Le général Nshimirimana aurait dirigé la contre-offensive du régime sur les auteurs de la tentative de coup d’Etat de mai 2015.
Adolphe Nshimirimana, chef de la sécurité nationale et ancien directeur des services de renseignement du Burundi, a été tué par des tirs à la roquette, dans les rues de la capitale burundaise.
L’officier militaire a été assassiné dans le quartier de Kamenge en même temps que trois de ses gardes du corps, à bord de sa voiture.
Ce dimanche matin, des tirs sporadiques ont eu lieu dans le nord-est de Bujumbura, où il a été tué, selon une correspondante de la BBC.
Les assaillants, en uniforme, étaient à bord d’un véhicule militaire, selon des témoins.
"Un compagnon de lutte"
"Il a été tué par une roquette (…). Il était dans sa voiture, avec des gardes du corps", a commenté Willy Nyamitwe, un porte-parole de Pierre Nkurunziza.
"Je viens de perdre un frère, un compagnon de lutte. Triste réalité..." a twitté Nyamitwe.
Selon certaines sécuritaires régionales, le général Nshimirimana a dirigé la contre-offensive du régime sur les auteurs de la tentative de coup d’Etat de mai dernier.
Il a été chef du Service national de renseignements (SNR) pendant une dizaine d’années, avant d’être nommé conseiller spécial du chef de l’Etat, en 2014.
Le Burundi a basculé dans la violence depuis l’annonce de la candidature de Nkurunziza à un troisième mandat, en avril dernier. Des dizaines de personnes ont été tuées dans des heurts, notamment à Bujumbura.
L’opposition a boycotté les élections législatives et la présidentielle du 21 juillet, lors de laquelle Pierre Nkurunziza a été réélu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire