29/11/2014
François Hollande, le 29 novembre à Dakar. © AFP
Lors de son discours, pendant la cérémonie d'ouverture du Sommet de la Francophonie de Dakar, le président français, François Hollande, a tenu des propos fermes sur le respect des Constitutions. Neuf chefs d'État et de gouvernement se sont succédés à la tribune.
À la tribune, le 29 novembre, devant les chefs d'État présents au Sommet de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) de Dakar, parmi lesquels 19 africains, François Hollande s'est prononcé pour le respect des Constitutions.
Le président français a appelé "au respect des ordres constitutionnels et des aspirations des peuples". "Là où les règles constitutionnelles sont malmenées (…) là où l'alternance est empêchée, j'affirme, ici, que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l'espace francophone", a-t-il déclaré.
"Le peuple burkinabè a fait une belle démonstration, a-t-il ajouté. Ce qu'a fait le peuple burkinabè doit faire réfléchir ceux qui veulent se maintenir au pouvoir en violant l'ordre constitutionnel".
Il a également souhaité une mobilité plus importante des étudiants, entrepreneurs et chercheurs au sein de la francophonie, a insisté sur la nécessité de trouver un accord contraignant sur le climat lors du Sommet de Paris l'année prochaine.
Revenant sur sa visite en Guinée pays touché par Ebola, la veille, il s'est prononcé "l'enfermement" et la "discrimination" et a plaidé pour une poursuite des échanges avec eux.
Le Sommet de l'OIF doit adopter une résolution, négociée par les ministres ces derniers jours, appelant à l'ouverture des frontières et lignes aériennes avec les pays touchés par l'épidémie d'Ebola, tout en prenant des mesures de contrôle sanitaire.
Ebola au Mali, "zéro cas d’infection"
Sur ce thème, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a pour sa part affirmé, à la tribune, que son pays ne connaissait à ce jour "zéro cas d’infection" par le virus Ebola, les récents cas suspects s'étant soldés par une guérison ou des tests négatifs.
Ces discours ont eu lieu lors de la cérémonie d'ouverture du Sommet, dans la matinée du samedi 29 novembre.
Se sont succédés à la tribune le président sénégalais Macky Sall, le Congolais Joseph Kabila, le Malien Ibrahim Boubacar Keita, la vice-présidente du Viet-Nam Nguyen Thi Doan, le Français François Hollande, le Premier ministre Canadien Stephen Harper, le Guinéen Alpha Condé, le Premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab, l'Ivoirien Alassane Ouattara, le Tchadien Idriss Déby Itno, le prince Albert II de Monaco, le Camerounais Paul Biya et le Gabonais Ali Bongo. Ce dernier a d'ailleurs appelé à la "création d'une zone de libre-échange culturel et économique dans la Francophonie".
Chaque discours a été ponctué par de vibrants hommages à Abdou Diouf, l'ancien président sénégalais, qui doit quitter le poste de secrétaire général de l'OIF à l'issue du sommet.
Le président Macky Sall a d'ailleurs annoncé que le centre où se tient l'événement serait renommé, en son honneur, Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad). C'est lui qui a prononcé le dernier discours de la matinée.
______________
Pierre Boisselet, envoyé spécial à Dakar
Jeune Afrique
François Hollande, le 29 novembre à Dakar. © AFP
Lors de son discours, pendant la cérémonie d'ouverture du Sommet de la Francophonie de Dakar, le président français, François Hollande, a tenu des propos fermes sur le respect des Constitutions. Neuf chefs d'État et de gouvernement se sont succédés à la tribune.
À la tribune, le 29 novembre, devant les chefs d'État présents au Sommet de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) de Dakar, parmi lesquels 19 africains, François Hollande s'est prononcé pour le respect des Constitutions.
Le président français a appelé "au respect des ordres constitutionnels et des aspirations des peuples". "Là où les règles constitutionnelles sont malmenées (…) là où l'alternance est empêchée, j'affirme, ici, que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l'espace francophone", a-t-il déclaré.
"Le peuple burkinabè a fait une belle démonstration, a-t-il ajouté. Ce qu'a fait le peuple burkinabè doit faire réfléchir ceux qui veulent se maintenir au pouvoir en violant l'ordre constitutionnel".
Il a également souhaité une mobilité plus importante des étudiants, entrepreneurs et chercheurs au sein de la francophonie, a insisté sur la nécessité de trouver un accord contraignant sur le climat lors du Sommet de Paris l'année prochaine.
Revenant sur sa visite en Guinée pays touché par Ebola, la veille, il s'est prononcé "l'enfermement" et la "discrimination" et a plaidé pour une poursuite des échanges avec eux.
Le Sommet de l'OIF doit adopter une résolution, négociée par les ministres ces derniers jours, appelant à l'ouverture des frontières et lignes aériennes avec les pays touchés par l'épidémie d'Ebola, tout en prenant des mesures de contrôle sanitaire.
Ebola au Mali, "zéro cas d’infection"
Sur ce thème, le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a pour sa part affirmé, à la tribune, que son pays ne connaissait à ce jour "zéro cas d’infection" par le virus Ebola, les récents cas suspects s'étant soldés par une guérison ou des tests négatifs.
Ces discours ont eu lieu lors de la cérémonie d'ouverture du Sommet, dans la matinée du samedi 29 novembre.
Se sont succédés à la tribune le président sénégalais Macky Sall, le Congolais Joseph Kabila, le Malien Ibrahim Boubacar Keita, la vice-présidente du Viet-Nam Nguyen Thi Doan, le Français François Hollande, le Premier ministre Canadien Stephen Harper, le Guinéen Alpha Condé, le Premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab, l'Ivoirien Alassane Ouattara, le Tchadien Idriss Déby Itno, le prince Albert II de Monaco, le Camerounais Paul Biya et le Gabonais Ali Bongo. Ce dernier a d'ailleurs appelé à la "création d'une zone de libre-échange culturel et économique dans la Francophonie".
Chaque discours a été ponctué par de vibrants hommages à Abdou Diouf, l'ancien président sénégalais, qui doit quitter le poste de secrétaire général de l'OIF à l'issue du sommet.
Le président Macky Sall a d'ailleurs annoncé que le centre où se tient l'événement serait renommé, en son honneur, Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad). C'est lui qui a prononcé le dernier discours de la matinée.
______________
Pierre Boisselet, envoyé spécial à Dakar
Jeune Afrique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire