lundi 8 décembre 2014

Voici le nouveau gouvernement de la RDC

Le 08/12/2014



Tel un vrai couperet, le chambardement tant attendu est tombé hier, en fin de la soirée. Finalement, Joseph Kabila a choisi son heure, pour se débarrasser de ce dossier. 

Il était, en effet, 23 heures passées d’une vingtaine de minutes lorsque, du coup, l’annonce d’un profond remaniement a été confirmée sur les antennes de la Télévision d’Etat. 

Plusieurs fois attendue et maintes fois repoussée ou décalée, la nouvelle équipe du gouvernement de cohésion est là. Matata s’y maintient, comme par le passé. 

Il coiffe la tête et coordonnera les affaires. Il sera secondé de trois Vice-Premiers Ministres, de deux Ministres d’Etat, de trente-deux Ministres et, enfin, de dix vice-ministres. 

Dans la foulée de ceux qui ont été nommés au rang de Vice-Premiers Ministres, il y a lieu de citer Evariste Boshab Mabudj Mabilenge, le Secrétaire Général du PPRD, à l’Intérieur et Sécurité, Thomas Luhaka, le Secrétaire du Mouvement de Libération du Congo de JP Bemba, aux Postes, Téléphones, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Willy Makiashi, le Secrétaire Permanent du Palu d’Antoine Gizenga, à l’Emploi.

Au niveau de Ministres d’Etat, deux grands noms : au Budget, c’est Michel Bongongo de l’UFC de Léon Kengo wa Dondo qui prend le poste. Tandis qu’à la Décentralisation et Affaires Coutumières, c’est Salomon Banamuhere.

Des nombreux entrants, des nombreux sortants. Alors que certains restent en place. Il y a eu aussi des permutations. Le Chef de l’Etat, usant de son pouvoir discrétionnaire, en a décidé ainsi. 

Voilà que sur la liste d’entrants, l’on peut noter les noms suivants : Aimé Ngoy Mukena à la Défense Nationale, Alexis Thambwe Mwamba à la Justice, Olivier Kamitatu au Plan, Henry Yav Muland aux Finances, Bienvenu Liyota à l’Environnement, Mme Ngudianga au Commerce, Germain Kambinga à l’Industrie, Bolengetenge aux Affaires Foncières, Matadi Nenga Jeannot à l’Energie, Elvis Mutiri au Tourisme, Théophile Mbemba Fundu à l’ESURS, Omer Egbwake à l’Aménagement du Territoire, Bijou Kat au Genre, Eugène Serufuli au Développement Rural, Boongo Nkoy aux PME, SAM Lukonde à la Jeunesse, Kabwe Mweu à l’Agriculture, Daniel Madimba à la Recherche Scientifique.

Gardent leurs postes : Raymond Tshibanda aux Affaires Etrangères, Louise Munga au Portefeuille, Lambert Mende à la Communication et Médias, Maker Mwangu à l’EPSP, Jean-Claude Kibala à la Fonction Publique, Fridolin Kasweshi aux ITPR, Martin Kabwelulu aux Mines, Crispin Atama aux Hydrocarbures, Félix Kabange Numbi à la Santé Publique, Justin Kalumba Mwana Ngongo aux Transports et Voies des communications.

Quittent le gouvernement : Daniel Mukoko Samba, Patrice Kitebi, Alexandre Luba Tambo, Bavon N’sa Mputu, Célestin Vunabadi, Jean-Chrysostome Vahamwiti, Jean-Paul Nemoyato, Remy Musungay et Robert Mbwinga, Charles Naweji Mundele. 

Sont permutés : Tryphon Kin-kiey Mulumba aux Relations avec le Parlement, Bahati à l’Economie. Du côté de Vice-Ministres : plusieurs têtes font leur entrée. Albert Mpeti aux Finances, Ernestine Nyoka au Budget, René Nsibu à la Défense, Mboso Nkodia à la Justice et Droits Humains, Martine Bukasa Ntumba à l’Intérieur, Enoc Sebineza aux Postes et Télécommunications, Lisette Bisangana au Plan etc. 

Aucun des anciens Vice-Ministres n’a été maintenu à l’exception de Maguy Rwakabuba. 

Dans cette édition, découvrez la liste complète de Vice-Premiers Ministres, Ministres d’Etat, Ministres et Vice-Ministres. Il s’agit là d’un décryptage à lire à chaud.

LPM

Ordonnance n°014/078 du 7 décembre 2014 portant nomination des Vice-premiers Ministres, des Ministres d’Etat, des Ministres et des Vice-ministres

Le Président de la République,

Vu la Constitution, tel modifié par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution du 18 février 2006, spécialement en ses articles 78, 79 et 90 ;

Vu l’Ordonnance n°12/003 du 18 avril 2012 portant nomination d’un Premier Ministre ;

Vu l’Ordonnance n°12/007 du 11 juin 2012 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités pratiques de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement, spécialement en ses articles 2,3 et 12 ;

Vu l’Ordonnance n°12/008 du 11 juin 2012 fixant les attributions des Ministres ;

Revu l’Ordonnance n°12/004 du 28 avril 2012 portant nomination des Vice-premiers Ministres, des Ministres, d’un Ministre Délégué et des Vice-ministres ;

Sur proposition du Premier Ministre,

Ordonne :

Article 1er :

Sont nommés Vice-premiers Ministres et Ministres en fonction en regard de leurs noms les personnes ci-après :

1. Vice-premier et Ministre de l’Intérieur et Sécurité : M. Evariste Boshab

2. Vice-premier et Ministre des PT&NTIC : M. Thomas Luhaka Losendjola

3. Vice-premier et Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale : M. Willy Makiashi

Article 2 :

Sont nommés Ministres d’Etat et Ministres en fonction en regard de leurs noms les personnes ci-après :

4. Ministre d’Etat et Ministre du Budget : M. Michel Bongongo

5. Ministre d’Etat et Ministre de la Décentralisation et Affaire Coutumière : M. Simon Banamuhere

Article 3 :

Sont sommés Ministres en fonction en regard de leurs noms les personnes ci-après :

6. Ministre des Affaires Etrangères et Coopération Internationale : M. Raymond Tshibanda

7. Ministre de la Défense, Anciens combattants et Réinsertion : M. Aimé Ngoy Mukena

8. Ministre de la Justice, Garde Sceau et Droits Humains : M. Alexis Thambwe Mwamba

9. Ministre du Portefeuille : Mme Louise Munga

10. Ministre de Relation avec le Parlement : M. Tryphon Kin-kiey Mulumba

11. Ministre de la Communication et Médias : M. Lambert Mende

12. Ministre de l’EPSP et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté : M. Maker Mwangu Famba

13. Ministre du Plan et Révolution de la Modernité : M. Olivier Kamitatu

14. Ministre de la Fonction Publique : M. Jean-Claude Kibala

15. Ministre des Infrastructures : M. Fridolin Kasweshi

16. Ministre des Finances : Henri Yav Muland

17. Ministre de l’Economie Nationale : M. Modeste Bahati Lukwebo

18. Ministre de l’Environnement et Développement Durable : M. Bienvenu Lihota Ndjoli

19. Ministre du Commerce : Mme Ngudianga Bayokisa

20. Ministre de l’Industrie : M. Germain Kambinga

21. Ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage : M. Kabwe Mwewu

22. Ministre des Affaires Foncières : M. Bolengetenge Balela

23. Ministre des Mines : M. Martin Kabwelulu

24 : Ministre des Hydrocarbures : M. Crispin Atama Tabe

25. Ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques : M. Jeannot Matadi Nenga Gamanda

26. Ministre de la Culture et des Arts : M. Banza Mukalay

27. Ministre du Tourisme : M. Elvis Muntiri wa Bashala

28. Ministre de la Santé Publique : M. Félix Kabange Numbi

29. Ministre de l’ESU : M. Théophile Mbemba Fundu

30. Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel : M. Jean Nengbangba

31. Ministre de l’Aménagement du Territoire, Urbanisme et habitat : M. Omer Egwake

32. Ministre des Transports et Voies de Communication : M. Justin Kalumba

33. Ministre de la Recherche Scientifique et Technologique : M. Daniel Madimba Kalonji

34. Ministre du Genre, Famille et Enfant : Mme Bijoux Kat

35. Ministre des PME et Classe Moyenne : M. Bohongo Nkoy

36. Ministre du Développement Rural : M. Eugène Serufuli

37. Ministre de la Jeunesse, Sports et Loisirs : M. Sama Lukonde Kienge

Article 4 :

Sont nommés Vice-ministres en fonction en regard de leurs noms les personnes ci-après :

38. Vice-ministre de l’Intérieur : Mme Martine Bukasa Ntumba

39. Vice-ministre de la Défense nationale : M. René Nsibu

40. Vice-ministre de la Justice et Droits Humains : M. Mboso Nkodia Mpuanga

41. Vice-ministre du Budget : Mme Ernestine Nyoka

42. Vice-ministre de la Coopération Internationale et Intégration Régionale : M. Franck Mwendi Malila

43. Vice-ministre des Congolais de l’Etranger : M. Antoine Boyamba

44. Vice-ministre de l’Energie : Mme Maguy Rwakabuba

45. Vice-ministre des Finances : M. Albert Mpeti

46. Vice-ministre du Plan : Mme Lisette Bisangana Ngalamulume

47. Vice-ministre des Postes et Télécommunications : M. Enoch Sebineza

Article 5 :

Est abrogée l’Ordonnance n°12/004 du 28 avril 2012 portant nomination des Vice-premiers Ministres, des Ministres, d’un Ministre Délégué et des Vice-ministres.

Article 6 :

Le Premier Ministre est chargé de l’Exécution de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Fait à Kinshasa, le 7 décembre 2014

Joseph Kabila Kabange

Augustin Matata Ponyo Mapon

Premier Ministre

Pour copie certifiée conforme à l’original

Le 7 décembre 2014

Le Cabinet du Président de la République

Gustave Beya Siku
Directeur de Cabinet
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«Rafistolage», «kabiliste»: le nouvel exécutif déjà contesté en RDC

le 08-12-2014

 
Le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo a été reconduit à son poste, à la tête d'un nouveau gouvernement déjà contesté dans sa composition.AFP/Junior D. Kannah

Le président "Joseph Kabila" a finalement nommé, dans la nuit de dimanche à lundi, un nouveau gouvernement, dit de cohésion nationale, comme promis à l’issue des concertations nationales d'octobre 2013. Mais sa composition est d’ores et déjà dénoncée par l’opposition.

Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo est maintenu. Trois vice-premiers ministres sont désignés. Mais si dix personnes qui se réclament de l’opposition entrent au gouvernement, la majorité présidentielle, sans conteste, conserve la main sur la plupart des 48 ministères (dont la primature). 

Résultat : pour les trois principaux partis d’opposition, ce gouvernement de cohésion nationale n’en a que le nom, et déjà les critiques se font nombreuses. 

À peine nommé et déjà contesté, c’est en en effet en ces termes qu’on peut résumer la réaction des principaux partis de l’opposition en RDC, ce lundi matin.

D’autant plus après cette décision du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba. 

Le deuxième parti de l’opposition au Parlement et le seul de l’opposition radicale à avoir des ministres dans ce nouveau gouvernement, a décidé d’exclure de son parti les trois membres qui ont accepté de participer à l'exécutif. 

Parmi eux figure le secrétaire général du parti, Thomas Luhaka, nommé vice-Premier ministre chargé des Postes téléphones et télécommunications.

« Rafistolage »

Pour le secrétariat général du parti, le MLC n’a jamais donné son feu vert pour participer à un quelconque gouvernement. 

Le seul objectif du MLC reste « que le pays aille aux élections en 2016 », date du scrutin présidentiel, a expliqué Fidel Babala, le directeur de cabinet de Jean-Pierre Bemba, joint par RFI. 

Pour le MLC, ce gouvernement c’est « du rafistolage ». Aucun membre sérieux de l’opposition n’y participe, « seuls quelques individus ont été débauchés ici ou là ».

Même diagnostic du côté de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, troisième parti d’opposition, dont aucun membre ne participe à ce gouvernement. 

Vital Kamerhe qui dénonce « l’absence de souffle nouveau », l’absence de membres de l’opposition crédibles aussi, et regrette qu’on n'ait toujours pas convoqué de plénière au Parlement pour désigner un porte-parole de l’opposition, comme promis à l’issue des concertations nationales.

« Gouvernement de la mouvance kabiliste »

Enfin l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, le premier parti d'opposition au Parlement, qualifie le remaniement de « gouvernement de la mouvance kabiliste ». 

Un gouvernement qui s’est resserré autour de la famille politique de Kabila, selon le porte-parole de l’UDPS Joseph Kapika, et qui ne contient aucune voix critique sérieuse.

L’UDPS s’insurge enfin qu’on nomme un nouveau gouvernement, plutôt que de décréter une journée de deuil national en ce lundi 8 décembre, alors même qu’un nouveau massacre endeuille la région de Beni, depuis samedi soir, avec au moins 37 morts.

La France et la géopolitique de l'Afrique centrale


Les Ougandais ne veulent pas que je prenne ma retraite, affirme Museveni

08/12/2014

 
Yoweri Museveni © AFP

Le président ougandais Yoweri Museveni, qui dirige son pays depuis 28 ans, a assuré lundi ne pas être avide du pouvoir mais répondre au désir du peuple qui refuse qu'il se retire.

M. Museveni, 70 ans, a tenu ces propos à l'approche d'un congrès très attendu de son parti, le Mouvement national de résistance (NRM), issu de l'ancienne rébellion qui l'a porté au pouvoir en 1986. Il répondait, lors d'une émission de radio, au député d'opposition Ibrahim Ssemujju Nganda qui l'avait mis au défi d'annoncer la date de sa retraite.

"Je ne pense pas que les Ougandais soient obsédés par mon départ en retraite, parce qu'à chaque fois que je me présente aux élections, ils sont cinq millions à me demander de ne pas partir", a déclaré M. Museveni, élu et réélu quatre fois depuis 1996.

"Je n'ai pas besoin du pouvoir. Pour quoi faire? Je n'ai pas besoin du pouvoir en tant que personne", a-t-il poursuivi, "je ne manque pas d'endroits où me retirer, mais je suis aussi membre d'un parti et je fais ce qu'il me dit".

Le NRM a désigné M. Museveni, son président, pour être son candidat à la présidentielle prévue en 2016, mais, semble-t-il, sans unanimité au sein du parti.

En septembre, Museveni avait débarqué de son poste de secrétaire général du parti Amama Mbabazi, ancien compagnon d'armes et proche allié, mais de plus en plus perçu comme un possible rival.

Aucune raison officielle n'avait été avancée mais le quotidien gouvernemental New Vision avait affirmé que M. Mbabazi avait fait campagne au sein du NRM contre l'investiture de M. Museveni pour la présidentielle.

Amama Mbabazi a confirmé qu'il participerait au congrès du NRM, prévu le 15 décembre à Kampala, alimentant les spéculations sur une possible fronde de ses partisans lors du congrès.

Lors de cette émission de radio, M. Museveni a également estimé qu'"aucun pays au monde n'est plus démocratique que l'Ouganda", écartant comme inimaginable une insurrection de type libyenne ou égyptienne.

L'ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, doyen des dirigeants du continent avant d'être renversé et lynché en 2011, n'autorisait "aucun pluralisme politique", a expliqué M. Museveni qui n'a pourtant autorisé le multipartisme qu'en 2005 en Ouganda.

Auparavant et durant 19 ans, le système était officiellement sans parti, interdisant aux formations politiques de faire campagne ou de présenter des candidats aux élections, assurant un monopartisme de fait.
____
AFP

RDC : Un gouvernement de conspiration nationale

08/12/2014

 
"Joseph KABILA" - Président sortant de la RDC, avec les membres du gouvernement MATATA

Il y a une forte pression. On s'agite de partout. La colère est monté d'un cran depuis le discours raté, manqué de Joseph Kabila du 08 décembre un discours "éclipsé" par une mise en scène d'un gouvernement dit de cohésion nationale.

Pendant que le général Mundos poursuit son festival des massacres à Beni, à Kinshasa Kabila publie la liste des nouveaux vampires à venir partager les morceaux des corps des congolais poivrés, pimentés dans un festin organisé pour la circonstance par la publication du nouveau gouvernement de conspiration nationale.

On l'attendait pour un discours au congrès, c'est un coup de temps que nous offre la nouvelle majorité kabiliste renforcé par le très célèbre Jean Pierre Bemba. 

"Un coup de temps", une perte de temps inutile à quelques heures de la fin du match. Que va t-il se passer après le discours raté, manqué de Kabila au congrès. 

Pendant ce temps, la rumeur de tentative de modification de la constitution circule dans les oreilles des congolais, à quelque heures de la clôture de la session parlementaire, c'est la confusion qui règne dans les esprits des congolais avec ce coup d'état contre la république, violation sanglante de l'accord-cadre d'Addis-abeba : "Il n'aura donc pas le dialogue national tel que demandé par Étienne Tshisekedi depuis Bruxelles..

Alors Que s'est-il passé le 12.12 à 12heures au Palais du Peuple. sauve qui peut ! Criait-on de tous cotés.Le cri grandissait et devint vacarme, ce fut comme si on agitait des cailloux dans une casserole. C'était le début du Bourkina fasso congolais.

Il y a une forte pression. On s'agite de partout. La colère est monté d'un cran depuis le discours raté, manqué de Joseph Kabila du 08 décembre éclipsé par une mise en scène d'un gouvernement dit de cohésion nationale. 

Juste après le nouveau coup d'état de Joseph Kabila à la République, Martin Fayulu dans un point de presse du 11 décembre avait énergétiquement critiqué, dénoncé le sale jeu du régime actuel de vouloir tout prix tirer les choses en longueur à travers un RECENSEMENT de la population. 

Le même écho sur les critiques du discours de Joseph Kabila du 08 décembre a été entendu à Limete, de la part de Bruno Mavungu- secrétaire général de l'UDPS.

C'est la panique générale dans toute la ville, à quelques heures de la clôture de la session parlementaire, la CENI n'a toujours pas publié son calendrier global, à la place c'est un gouvernement de conspiration nationale qui est publié. 

Vital Kamerhe sur les ondes de la RFI s'en plaint, et demande au Peuple d'en tirer toutes les conséquences, de se prendre en charge. 

Il était 12 heures quand la ville de Kinshasa a commencé à vibrer au rythme de Bourkina fasso fassola fassola ! 
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© KongoTimes