le 06-06-2015
Un officier des services d'incendie longe les lieux de la catastrophe, à Accra, le 4 juin 2015.REUTERS/Matthew Mpoke Bigg
Plus de 150 personnes ont péri dans l'incendie catastrophique d'une station-service mercredi 3 juin au soir, dans le centre d'Accra. Ce 6 juin, secours et bénévoles continuent de venir en aide aux rescapés.
Lundi, débutera un deuil national de trois jours.
L'incendie a causé l'explosion des pompes à essence et la mort de dizaines de personnes qui s'y étaient réfugiées pour s'abriter de pluies torrentielles, à l'origine d'importantes inondations dans la ville. Des inondations qui pourraient à leur tour provoquer des épidémies.
La situation est toujours difficile, à Accra, après l'incendie d'une station-service, le 3 juin 2015. Issa Bakary, un des responsables de la Croix-Rouge, indique que ses équipes agissent de manière très prudente : « Nous avons plus de 100 volontaires engagés sur le terrain. Quand on a des situations d’inondation, il y a toujours de l’eau souillée qui circule un peu partout et il y a aussi les canalisations d’eau potable qui sont un peu souillées. Donc c’est tout à fait normal qu’on se retrouve avec des risques d’épidémie et de maladie liés à l’eau. »
« Mais, indique Issa Bakary, il n’y a pas eu de cas encore déclarés. Mais nous sommes très conscients de cela. C’est pourquoi nos équipes sont déjà en train d’être formées. Nous avons des modules spécifiques nationaux qui concernent le contrôle de l’épidémie par des volontaires et aussi la promotion d’hygiène. Donc on est tout à fait conscients que c’est un risque qui est là et qu’on ne peut pas négliger. »
Un autre problème inquiète Issa Bakary : « Ce que nous avons aujourd’hui comme souci, c’est le fait que le barrage de Weija (sur la rivière Densu, NDR) est arrivé à son débit maximum et il fallait évacuer les eaux. Il y a toute une communauté qui se trouve en amont, donc qu’il faut évacuer. Et il faut aussi toutes les conséquences humanitaires qui vont se poser avec ceci. Nos équipes sont donc très actives au niveau de huit communautés dans la région d’Accra. Le plan, c’est vraiment engager de façon plus soutenue l’assistance aux victimes, aux familles des personnes décédées. Donc c’est l’objectif qu’on a en ce moment. »
Un officier des services d'incendie longe les lieux de la catastrophe, à Accra, le 4 juin 2015.REUTERS/Matthew Mpoke Bigg
Plus de 150 personnes ont péri dans l'incendie catastrophique d'une station-service mercredi 3 juin au soir, dans le centre d'Accra. Ce 6 juin, secours et bénévoles continuent de venir en aide aux rescapés.
Lundi, débutera un deuil national de trois jours.
L'incendie a causé l'explosion des pompes à essence et la mort de dizaines de personnes qui s'y étaient réfugiées pour s'abriter de pluies torrentielles, à l'origine d'importantes inondations dans la ville. Des inondations qui pourraient à leur tour provoquer des épidémies.
La situation est toujours difficile, à Accra, après l'incendie d'une station-service, le 3 juin 2015. Issa Bakary, un des responsables de la Croix-Rouge, indique que ses équipes agissent de manière très prudente : « Nous avons plus de 100 volontaires engagés sur le terrain. Quand on a des situations d’inondation, il y a toujours de l’eau souillée qui circule un peu partout et il y a aussi les canalisations d’eau potable qui sont un peu souillées. Donc c’est tout à fait normal qu’on se retrouve avec des risques d’épidémie et de maladie liés à l’eau. »
« Mais, indique Issa Bakary, il n’y a pas eu de cas encore déclarés. Mais nous sommes très conscients de cela. C’est pourquoi nos équipes sont déjà en train d’être formées. Nous avons des modules spécifiques nationaux qui concernent le contrôle de l’épidémie par des volontaires et aussi la promotion d’hygiène. Donc on est tout à fait conscients que c’est un risque qui est là et qu’on ne peut pas négliger. »
Un autre problème inquiète Issa Bakary : « Ce que nous avons aujourd’hui comme souci, c’est le fait que le barrage de Weija (sur la rivière Densu, NDR) est arrivé à son débit maximum et il fallait évacuer les eaux. Il y a toute une communauté qui se trouve en amont, donc qu’il faut évacuer. Et il faut aussi toutes les conséquences humanitaires qui vont se poser avec ceci. Nos équipes sont donc très actives au niveau de huit communautés dans la région d’Accra. Le plan, c’est vraiment engager de façon plus soutenue l’assistance aux victimes, aux familles des personnes décédées. Donc c’est l’objectif qu’on a en ce moment. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire