il y avait un grand projet de déstabilisation qui a été déjoué et il a fallu sévir avec rigueur. (…) ».
Revenons à l’expulsion de Scott Campbell. On ne le souligne pas assez que l’ordre de «nettoyer» la ville de Kinshasa a été donné par «Joseph Kabila». En personne.
Cette fois au moins, la « communauté internationale » s’est ému parce qu’un de ses membres a été expulsé par un pouvoir kabiliste devenu de plus en plus intraitable. Cassant. Moralité : la complaisance ne paie pas.
Vendredi 17 octobre, le chef de la Mission onusienne au Congo, l’Allemand Martin Kobler, a été le premier à demander au «gouvernement» congolais de «reconsidérer sa décision».
Kobler feint d’ignorer que l’exécutif dirigé par Augustin Matata Ponyo fait de la pure figuration et que l’effectivité du pouvoir est exercée par «Joseph Kabila» et une équipe parallèle.
«J’exprime ma plus grande confiance à Scott Campbell et dans le travail réalisé par toute son équipe», a dit le chef de la Monusco dans un communiqué.
Ajoutant qu’il prend «l’entière responsabilité des conclusions et recommandations» du rapport incriminé. Il est vrai qu’en matière de responsabilité c’est le chef qui est censé assumer les conséquences d’une «faute» et non le subordonné.
Les «durs» du régime kabiliste en l’occurrence la bande à Richard Muyej et autre Lambert Mende ont évité soigneusement de s’attaquer «au grand chef» Kobler craignant des conséquences diplomatiques incalculables. N’empêche.
Indignation ou larmes de crocodile ?
Dans un communiqué publié lundi 20 octobre, le département américain a appelé les autorités congolaises «à revenir» sur la décision d’expulsion de Scott Campbell.
Le texte indique que «les Etats-Unis sont profondément inquiets». Même son de cloche à la Présidence de la Commission de l’Union européenne. Président de cette institution, Jean-Claude Juncker a «regretté» la décision prise par Kinshasa.
Comme pour enfoncer le clou, la Délégation de l’UE dans la capitale congolaise a exprimé «sa pleine confiance dans le travail fourni par le BCNUDH et M. Campbell».
Dimanche 19 octobre, le haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a critiqué en termes très vifs la décision frappant Campbell tout en dénonçant des «intimidations graves» qui pèseraient, selon lui, sur d’autres membres de son équipe.
Une même indignation est exprimée par le porte-parole de l’ONU à New York, Stéphane Dujarric. Celui-ci qualifie le fait sous examen de «développement extrêmement inquiétant».
Et d’ajouter : «Il est important que la composante droits de l’homme de la Mission de l’ONU au Congo puisse faire son travail». «La Monusco entend continuer à travailler avec le gouvernement congolais pour défendre la primauté du droit et combattre l’impunité», ajoute-t-il.
«Expulser un responsable de l’ONU pour avoir parlé de violations des droits de l’Homme enverrait un message préoccupant pour la liberté d’expression en RD Congo», écrit, pour sa part, Kenneth Roth, représentant de l’Ong Human Right Watch, dans un communiqué publié le vendredi 17.
Ajoutant qu’«au lieu d’expulser M. Campbell, le gouvernement devrait enquêter et poursuivre les auteurs des meurtres et disparitions documentés» dans le rapport querellé.
Lors d’un point de presse, le même vendredi, le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, a, au nom de la France, «regretté que les autorités congolaises aient demandé le rappel de Scott Campbell ».
«Cette demande risque de porter atteinte à la crédibilité des efforts entrepris pour améliorer la situation des droits de l’Homme. Nous les invitons à respecter leurs engagements dans ce domaine».
Le Congo dirigé par un psychopathe
Soyons lucides. Depuis son avènement à la tête de l’Etat congolais, «Joseph Kabila» n’a pas changé. Il n’a pas cessé de violer impunément les droits humains à travers une multitude de services dits de sécurité.
Depuis 13 ans, le droit à la vie et le respect de la dignité de la personne humaine n’ont connu aucune embellie. Et ce, au vu et au su des chancelleries occidentales présentes à Kinshasa.
Sous prétexte «de ne pas déstabiliser le pays», les maîtres du monde se taisent dans toutes les langues. Ils font mine de s’indigner en public. En privée, ils sont plus accommodants. Les Etats n’ont que des intérêts.
Le tollé suscité par l’expulsion du chef du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme ressemble fort aux larmes de crocodile. La nébuleuse «communauté internationale» semble découvrir ce que les Congolais savent depuis treize ans.
A savoir que leur pays est dirigé par un psychopathe. Un tueur froid qui éprouve le plus grand mépris pour la vie et la dignité de la personne humaine.
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Baudouin Amba Wetshi
[Congoindépendant]
"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC.
Depuis son avènement à la tête de l’Etat congolais, «Joseph Kabila» n’a pas changé. Il n’a pas cessé de violer impunément les droits humains à travers une multitude de services dits de sécurité.
Depuis 13 ans, le droit à la vie et le respect de la dignité de la personne humaine n’ont connu aucune embellie.
Et ce, au vu et au su des chancelleries occidentales présentes à Kinshasa. Sous prétexte «de ne pas déstabiliser le pays», les maîtres du monde se taisent dans toutes les langues. Ils font mine de s’indigner en public. En privée, ils sont plus accommodants. Les Etats n’ont que des intérêts.
Le tollé suscité par l’expulsion du chef du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme ressemble fort aux larmes de crocodile. La nébuleuse «communauté internationale» semble découvrir ce que les Congolais savent depuis treize ans.
A savoir que leur pays est dirigé par un psychopathe. Un tueur froid qui éprouve le plus grand mépris pour la vie et la dignité de la personne humaine.
Déclaré persona non grata pour avoir fait publié un rapport accablant sur de graves violations des droits humains (exécutions sommaires et extra-judiciaires, disparitions forcées), lors de l’opération «Likofi» menée par des unités de la police, Scott Campbell, chef du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme (BCNUDH) a quitté Kinshasa le vendredi 17 octobre à bord d’un avion en partance pour Bruxelles.
L’expulsion de ce fonctionnaire onusien est unanimement condamnée. Lundi 20 octobre, le département d’Etat américain a demandé aux autorités congolaises de revenir sur cette mesure. Autiste, «Joseph Kabila» paraît diplomatiquement isolé.
Reste que le tollé d’indignation exprimé par la «communauté internationale» ressemble fort à des larmes de crocodile. Depuis le 26 janvier 2001, le Congo-Kinshasa est dirigé par un psychopathe. Un tueur froid. Qui l’ignore?
Kinshasa. Fin novembre 2013. L’homme qui tient les propos qui suivent sur l’opération «Likofi» est ce qu’on appelle en communication une "voix autorisée". Il s’agit de Pierre Mwana Mputu. Fonction : porte-parole de la police nationale. Grade : colonel.
«L’opération va se terminer le 15 février (2014, ndlr). Nous avons une cartographie des foyers criminogènes. Les "kuluna" arpentent les rues en groupe, sous l’emprise de drogue ou d’alcool. Ils dérobent avec violence des téléphones portables, sacs et bijoux. Ce phénomène a pris de l’ampleur, c’est comme s’il n’y avait pas d’Etat. Cette opération a été ordonnée par le président Joseph Kabila qui souhaite assainir la ville».
Mieux vaut tard que jamais ! Les experts de la Mission onusienne de «stabilisation» au Congo-Kinshasa ont eu le courage de mettre sur la place publique les graves violations des droits humains commis, quasiment au quotidien, par le régime fascisant incarné par «Joseph Kabila».
Hélas, personne ne rendra la vie aux victimes des «bavures policières». Des familles sont inconsolables d’avoir perdu des êtres chers.
« Mettre de l’ordre »
Hormis le cas d’Amin Dada en Ouganda, rarement un chef d’Etat africain s’est autant évertué à «mâter» «son» peuple. Dès le lendemain de son «élection» en 2006, «Joseph Kabila», dénué de projet politique, s’est assigné comme «programme» de «mettre de l’ordre dans le pays».
Pour lui, gouverner se limite à réprimer. Dans une interview au «Soir» de Bruxelles, daté du 16 novembre 2006, il explicite sa pensée : «Nous avons les moyens de sévir, de remettre de l’ordre». Il veut faire payer tous ses contempteurs.
En 2007 et 2008, l’homme mettra en exécution sa «promesse» en lançant les éléments paramilitaires du tristement célèbre « bataillon Simba » aux trousses des adeptes du mouvement politico-religieux «Bundu dia Kongo».
Leur "crime" est d’avoir contesté l’élection du gouverneur du Bas-Congo et son adjoint. La contestation se serait muée en désobéissance civique. Bilan : plus de 300 morts. Des hommes et des femmes "canardés" comme des lapins. Cette unité spéciale de la police nationale était commandée par le major Christian Ngoy Kenga-Kenga, sous la direction du général John Numbi Banza.
Le rapport circonstancié établi par des experts onusiens est resté lettre morte. Et ce, par la volonté du chef de l’ex-Monuc de l’époque, l’Américain William Swing. Pour la communauté internationale, la «stabilisation» du pays avait préséance sur les droits humains.
Dans une interview au même quotidien bruxellois daté du 24 avril 2008, «Joseph Kabila», droit dans ses bottes, assume les atrocités commises dans la province du Bas-Congo.
«Ce qui s’est passé dans le Bas-Congo, dira-t-il sans broncher, n’était pas une simple manifestation de mécontentement, il s’agissait d’une rébellion contre les institutions établies. Il y avait un grand projet de déstabilisation qui a été déjoué et il a fallu sévir avec rigueur. (…) ».
Revenons à l’expulsion de Scott Campbell. On ne le souligne pas assez que l’ordre de «nettoyer» la ville de Kinshasa a été donné par «Joseph Kabila». En personne.
Cette fois au moins, la « communauté internationale » s’est ému parce qu’un de ses membres a été expulsé par un pouvoir kabiliste devenu de plus en plus intraitable. Cassant. Moralité : la complaisance ne paie pas.
Vendredi 17 octobre, le chef de la Mission onusienne au Congo, l’Allemand Martin Kobler, a été le premier à demander au «gouvernement» congolais de «reconsidérer sa décision».
Kobler feint d’ignorer que l’exécutif dirigé par Augustin Matata Ponyo fait de la pure figuration et que l’effectivité du pouvoir est exercée par «Joseph Kabila» et une équipe parallèle.
«J’exprime ma plus grande confiance à Scott Campbell et dans le travail réalisé par toute son équipe», a dit le chef de la Monusco dans un communiqué.
Ajoutant qu’il prend «l’entière responsabilité des conclusions et recommandations» du rapport incriminé. Il est vrai qu’en matière de responsabilité c’est le chef qui est censé assumer les conséquences d’une «faute» et non le subordonné.
Les «durs» du régime kabiliste en l’occurrence la bande à Richard Muyej et autre Lambert Mende ont évité soigneusement de s’attaquer «au grand chef» Kobler craignant des conséquences diplomatiques incalculables. N’empêche.
Indignation ou larmes de crocodile ?
Dans un communiqué publié lundi 20 octobre, le département américain a appelé les autorités congolaises «à revenir» sur la décision d’expulsion de Scott Campbell.
Le texte indique que «les Etats-Unis sont profondément inquiets». Même son de cloche à la Présidence de la Commission de l’Union européenne. Président de cette institution, Jean-Claude Juncker a «regretté» la décision prise par Kinshasa.
Comme pour enfoncer le clou, la Délégation de l’UE dans la capitale congolaise a exprimé «sa pleine confiance dans le travail fourni par le BCNUDH et M. Campbell».
Dimanche 19 octobre, le haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a critiqué en termes très vifs la décision frappant Campbell tout en dénonçant des «intimidations graves» qui pèseraient, selon lui, sur d’autres membres de son équipe.
Une même indignation est exprimée par le porte-parole de l’ONU à New York, Stéphane Dujarric. Celui-ci qualifie le fait sous examen de «développement extrêmement inquiétant».
Et d’ajouter : «Il est important que la composante droits de l’homme de la Mission de l’ONU au Congo puisse faire son travail». «La Monusco entend continuer à travailler avec le gouvernement congolais pour défendre la primauté du droit et combattre l’impunité», ajoute-t-il.
«Expulser un responsable de l’ONU pour avoir parlé de violations des droits de l’Homme enverrait un message préoccupant pour la liberté d’expression en RD Congo», écrit, pour sa part, Kenneth Roth, représentant de l’Ong Human Right Watch, dans un communiqué publié le vendredi 17.
Ajoutant qu’«au lieu d’expulser M. Campbell, le gouvernement devrait enquêter et poursuivre les auteurs des meurtres et disparitions documentés» dans le rapport querellé.
Lors d’un point de presse, le même vendredi, le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, a, au nom de la France, «regretté que les autorités congolaises aient demandé le rappel de Scott Campbell ».
«Cette demande risque de porter atteinte à la crédibilité des efforts entrepris pour améliorer la situation des droits de l’Homme. Nous les invitons à respecter leurs engagements dans ce domaine».
Le Congo dirigé par un psychopathe
Soyons lucides. Depuis son avènement à la tête de l’Etat congolais, «Joseph Kabila» n’a pas changé. Il n’a pas cessé de violer impunément les droits humains à travers une multitude de services dits de sécurité.
Depuis 13 ans, le droit à la vie et le respect de la dignité de la personne humaine n’ont connu aucune embellie. Et ce, au vu et au su des chancelleries occidentales présentes à Kinshasa.
Sous prétexte «de ne pas déstabiliser le pays», les maîtres du monde se taisent dans toutes les langues. Ils font mine de s’indigner en public. En privée, ils sont plus accommodants. Les Etats n’ont que des intérêts.
Le tollé suscité par l’expulsion du chef du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme ressemble fort aux larmes de crocodile. La nébuleuse «communauté internationale» semble découvrir ce que les Congolais savent depuis treize ans.
A savoir que leur pays est dirigé par un psychopathe. Un tueur froid qui éprouve le plus grand mépris pour la vie et la dignité de la personne humaine.
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Baudouin Amba Wetshi
[Congoindépendant]
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