Des chefs de l'armée nigériane.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a demandé à son ministre de la Défense de travailler à la mise en place d’"une modeste industrie de fabrication d’armes".
Les Etats-Unis ont refusé de vendre des armes au Nigeria, en invoquant des violations des droits de l’homme par ce pays confronté aux exactions de Boko Haram depuis six ans.
S’exprimant devant de nouveaux officiers de l’armée nigériane, Buhari a déclaré que l’armée de son pays ne doit plus dépendre de l’étranger quand il s’agit d’acquérir des équipements militaires.
Les Etats-Unis ont "aidé et encouragé" Boko Haram en refusant de vendre des armes au Nigeria, a-t-il soutenu lors d’une récente visite à Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis.
Ce pays est prêt à lever les restrictions sur les ventes d’armes à l’armée nigériane, si Abuja fait mieux en matière de protection des droits de l’homme, ont indiqué des membres du Congrès américain en visite, mardi, au Nigeria.
Des soldats de l'armée nigériane participant aux combats contre Boko Haram.
Le Nigeria ne dispose que d’une unité de fabrication de fusils à usage civil située à Kaduna, la principale ville du nord, a dit à l’agence Reuters le porte-parole de Muhammadu Buhari, Garba Shehu.
Boko Haram a tué quelque 10 mille personnes de 2009 à maintenant.
Le groupe djihadiste a pris en otage des centaines de filles et de femmes.
En juillet, l'ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International a déclaré qu’environ huit mille personnes sont mortes en détention dans les prisons du Nigeria.
Elles étaient détenues parce que les forces de sécurité les soupçonnaient de faire partie de Boko Haram, selon l’ONG. L’armée nigériane a démenti. Le président Buhari a promis d’élucider les allégations de l’ONG par une enquête.
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