05/06/2015
Cardinal MONSENGWO et "Joseph KABILA"
«Joseph Kabila» fait rapport de sa «concertation» avec le Cardinal Monsengwo au staff du Tutsi-power : «Monsengwo m’a demandé comme préalable au dialogue, de tout libéraliser. Il a demandé que je laisse le peuple exercer son droit de manifester librement, que je libère les stations de télévisions privées dont celles de Bemba; Il faut aussi que je rétablisse la liberté d’expression et que je laisse les gens exprimer librement leurs pensées…. ».
Et «Kabila» conclut avec ces commentaires en swahili de Tanzanie: «Vraiment, cet homme me prend pour un idiot ! Mais je vais lui prouver que c’est lui qui est idiot. Tout ce qu’il a demandé ne contribue qu’à accélérer notre chute. Et il croit que je suis idiot pour avaler ça? Il veut que je laisse les gens manifester pour que son ami qui ne nous laisse plus le temps de dormir vienne s’infiltrer dedans pour nous éliminer. J’ai demandé à Kalev d’exercer des pressions pour qu’il vienne à la concertation. Nous avons obtenu ce que nous voulions, maintenant c’est nous qui tenons la corde, et il verra…»
Après la rencontre fortement médiatisée entre «Joseph Kabila» et le Cardinal Laurent Monsengwo dans le cadre des consultations devant préparer le fameux dialogue initié par l’imposteur rwandais pour garantir et légitimer son maintien à la tête des institutions en RD-Congo, la cellule d’analyse composée de 10 personnes, initiée et conseillée par André Alain Atundu et dirigée par l’homme-orchestre du moment, l’AG/A.N.R. Kalev Mutond, a établi immédiatement une fiche d’évaluation à l’intention du «raïs».
Le soir venu, après que tous les collabos congolais et les idiots utiles soient rentrés chez eux, heureux d’avoir servi le «maître rwandais», ce dernier a invité ses frères tutsis à 1 heure du matin, pour partager le repas avec lui. Nyarugabo, Ruberwa, Bizimana Karamueto, Bugera, Kazadi Nyembwe, Jaynet et Zoé étaient tous au rendez-vous autour de la table.
Mais Kanambe n’abordera les dossiers délicats que lorsque son étiquette de femme congolaise, Olive LEMBE la Jézabel de la RDC, quittera la table pour aller se coucher.
Dès qu’elle se retira pour regagner la chambre conjugale, «Kabila» commença à livrer à ses frères les détails du déroulement des entretiens qu’il a eus avec le prélat catholique: «Monsengwo m’a demandé comme préalable au dialogue, de tout libéraliser. Il a demandé que je laisse le peuple exercer son droit de manifester librement, que je libère les stations de télévisions privées dont celles de Bemba; Il faut aussi que je rétablisse la liberté d’expression et que je laisse les gens exprimer librement leurs pensées…. ».
Et «Kabila» conclut avec ces commentaires en swahili de Tanzanie: «Vraiment, cet homme me prend pour un idiot ! Mais je vais lui prouver que c’est lui qui est idiot. Tout ce qu’il a demandé ne contribue qu’à accélérer notre chute. Et il croit que je suis idiot pour avaler ça? Il veut que je laisse les gens manifester pour que son ami qui ne nous laisse plus le temps de dormir vienne s’infiltrer dedans pour nous éliminer. J’ai demandé à Kalev d’exercer des pressions pour qu’il vienne à la concertation. Nous avons obtenu ce que nous voulions, maintenant c’est nous qui tenons la corde, et il verra…»
Bugera intervint pour appuyer ses propos: «Si nous commettons l’imprudence d’autoriser les manifestations ici à Kinshasa, nous aurons signé nous-mêmes notre fin de règne. Nous devons plutôt renforcer la répression tous azimuts pour empêcher les Congolais de descendre dans la rue.» etc … Cette messe noire n’a pris fin qu’à 4h45’.
La délibération du staff du Tutsi-power fut très longue, mais la conclusion unanime:il faut se servir des images médiatiques de la rencontre et des déclarations «favorables» du Cardinal Monsengwo en faveur du dialogue, dans le but de crédibiliser le processus du dialogue devant les occidentaux et les Congolais.
Mais il ne faut accorder aucun crédit aux propositions insidieuses du Cardinal, propositions qui cachent mal un piège. Il faut véhiculer auprès des autres formations politiques la thèse selon laquelle le Cardinal (et donc l’église catholique) adhèrent totalement au processus du dialogue national.
L’essentiel est de réussir à amener la classe politique au dialogue sans trop de remous. Quant au reste, avec l’argent de la corruption, il sera très facile de manipuler les Congolais pendant le déroulement du dialogue pour atteindre les objectifs poursuivis.
Un dialogue inutile
A y regarder de plus près, c’est Hyppolite Kanambe qui a réussi à tirer les marrons du feu. Sa rencontre avec le Cardinal Monsengwo a été abondamment présentée au monde, à travers les médias nationaux et internationaux (les déclarations du Cardinal aidant), comme un plébiscite de l’Eglise catholique à sa dynamique de dialogue.
Peu importe ce qu’ils se sont dit, car personne n’en donne les vrais détails. C’est la stratégie chère à Hyppolite Kanambe depuis les élections de 2006. Chaque fois qu’il est coincé et pris dans un étau, et chaque fois qu’il a eu besoin de franchir une étape pour pérenniser son pouvoir, il s’est toujours servi de quelques leaders congolais populaires et crédibles pour légitimer sa démarche.
Mais une fois le quitus obtenu, il a chaque fois roulé tout le monde dans la farine, allant jusqu’à écraser dans le sang, ceux-là mêmes qui l’ont aidé à crédibiliser et à légitimer sa supercherie et sa félonie. Le MLC de Jean-Pierre Bemba et l’UDPS d’Etienne Tshisekedi en savent quelque chose !
Le Cardinal Monsengwo, qui croyait naïvement pouvoir déjouer le plan machiavélique de l’imposteur rwandais en acceptant de s’afficher publiquement avec lui au nom d’un dialogue pour la liberté du peuple congolais, se trouve maintenant drôlement pris dans le piège.
Sa propre crédibilité de pasteur des peuples opprimés est profondément engagée dès maintenant. Il lui appartient de redresser la barre pour ne pas porter demain le poids de la complicité avec les agresseurs, les occupants et les bourreaux du peuple congolais.
Les kinois et les chrétiens de l’église catholique de la RD-Congo l’observent. Très attentivement.
Ils ont encore en mémoire le souvenir amer du scrutin électoral de 2011 à l’issu duquel, pour des raisons que la majorité des congolais ignorent jusqu’ aujourd’hui l’église catholique n’a jamais publié les résultats dont elle était sensée disposer.
C’est pourtant elle qui avait annoncé tambour battant la présence de ses observateurs dans des milliers de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire.
Ainsi, après avoir rassuré les congolais sur le dispositif qu’elle avait mis en place pour surveiller les bureaux de vote elle s’était montreé bizarrement relativement aphone au moment de la publication et de la contestation des résultats.
Elle a ainsi confirmé déjà à l'époque, ce que les résistants ont toujours craint, à savoir que dans le système actuel même l’église catholique a une marge de manœuvre limitée et des contraintes qui peuvent à un moment ou un autre l’empêcher de défendre jusqu’au bout les intérêts du peuple congolais.
Enfin, en allant échanger avec le rwandais qui dirige les institutions de la RDC, alors que ce dernier est censé être en fin de mandat en plus, le Cardinal Monsengwo et les autres délégations ne sous estiment-ils pas la détermination de Kanambe et ses frères à vouloir occuper indéfiniment la RDC ?
Car, au sein du tutsi power certains résument ainsi leur projet pour la RDC : « notre plan A c’est de mourir au Congo » et « notre plan B … c’est aussi de mourir au Congo » ! Tout est dit, à bon entendeur ….
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Paris, le 03 Juin 2015
Candide OKEKE
Cardinal MONSENGWO et "Joseph KABILA"
«Joseph Kabila» fait rapport de sa «concertation» avec le Cardinal Monsengwo au staff du Tutsi-power : «Monsengwo m’a demandé comme préalable au dialogue, de tout libéraliser. Il a demandé que je laisse le peuple exercer son droit de manifester librement, que je libère les stations de télévisions privées dont celles de Bemba; Il faut aussi que je rétablisse la liberté d’expression et que je laisse les gens exprimer librement leurs pensées…. ».
Et «Kabila» conclut avec ces commentaires en swahili de Tanzanie: «Vraiment, cet homme me prend pour un idiot ! Mais je vais lui prouver que c’est lui qui est idiot. Tout ce qu’il a demandé ne contribue qu’à accélérer notre chute. Et il croit que je suis idiot pour avaler ça? Il veut que je laisse les gens manifester pour que son ami qui ne nous laisse plus le temps de dormir vienne s’infiltrer dedans pour nous éliminer. J’ai demandé à Kalev d’exercer des pressions pour qu’il vienne à la concertation. Nous avons obtenu ce que nous voulions, maintenant c’est nous qui tenons la corde, et il verra…»
Après la rencontre fortement médiatisée entre «Joseph Kabila» et le Cardinal Laurent Monsengwo dans le cadre des consultations devant préparer le fameux dialogue initié par l’imposteur rwandais pour garantir et légitimer son maintien à la tête des institutions en RD-Congo, la cellule d’analyse composée de 10 personnes, initiée et conseillée par André Alain Atundu et dirigée par l’homme-orchestre du moment, l’AG/A.N.R. Kalev Mutond, a établi immédiatement une fiche d’évaluation à l’intention du «raïs».
Le soir venu, après que tous les collabos congolais et les idiots utiles soient rentrés chez eux, heureux d’avoir servi le «maître rwandais», ce dernier a invité ses frères tutsis à 1 heure du matin, pour partager le repas avec lui. Nyarugabo, Ruberwa, Bizimana Karamueto, Bugera, Kazadi Nyembwe, Jaynet et Zoé étaient tous au rendez-vous autour de la table.
Mais Kanambe n’abordera les dossiers délicats que lorsque son étiquette de femme congolaise, Olive LEMBE la Jézabel de la RDC, quittera la table pour aller se coucher.
Dès qu’elle se retira pour regagner la chambre conjugale, «Kabila» commença à livrer à ses frères les détails du déroulement des entretiens qu’il a eus avec le prélat catholique: «Monsengwo m’a demandé comme préalable au dialogue, de tout libéraliser. Il a demandé que je laisse le peuple exercer son droit de manifester librement, que je libère les stations de télévisions privées dont celles de Bemba; Il faut aussi que je rétablisse la liberté d’expression et que je laisse les gens exprimer librement leurs pensées…. ».
Et «Kabila» conclut avec ces commentaires en swahili de Tanzanie: «Vraiment, cet homme me prend pour un idiot ! Mais je vais lui prouver que c’est lui qui est idiot. Tout ce qu’il a demandé ne contribue qu’à accélérer notre chute. Et il croit que je suis idiot pour avaler ça? Il veut que je laisse les gens manifester pour que son ami qui ne nous laisse plus le temps de dormir vienne s’infiltrer dedans pour nous éliminer. J’ai demandé à Kalev d’exercer des pressions pour qu’il vienne à la concertation. Nous avons obtenu ce que nous voulions, maintenant c’est nous qui tenons la corde, et il verra…»
Bugera intervint pour appuyer ses propos: «Si nous commettons l’imprudence d’autoriser les manifestations ici à Kinshasa, nous aurons signé nous-mêmes notre fin de règne. Nous devons plutôt renforcer la répression tous azimuts pour empêcher les Congolais de descendre dans la rue.» etc … Cette messe noire n’a pris fin qu’à 4h45’.
La délibération du staff du Tutsi-power fut très longue, mais la conclusion unanime:il faut se servir des images médiatiques de la rencontre et des déclarations «favorables» du Cardinal Monsengwo en faveur du dialogue, dans le but de crédibiliser le processus du dialogue devant les occidentaux et les Congolais.
Mais il ne faut accorder aucun crédit aux propositions insidieuses du Cardinal, propositions qui cachent mal un piège. Il faut véhiculer auprès des autres formations politiques la thèse selon laquelle le Cardinal (et donc l’église catholique) adhèrent totalement au processus du dialogue national.
L’essentiel est de réussir à amener la classe politique au dialogue sans trop de remous. Quant au reste, avec l’argent de la corruption, il sera très facile de manipuler les Congolais pendant le déroulement du dialogue pour atteindre les objectifs poursuivis.
Un dialogue inutile
A y regarder de plus près, c’est Hyppolite Kanambe qui a réussi à tirer les marrons du feu. Sa rencontre avec le Cardinal Monsengwo a été abondamment présentée au monde, à travers les médias nationaux et internationaux (les déclarations du Cardinal aidant), comme un plébiscite de l’Eglise catholique à sa dynamique de dialogue.
Peu importe ce qu’ils se sont dit, car personne n’en donne les vrais détails. C’est la stratégie chère à Hyppolite Kanambe depuis les élections de 2006. Chaque fois qu’il est coincé et pris dans un étau, et chaque fois qu’il a eu besoin de franchir une étape pour pérenniser son pouvoir, il s’est toujours servi de quelques leaders congolais populaires et crédibles pour légitimer sa démarche.
Mais une fois le quitus obtenu, il a chaque fois roulé tout le monde dans la farine, allant jusqu’à écraser dans le sang, ceux-là mêmes qui l’ont aidé à crédibiliser et à légitimer sa supercherie et sa félonie. Le MLC de Jean-Pierre Bemba et l’UDPS d’Etienne Tshisekedi en savent quelque chose !
Le Cardinal Monsengwo, qui croyait naïvement pouvoir déjouer le plan machiavélique de l’imposteur rwandais en acceptant de s’afficher publiquement avec lui au nom d’un dialogue pour la liberté du peuple congolais, se trouve maintenant drôlement pris dans le piège.
Sa propre crédibilité de pasteur des peuples opprimés est profondément engagée dès maintenant. Il lui appartient de redresser la barre pour ne pas porter demain le poids de la complicité avec les agresseurs, les occupants et les bourreaux du peuple congolais.
Les kinois et les chrétiens de l’église catholique de la RD-Congo l’observent. Très attentivement.
Ils ont encore en mémoire le souvenir amer du scrutin électoral de 2011 à l’issu duquel, pour des raisons que la majorité des congolais ignorent jusqu’ aujourd’hui l’église catholique n’a jamais publié les résultats dont elle était sensée disposer.
C’est pourtant elle qui avait annoncé tambour battant la présence de ses observateurs dans des milliers de bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire.
Ainsi, après avoir rassuré les congolais sur le dispositif qu’elle avait mis en place pour surveiller les bureaux de vote elle s’était montreé bizarrement relativement aphone au moment de la publication et de la contestation des résultats.
Elle a ainsi confirmé déjà à l'époque, ce que les résistants ont toujours craint, à savoir que dans le système actuel même l’église catholique a une marge de manœuvre limitée et des contraintes qui peuvent à un moment ou un autre l’empêcher de défendre jusqu’au bout les intérêts du peuple congolais.
Enfin, en allant échanger avec le rwandais qui dirige les institutions de la RDC, alors que ce dernier est censé être en fin de mandat en plus, le Cardinal Monsengwo et les autres délégations ne sous estiment-ils pas la détermination de Kanambe et ses frères à vouloir occuper indéfiniment la RDC ?
Car, au sein du tutsi power certains résument ainsi leur projet pour la RDC : « notre plan A c’est de mourir au Congo » et « notre plan B … c’est aussi de mourir au Congo » ! Tout est dit, à bon entendeur ….
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Paris, le 03 Juin 2015
Candide OKEKE
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