10/12/2014
"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC
Si un jour tu passes à coté de Saint Malo, pense à Robert Surcouf, un célèbre pirate anglais. Recherché, une fois à deux doigts de sa perte, il imagina une ruse. Oui Surcouf était à deux doigts de sa perte. Une frégate de l’armée anglaise le menaçait.
Robert Surcouf n’avait qu’une seule solution, fuir et au plus vite. Acculé comme Kabila aujourd’hui, Surcouf sentit un froid dans le dos.
Si son navire n’augmentait pas de vitesse, les obus anglais lui tomberaient dessus, et il n’y aurait plus qu’à se rendre. La frégate anglaise continuait à gagner du terrain, et lorsque la nuit tomba l’écart entre les deux bateaux était devenu rassurant. Alors Surcouf consulta ses manuels, il imagina ensuite une ruse qui allait le sauver.
- Mettez une barque dans la mer, accrochez un gros projecteur dessus. Au moment où la petite barque était allumée Surcouf fit éteindre la lumière de son bateau.
Puis il ordonna au matelot : « Vite la barre à babord toute. Vire de nonante degrés vers l’Est. .. C’est ainsi que l’armée, les anglais poursuivirent une petite barque vide, pendant que Surcouf leur échappait pour de bon.
Le gouvernement de cohésion nationale, un non événement
Non Kabila n’est pas Surcouf. Ne le perdons pas de vue, il ne doit pas nous distraire avec sa petite ruse de gouvernement de cohésion nationale, une manière de plus de distraire les congolais sur les enjeux de l’heure.
Le gouvernement de cohésion nationale c’est un non-événement, ne nous trompons pas de cible, « c’est Kabila, le problème ».
Annoncé avec pourtant avec pompe, le décor planté, mais ne sachant quoi dire au congrès, Joseph Kabila a trouvé une ruse pour distraire les congolais, « un gouvernement de cohésion nationale ».
Non trop c’est trop. Kabila doit être poursuivi pour « forfaiture et parjure », il a craché sur le congrès, un rendez-vous pourtant historique et constitutionnel.
On te tien à l’œil, la session parlementaire se clôture le 15 décembre, Kabila n’a qu’à obtempérer, il doit se présenter avant cette date devant les deux chambres réunies au congrès.
En cas de refus, il doit être poursuivi et arrêté pour forfaiture, pour violation grave contre la constitution par un haut cadre, un haut fonctionnaire public de l’Etat, il a manqué à son devoir essentiel, faire le bilan annuel de son action au congrès constitutionnellement prévu chaque le 06 décembre. Ne pas le faire, c’est un manquement grave à ses responsabilités.
Cet acte doit être considéré comme de la haute trahison. Une parjure par ce qu’il a violé le serment qu’il a fait, c'est-à-dire de respecter et faire respecter la constitution de la République.
Mr Kabila, ton gouvernement de cohésion nationale, c’est un non-événement. Nous t’attendons au congrès pour que nous dises : « TU NE PARTIRAS OU TU NE PARTIRAS PAS EN 2016 » ;
Nous t’attendons au congrès pour que tu nous éclaire sur certaines clauses contenues dans l’accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la résolution 2098 notamment le point ayant trait sur le dialogue et la reforme structurelle des institutions ;
Mr Kabila, le Peuple désire les éclaircissements sur le processus électoral de 2016, où en sommes-nous avec le calendrier global ? Même s’il faut organiser comme le Kenya 4 scrutins en un seul jour, nous allons le faire, le Peuple ne désir qu’une chose que tu dégages ;
Mr Kabila, où en sommes-nous avec le FDLR, quelle est l’évolution de votre accord signé avec le M23, on attend un ultimatum de 12 décembre lancé à ce sujet ;
Il y a en ce moment un festival des massacres des congolais à Beni, vous vous y êtes rendu personnellement, il y a quelques jours, le Peuple veut voir clair dans cette histoire, en quoi consiste l’opération « SUKOLA », nettoyage en français, qui veut-on nettoyer à Beni ?
On te tient à l’œil !
___________
© KongoTimes
"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC
Si un jour tu passes à coté de Saint Malo, pense à Robert Surcouf, un célèbre pirate anglais. Recherché, une fois à deux doigts de sa perte, il imagina une ruse. Oui Surcouf était à deux doigts de sa perte. Une frégate de l’armée anglaise le menaçait.
Robert Surcouf n’avait qu’une seule solution, fuir et au plus vite. Acculé comme Kabila aujourd’hui, Surcouf sentit un froid dans le dos.
Si son navire n’augmentait pas de vitesse, les obus anglais lui tomberaient dessus, et il n’y aurait plus qu’à se rendre. La frégate anglaise continuait à gagner du terrain, et lorsque la nuit tomba l’écart entre les deux bateaux était devenu rassurant. Alors Surcouf consulta ses manuels, il imagina ensuite une ruse qui allait le sauver.
- Mettez une barque dans la mer, accrochez un gros projecteur dessus. Au moment où la petite barque était allumée Surcouf fit éteindre la lumière de son bateau.
Puis il ordonna au matelot : « Vite la barre à babord toute. Vire de nonante degrés vers l’Est. .. C’est ainsi que l’armée, les anglais poursuivirent une petite barque vide, pendant que Surcouf leur échappait pour de bon.
Le gouvernement de cohésion nationale, un non événement
Non Kabila n’est pas Surcouf. Ne le perdons pas de vue, il ne doit pas nous distraire avec sa petite ruse de gouvernement de cohésion nationale, une manière de plus de distraire les congolais sur les enjeux de l’heure.
Le gouvernement de cohésion nationale c’est un non-événement, ne nous trompons pas de cible, « c’est Kabila, le problème ».
Annoncé avec pourtant avec pompe, le décor planté, mais ne sachant quoi dire au congrès, Joseph Kabila a trouvé une ruse pour distraire les congolais, « un gouvernement de cohésion nationale ».
Non trop c’est trop. Kabila doit être poursuivi pour « forfaiture et parjure », il a craché sur le congrès, un rendez-vous pourtant historique et constitutionnel.
On te tien à l’œil, la session parlementaire se clôture le 15 décembre, Kabila n’a qu’à obtempérer, il doit se présenter avant cette date devant les deux chambres réunies au congrès.
En cas de refus, il doit être poursuivi et arrêté pour forfaiture, pour violation grave contre la constitution par un haut cadre, un haut fonctionnaire public de l’Etat, il a manqué à son devoir essentiel, faire le bilan annuel de son action au congrès constitutionnellement prévu chaque le 06 décembre. Ne pas le faire, c’est un manquement grave à ses responsabilités.
Cet acte doit être considéré comme de la haute trahison. Une parjure par ce qu’il a violé le serment qu’il a fait, c'est-à-dire de respecter et faire respecter la constitution de la République.
Mr Kabila, ton gouvernement de cohésion nationale, c’est un non-événement. Nous t’attendons au congrès pour que nous dises : « TU NE PARTIRAS OU TU NE PARTIRAS PAS EN 2016 » ;
Nous t’attendons au congrès pour que tu nous éclaire sur certaines clauses contenues dans l’accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la résolution 2098 notamment le point ayant trait sur le dialogue et la reforme structurelle des institutions ;
Mr Kabila, le Peuple désire les éclaircissements sur le processus électoral de 2016, où en sommes-nous avec le calendrier global ? Même s’il faut organiser comme le Kenya 4 scrutins en un seul jour, nous allons le faire, le Peuple ne désir qu’une chose que tu dégages ;
Mr Kabila, où en sommes-nous avec le FDLR, quelle est l’évolution de votre accord signé avec le M23, on attend un ultimatum de 12 décembre lancé à ce sujet ;
Il y a en ce moment un festival des massacres des congolais à Beni, vous vous y êtes rendu personnellement, il y a quelques jours, le Peuple veut voir clair dans cette histoire, en quoi consiste l’opération « SUKOLA », nettoyage en français, qui veut-on nettoyer à Beni ?
On te tient à l’œil !
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© KongoTimes
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