le mardi 20 janvier 2015
La situation politique évolue très vite en RDC. Il fallait du reste s’y attendre au regard de la manière dont les tenants actuels du pouvoir sont en train d’agir. Ils sont déterminés coûte que ça coûte à ne rien lâcher.
Ils croient dur comme fer qu’il n’y a pas d’autres alternatives possibles en dehors de leur pré carré. Ils sont obnubilés par les avantages indus du pouvoir au point de ne pas voir leur insuffisance ou la médiocrité de leur gouvernance.
Ils ont de leur côté la force des armes, la manipulation, la tricherie et la traitrise à la cause nationale, aux idéaux régaliens fondateurs de toute nation souveraine.
De plus, ils ont inféodé à dessein l’armée et la police nationales avec l’infiltration massive des étrangers dans le but d’anéantir toute velléité populaire mirant à changer l’ordre actuel des choses.
Face au volcan burkinabé, la peur avait gagné leur camp les poussant à opter pour un recul stratégique face à leur volonté de modifier la constitution afin de permettre à Kabila de demeurer encore au pouvoir à la fin de ses deux mandats constitutionnels.
Les échéances électorales étant en vue, il fallait sans tarder trouver un autre stratagème afin de parvenir au même but.
Ainsi, ont-ils cogité l’idée de lier l’organisation du scrutin électoral au déroulement de l’identification de la population sur toute l’étendue du territoire national. Le recensement national devient malignement le point d’appui pour justifier en sourdine le glissement du calendrier électoral.
Dans leur calcul, ils comptaient, une fois de plus, mater la population en faisant régner la peur, en semant la terreur, en tuant sauvagement pour dissuader le peuple à prendre en main son destin, à chercher à déboulonner Kabila de son piédestal.
Mais, c’était sans compter avec l’ordre temporel qui veut que chaque chose ait un début et une fin. De l’autre côté, l’on continuait à se demander, non sans raison, comment ce peuple congolais qu’on qualifie, à tort, de peureux allait se soulever.
Autrement dit, était-il capable de faire tomber l’imposteur qui se cramponne par la force au pouvoir ?
Il ne fallait pas être devin pour s’imaginer qu’un jour, ce peuple, à l’exemple d’autres peuples, allait finalement dicter sa loi.
La loi du nombre opposée à la force militaire. La loi du désespoir face à l’opiniâtreté d’une élite compradore déterminée à mettre à feu et à sang tout le pays par égocentrisme et par manque de moralité et de conscience civique.
Et enfin, la loi du baroud d’honneur face à l’acharnement des forces du mal. C’est ce scénario que le pays est en train de vivre. Les gens se sont dit que trop c’en était vraiment trop.
Les autres ont poussé l’outrecuidance jusqu’au bout. Ils ont fait de la gouvernance publique une question de défis permanents. Ils n’ont pas su tirer les leçons des expériences survenues ailleurs, clamant sans honte que cela n’arrivera jamais en RDC.
Peut-être, auront-ils raison de continuer à penser de la sorte si le peuple congolais croit, par absurde, que la lutte qui est engagée se vaincra sans sacrifices. Si le peuple croit aussi que c’est une lutte d’un jour ou de quelques jours seulement.
À ce stade de la lutte, le peuple congolais doit croire plus que jamais que le moment est venu de se libérer totalement de la dictature kabiliste. Cette libération coûtera peut-être des sacrifices énormes, mais ça sera le prix à payer.
Le peuple n’a qu’à se souvenir que d’autres pays ont payé un prix élevé pour arracher sa liberté et jouir de tous les droits et avantages qu’ils ont aujourd’hui.
Le pays de Lumumba est à un tournant de son histoire. Jamais la victoire du peuple n’était si proche. Il est question, plus que jamais, de ne pas lâcher.
La liberté se joue dans la durée de la lutte. Peu importe le nombre de jours, il faut tenir bon. Il faut, sans relâche et sans répit, descendre sur le terrain pour poursuivre les manifestations et dérouter ainsi l’ennemi.
Désormais, il faudrait envisager tous les moyens, à commencer par des grèves à tous les niveaux pour paralyser l’appareil de l’État, la désobéissance civile à outrance pour méconnaître l’illégitimité de l’autorité en place et enfin, le sabotage économique de tous ceux qui, en coulisse, soutiennent le pouvoir moribond de Kinshasa pour couper le cordon ombilical qui alimente et encourage le pouvoir usurpateur en place.
C’est en combinant, sans recul et sans peur de mourir toutes ces actions que le soulèvement populaire pourra aboutir à faire tomber "Kabila" et instaurer l’ère de la vraie démocratie au service des peuples et des citoyens.
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Mwamba Tshibangu
La situation politique évolue très vite en RDC. Il fallait du reste s’y attendre au regard de la manière dont les tenants actuels du pouvoir sont en train d’agir. Ils sont déterminés coûte que ça coûte à ne rien lâcher.
Ils croient dur comme fer qu’il n’y a pas d’autres alternatives possibles en dehors de leur pré carré. Ils sont obnubilés par les avantages indus du pouvoir au point de ne pas voir leur insuffisance ou la médiocrité de leur gouvernance.
Ils ont de leur côté la force des armes, la manipulation, la tricherie et la traitrise à la cause nationale, aux idéaux régaliens fondateurs de toute nation souveraine.
De plus, ils ont inféodé à dessein l’armée et la police nationales avec l’infiltration massive des étrangers dans le but d’anéantir toute velléité populaire mirant à changer l’ordre actuel des choses.
Face au volcan burkinabé, la peur avait gagné leur camp les poussant à opter pour un recul stratégique face à leur volonté de modifier la constitution afin de permettre à Kabila de demeurer encore au pouvoir à la fin de ses deux mandats constitutionnels.
Les échéances électorales étant en vue, il fallait sans tarder trouver un autre stratagème afin de parvenir au même but.
Ainsi, ont-ils cogité l’idée de lier l’organisation du scrutin électoral au déroulement de l’identification de la population sur toute l’étendue du territoire national. Le recensement national devient malignement le point d’appui pour justifier en sourdine le glissement du calendrier électoral.
Dans leur calcul, ils comptaient, une fois de plus, mater la population en faisant régner la peur, en semant la terreur, en tuant sauvagement pour dissuader le peuple à prendre en main son destin, à chercher à déboulonner Kabila de son piédestal.
Mais, c’était sans compter avec l’ordre temporel qui veut que chaque chose ait un début et une fin. De l’autre côté, l’on continuait à se demander, non sans raison, comment ce peuple congolais qu’on qualifie, à tort, de peureux allait se soulever.
Autrement dit, était-il capable de faire tomber l’imposteur qui se cramponne par la force au pouvoir ?
Il ne fallait pas être devin pour s’imaginer qu’un jour, ce peuple, à l’exemple d’autres peuples, allait finalement dicter sa loi.
La loi du nombre opposée à la force militaire. La loi du désespoir face à l’opiniâtreté d’une élite compradore déterminée à mettre à feu et à sang tout le pays par égocentrisme et par manque de moralité et de conscience civique.
Et enfin, la loi du baroud d’honneur face à l’acharnement des forces du mal. C’est ce scénario que le pays est en train de vivre. Les gens se sont dit que trop c’en était vraiment trop.
Les autres ont poussé l’outrecuidance jusqu’au bout. Ils ont fait de la gouvernance publique une question de défis permanents. Ils n’ont pas su tirer les leçons des expériences survenues ailleurs, clamant sans honte que cela n’arrivera jamais en RDC.
Peut-être, auront-ils raison de continuer à penser de la sorte si le peuple congolais croit, par absurde, que la lutte qui est engagée se vaincra sans sacrifices. Si le peuple croit aussi que c’est une lutte d’un jour ou de quelques jours seulement.
À ce stade de la lutte, le peuple congolais doit croire plus que jamais que le moment est venu de se libérer totalement de la dictature kabiliste. Cette libération coûtera peut-être des sacrifices énormes, mais ça sera le prix à payer.
Le peuple n’a qu’à se souvenir que d’autres pays ont payé un prix élevé pour arracher sa liberté et jouir de tous les droits et avantages qu’ils ont aujourd’hui.
Le pays de Lumumba est à un tournant de son histoire. Jamais la victoire du peuple n’était si proche. Il est question, plus que jamais, de ne pas lâcher.
La liberté se joue dans la durée de la lutte. Peu importe le nombre de jours, il faut tenir bon. Il faut, sans relâche et sans répit, descendre sur le terrain pour poursuivre les manifestations et dérouter ainsi l’ennemi.
Désormais, il faudrait envisager tous les moyens, à commencer par des grèves à tous les niveaux pour paralyser l’appareil de l’État, la désobéissance civile à outrance pour méconnaître l’illégitimité de l’autorité en place et enfin, le sabotage économique de tous ceux qui, en coulisse, soutiennent le pouvoir moribond de Kinshasa pour couper le cordon ombilical qui alimente et encourage le pouvoir usurpateur en place.
C’est en combinant, sans recul et sans peur de mourir toutes ces actions que le soulèvement populaire pourra aboutir à faire tomber "Kabila" et instaurer l’ère de la vraie démocratie au service des peuples et des citoyens.
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Mwamba Tshibangu
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